Tiers état

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Une caricature : le tiers état supportant le poids des privilèges de la noblesse et du clergé.

Le tiers état était un des trois grands ordres du royaume de France sous l'Ancien Régime, avec le clergé et la noblesse.

Il était composé de la très grande majorité des Français puisqu'il englobait tous ceux qui n'étaient ni membre de la noblesse, ni membre du clergé. Ils sont alors appelés « les roturiers ».

En fait, il comprenait des classes sociales extrêmement variées : des bourgeois souvent fortunés, actifs, influents et ambitieux ; plus bas dans l'échelle, les artisans ou ouvriers, parfois aisés, parfois misérables ; enfin, les paysans, au nombre d'environ 20 millions (sur un chiffre total de 27 millions de Français), dont les conditions d'existence variaient selon qu'ils étaient propriétaires de leur terre, fermiers, métayers (qui travaillaient la terre d'un propriétaire terrien en échange d'une partie de la récolte), domestiques de ferme et même serfs (le servage, qui était aboli dans le domaine royal, subsistait dans quelques rares provinces).

Le tiers-état était le seul ordre à payer des impôts. Il n'avait aucun privilège et avait les conditions de vie les plus dures.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Tiers état de Wikipédia.
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