Révolution française

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Le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille, est devenu la date symbolique de la Révolution française.
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La révolution française de 1789, couramment nommée simplement la Révolution française (car c'est la plus importante révolution qu'ait connue la France), est un événement fondateur de la France moderne. Elle désigne l'ensemble des événements ayant conduits à la chute de l'Ancien Régime, et à l'établissement d'un nouvel ordre politico-sociétal influencé par les idées du mouvement des Lumières. On considère habituellement qu'elle commence le 5 mai 1789 par la réunion des États généraux, et se termine le 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII) par le coup d'État de Napoléon Bonaparte.

Très mécontent de l'injustice sociale, fiscale et politique qu'il subit, le tiers état (c'est-à-dire 98 %, la très grande majorité des Français) détruit l'Ancien Régime et la monarchie absolue qui caractérisaient jusqu'alors la France. Mais la reconstruction d'une France nouvelle et la stabilisation politique vont demander une dizaine d'années et créer des luttes politiques et sociales entre la population.

La fin de la monarchie absolue et de l'Ancien Régime[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : Début de la Révolution française.

En 1788, la France traverse une grande crise économique ; elle dépense plus que ce qu'elle ne gagne. On appelle ça « être en déficit ». Le royaume de Louis XVI dépense environ 630 millions de livres, alors que les recettes ne dépassent que 500 millions. Le déficit, de l'ordre de près de 130 millions, constitue 20 % du budget national1. Ce dernier s'est alors installé au gré des multiples guerres financées (dont la récente guerre d'indépendance américaine), qui nécessitent la contraction d'emprunts1. Les récoltes se raréfient de par les mauvaises conditions climatiques, qui poussent à une augmentation des prix2.

Les projets de réformes, visant à faire payer des impôts aux privilégiés (noblesse et clergé) ont échoués en raison leur opposition. Le roi Louis XVI se résout alors à convoquer les États généraux pour mai 1789, et demande aux Français de s'exprimer en rédigeant des cahiers de doléances.

Dès le début des États généraux, le tiers état s'oppose aux deux ordres privilégiés sur la question du vote. La noblesse et le clergé souhaitent le vote par ordre, le tiers état souhaite le vote par tête (un vote par député). Dans le premier cas, le clergé et la noblesse s'opposeront au tiers état, les projets de réformes de ce dernier ne seront donc pas votés. Par contre, si chaque député compte pour une voix, le tiers état, qui a une courte majorité, peut espérer que quelques députés du clergé et de la noblesse le rejoindront afin de faire voter les projets de réformes. La mise en place de réformes est cependant compliquée par la position du roi, qui n'a annoncé aucune réforme profonde. Pour lui, rien n'est à changer.

Ce n'est que le 20 juin que le tiers état décide, avec le serment du Jeu de paume, de se transformer en Assemblée nationale et que, désormais, c'est elle qui prendra les décisions. Les députés déclarent qu'ils tiennent leur légitimité du peuple, qu'ils revendiquent représenter à la quasi-totalité3. Les députés de l'Assemblée jurent de ne pas se séparer avant d'avoir rédigé une Constitution pour la France.

Le roi, bien que finissant par reconnaître la légitimité de l'Assemblée, masse des troupes près de Paris, ce que la population perçoit comme une menace4. Le 14 juillet, les Parisiens s'emparent d'armes aux Invalides avant de prendre possession de la Bastille4. Dans le même temps, depuis le printemps, dans les campagnes, les paysans contestent les impôts et attaquent les châteaux de leurs seigneurs pour brûler les preuves de leurs titres de noblesse. C'est la Grande Peur. Pour mettre fin à la destruction de leurs propriétés, la noblesse, les provinces, les corporations et le clergé décident, le 4 août au soir, d'abandonner leurs privilèges (avec rachat pour les impôts seigneuriaux).

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée le 26 août 1789, jette les bases d'une France nouvelle basée sur la souveraineté du peuple, l'égalité des droits, la liberté d'opinion, et la sacralisation de la propriété privée, ce qui indispose fortement le roi et ses partisans. Le chômage augmente, du fait de l'émigration d'une partie des privilégiés qui licencient leurs serviteurs et leurs fournisseurs. Le ravitaillement est difficile. L'attitude du roi fait craindre un nouveau coup de force, et le pain manque dans la capitale. Aussi les 5 et 6 octobre, les femmes de Paris se rendent à Versailles pour réclamer du pain et ramener aux Tuileries la famille royale et l'Assemblée, qui désormais seront sous le contrôle de la population de la capitale. Par la même occasion, les femmes contraignent le roi à promulger les textes sur l'abolition des privilèges et sur l'instauration de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, ce qu'il avait refusé de faire jusqu'à présent.

La construction d'une France nouvelle[modifier | modifier le wikicode]

Un assignat émis sous la Première République.

Les députés qui ont triomphés du roi vont satisfaire une grande partie des vœux exprimés dans les cahiers de doléances. Désormais le peuple, et non plus le roi, est le souverain ; mais le nombre de citoyens « actifs » est réduit à cause de l'adoption du suffrage censitaire à deux degrés. Le roi, « par le consentement des Français » et non plus de droit divin, exerce le pouvoir exécutif et dispose d'un droit de veto de 4 ans sur les lois votées, c'est-à-dire qu'il a 4 ans pour s'y opposer après leur proposition à l'Assemblée, le texte de loi étant obligatoirement promulgué suivant ce délai. Une Assemblée monocamérale (composée d'une seule chambre) vote les lois, le budget de l'État et déclare la guerre. L'Ancien Régime social caractérisé par les privilèges disparaît. L'égalité devant l'impôt et l'accès de tous à toutes les fonctions publiques sont affirmés. Les libertés d'opinion et d'expression sont définies, mais la liberté d'association est refusée (les députés ont peur des groupes de pression organisés par les ouvriers ou les patrons). Les députés redécoupent administrativement le territoire, en instaurant des départements et des communes qui s'administrent par des Assemblées élues par les citoyens. Le gouvernement central n'a plus qu'un faible droit de regard sur les affaires locales. Les bourgeoisies urbaine et rurale s'installent à la tête des administrations locales et donnent naissance aux notables. Pour alimenter le Trésor, vide, les biens accumulés par l'Église catholique sont confisqués et mis en vente. Leur achat doit se faire par des billets (les assignats) dont la valeur est garantie par la valeur des biens nationaux. Commence alors un vaste transfert de propriétés qui profite à ceux qui ont les moyens d'acheter (la bourgeoisie urbaine et rurale). Par la Constitution civile du clergé, l'organisation de l'Église catholique en France est modifiée afin de la faire correspondre aux nouvelles divisions administratives : curés et évêques sont élus par les citoyens, le pape n'a qu'un droit de regard réduit. Cette mesure va diviser profondément les Français, la religion catholique ayant auparavant une grande influence dans le pays.

La guerre et l'échec de la monarchie constitutionnelle[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : déclaration de guerre de 1792.
Arrestation de la famille royale à Varennes en juin 1791.

Cependant, les Français dépossédés de leur pouvoir et de leur richesse (le roi, la noblesse et le clergé catholique) vont résister. Certains vont quitter la France (les Émigrés) et trouver refuge auprès des rois étrangers qui sont effrayés par une possible contamination de leurs pays par l'exemple français (les frères du roi émigrent, le roi Louis XVI lui-même tentera, sans succès, de s'enfuir en juin 1791). La fuite du roi poussera les révolutionnaires à demander sa démission en signant une pétition au Champ de Mars le 17 juillet 1791. En réponse Bailly, le maire de Paris, et La Fayette, commandant de la garde nationale, feront tirer sur la foule, faisant plusieurs centaines de morts. Souvent par son veto, le roi bloque l'action de l'Assemblée législative. La situation économique et sociale est difficile. Les prix des denrées alimentaires augmentent car les paysans ne vendent plus leur blé, et le sucre de Saint-Domingue ne parvient plus car les esclaves de l'île sont révoltés. Les affamés pillent les boutiques et attaquent les convois de blé.

Pour beaucoup de responsables politiques, la guerre semble être le moyen de débloquer la situation. Le roi pense que la France ne pourra pas faire face aux armées de ses homologues étrangers, et qu'il pourra avec leur aide rétablir la monarchie absolue. Les Brissotins pensent que la guerre démasquera le roi, et affaiblira les querelles sociales. De plus, ils souhaitent une guerre destinée à libérer les peuples d'Europe de leurs tyrans. Bien que favorable à la guerre pour des raisons opposées, le roi fera donc appel à un ministère brissotin et le 20 avril 1792, la France déclare la guerre à l'Autriche qui reçoit l'appui de la Prusse.

Au club des Jacobins, Robespierre sera le principal opposant à la guerre. Il explique que toute guerre offensive est par nature contre-révolutionnaire, que l'envoi de troupes armées à l'étranger risquerait de rendre repoussants les idéaux révolutionnaires, qu'une défaite militaire risquerait d'anéantir la révolution par le rétablissement de la monarchie absolue, et qu'à l'inverse, un général victorieux pourrait être tenté d'imposer une dictature militaire5.

Invasion du palais des Tuileries, le 10 août 1792.

En pleine désorganisation, l'armée française ne peut arrêter l'invasion austro-prussienne dans l'Est du Royaume. Le roi s'oppose aux mesures prises pour y faire face et renvoie ses ministres pour les remplacer par des feuillants. Pour obliger le roi à céder, les sans-culottes parisiens envahissent sans succès le palais royal des Tuileries lors de la journée du 20 juin 1792. Le 25 juillet, par le manifeste du duc de Brunswick, les Austro-Prussiens menacent Paris de représailles impitoyables si on touche à la personne du roi, impliquant ainsi une complicité de Louis XVI avec la Prusse. Indignés plus que terrifiés, le 10 août 1792, les Parisiens avec l'aide des gardes nationaux Brestois et Marseillais, attaquent de nouveau les Tuileries et obtiennent de l'Assemblée qu'elle suspende le roi de ses fonctions, l'emprisonne et convoque une nouvelle Assemblée constituante : la Convention nationale. Pour une période transitoire d'un mois, un gouvernement de six ministres, dont Danton, administrera le pays. La défaite de Verdun réjouira, pour une courte durée, les aristocrates et prêtres réfractaires détenus dans les prisons parisiennes. Ces derniers espèrent être libérés par les Austro-Prussiens rapidement. Inquiets, les sans-culottes, massacreront environ 1 500 prisonniers entre le 2 et le 6 septembre 1792 : ce sont les massacres de septembre.

Les républicains face à la guerre : la Terreur[modifier | modifier le wikicode]

Le 21 septembre, lors de sa première séance, la Convention proclame à l'unanimité la République. L'armée française, renforcée par des volontaires, bat les Austro-Prussiens à Valmy le 20 septembre. Repoussant l'envahisseur, elle conquiert la Belgique et les États de la rive gauche du Rhin possédés par le Saint-Empire romain germanique, ainsi que la Savoie. Ces pays sont rapidement annexés à la France. Ces conquêtes inquiètent toutes les monarchies européennes, en particulier le Royaume-Uni ; elles s'unissent contre la République française en formant une coalition. La reprise de la guerre, au printemps 1793, est dramatique pour la France républicaine. Les Anglo-Autrichiens reprennent la Belgique et envahissent le nord de la France, les Prussiens récupèrent la rive gauche du Rhin et menacent le nord de l'Alsace, les Espagnols entrent en Roussillon. Pour faire face à la guerre, la Convention dirigée par les républicains girondins décide la levée (formation) d'une armée de 300 000 hommes (volontaires et tirés au sort). Les paysans vendéens et les Chouans refusent de défendre la Révolution et déclenchent une guerre civile contre les républicains.

La bourgeoisie républicaine se divise sur les mesures à prendre pour sauver la Révolution. Les Girondins refusent de s'allier aux sans-culottes car ils ne veulent pas prendre les mesures économiques et sociales demandées par ceux-ci (fixation d'un prix maximum et réquisition des denrées alimentaires, impôt sur les riches). Par contre, une autre fraction de la bourgeoisie, les Montagnards, acceptent cette alliance et promet de satisfaire les revendications des sans-culottes. Les Girondins sont éliminés le 2 juin 1793, et leurs chefs sont arrêtés. Ceux qui sont en fuite organisent le soulèvement de leurs partisans en Normandie, en Gironde, à Lyon et à Marseille.

Un comité révolutionnaire en 1793-1794.

De l'été 1793 à l'été 1794, la Convention, penchant désormais plutôt du côté de la Montagne, va prendre des mesures énergiques, c'est ce qu'on appelle la Terreur. Le gouvernement est centralisé sous la direction du Comité de salut public. Ses décisions sont votées par la Convention puis appliquées sans opposition possible dans les provinces et aux armées par les députés représentants en mission et les agents nationaux. Des comités révolutionnaires surveillent la population. Le tribunal révolutionnaire, créé le 22 mars 1793, conserve le système de procès pour faire bonne figure, mais juge les suspects par poignée de façon expétitive, beaucoup étant guillotinés sur la base de soupçons ou sans preuve flagrante. Pour satisfaire les sans-culottes, la loi du maximum des prix et des salaires (septembre 1793) tente d'arrêter par de sévères sanctions la hausse des prix, des réquisitions de denrées alimentaires sont organisées. En février 1794, on prévoit de distribuer aux pauvres les biens des « ennemis de la révolution ». L'armée, renforcée par le service militaire obligatoire, est mieux équipée, réorganisée et confiée à de jeunes généraux qui ont fait leurs preuves dans les combats. Les manifestations anti-religieuses se multiplient. Robespierre, inquiet des dérives de la déchristianisation et de l'athéisme, tente d'instaurer le culte de l'Être suprême.

Arrestation mouvementée de Robespierre, le 9 thermidor an II.

À l'automne 1793, l'invasion est repoussée dans le Nord et l'Est ; la victoire de Fleurus en juin 1794 permet l'entrée des Français en Belgique. Après des combats où des atrocités sont commises par les deux camps, le soulèvement vendéen est écrasé en décembre 1793 et la répression s'abat sur la région.

Vainqueurs, les Montagnards se divisent. Les Hébertistes veulent continuer la déchristianisation et renforcer les mesures économiques et sociales de la Terreur. À l'opposé les Dantonistes veulent arrêter la Terreur (« Qu'on épargne le sang des hommes »6, s'écriera Danton) et rechercher la paix avec les rois étrangers. Les Robespierristes, estimant la situation encore fragile, souhaitent poursuivre la politique d'exception. Les Hébertistes et les Dantonistes, alors opposés à la politique de Robespierre, sont exécutés respectivement le 24 mars 1794 et le 5 avril suivant. Robespierre reste désormais la principale figure de la Révolution. Mais craignant l'ascension du pouvoir de Robespierre, et pour leurs vies personnelles, une grande partie des députés de la Convention, le 9 thermidor, ose attaquer Robespierre qui est arrêté et exécuté le lendemain (27 juillet 1794).

Changement de direction : la Convention thermidorienne et l'échec du Directoire[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis les articles : Thermidorien et Directoire.

La situation militaire s'améliorant, l'alliance avec les sans-culottes n'est plus nécessaire. Aussi, les républicains vainqueurs de Robespierre (les thermidoriens) reprennent ce qu'ils avaient dû accorder aux Français. Le tribunal révolutionnaire est prié de se montrer plus indulgent. La loi du maximum des prix et des salaires est annulée, amenant à une forte augmentation des prix. L'échec des manifestations populaires parisiennes du 12 germinal an III (avril 1795) et du 1er prairial an III (mai 1795) permet aux thermidoriens de se débarrasser des derniers chefs Montagnards. La jeunesse dorée (les Incroyables et les Merveilleuses) s'en prend aux sans-culottes. Les royalistes s'organisent en bandes armées (comme les Compagnons de Jéhu) qui attaquent les républicains. Les thermidoriens rédigent une nouvelle Constitution (Constitution de l'an III) qui exclut de la vie politique les Français non-imposés. Elle tente d'éviter le retour à la dictature en partageant le pouvoir législatif entre deux assemblées élues (le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens) et le pouvoir exécutif entre cinq Directeurs, s'inspirant du modèle anglais d'un siècle auparavant. Mais le système du renouvellement annuel d'un tier des assemblées et d'un directeur installe l'instabilité politique. Également, la Constitution n'entrera jamais en vigueur, la Convention ayant votée sa suspension jusqu'à ce que la France soit en guerre. Enfin, en avril et juillet 1795, la Prusse et l'Espagne signent la paix, mais le Royaume-Uni et l'Autriche restent en guerre, car ils n'acceptent pas l'occupation française de la Belgique et de la rive gauche du Rhin.

Le Directoire (1795-1799) se heurte à la double opposition des républicains (les néo-jacobins) qui réclament un retour à la Terreur (conspiration de Égaux en 1796) et des royalistes qui espèrent profiter des élections annuelles pour parvenir au pouvoir et réinstaurer la monarchie. Pour faire face aux succès électoraux de leurs opposants, les thermidoriens organisent des coups d'État en déclarant nuls les résultats des élections (coup d'État du 18 fructidor an V (septembre 1797) contre les royalistes, et du 22 floréal an VI (mai 1798) contre les républicains jacobins). Par contre, le 30 prairial an VII (juin 1799) ce sont les Conseils qui destituent trois directeurs. Devant l'échec d'une nouvelle monnaie, le gouvernement doit décréter, en septembre 1798, la banqueroute des deux tiers (ceux qui ont prêté de l'argent à l'État perdent alors les deux tiers du montant prêté). La guerre en Italie contre les Autrichiens permet cependant le pillage du pays, ce qui renfloue le Trésor public. Les victoires de Lodi, d'Arcole et de Rivoli permettent au général Napoléon Bonaparte de devenir un héros national. Il se passe de l'accord du gouvernement pour négocier avec les Autrichiens la paix de Campo-Formio (octobre 1797). Pour se débarrasser de Bonaparte, le Directoire l'envoie en Égypte d'où il doit menacer l'Inde anglaise. Cette expédition est un échec. Devant l'instabilité politique totale, certains thermidoriens s'organisent pour confier le pouvoir à un homme fort, capable de faire taire les opposants. Ce sera le général Bonaparte, avec lequel ils organisent le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). Ce sera la fin de la Révolution.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

Article mis en lumière la semaine du 14 juillet 2008, la semaine du 4 juillet 2011.
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