Athènes

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Athènes
De haut en bas et de gauche à droite : l'acropole d'Athènes, le Parlement grec, le Zappéion, le Complexe sportif olympique d'Athènes, Monastiráki, vue aérienne depuis le Lycabette.
Administration
Le blason de Athènes
Nom local (el) Αθήνα
Pays Grèce
Périphérie Attique
Site Web www.cityofathens.gr
Localisation
Superficie 412 km2
Démographie
Population 1 500 000 hab. (en 2022)
Densité 3 641 hab./km2
Gentilé Athéniens
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Athènes (grec ancien : Ἀθῆναι [Athēnai] ; grec moderne : Αθήνα [Athína]) est la capitale de la Grèce et actuellement la ville la plus grande, la plus importante et la plus peuplée du pays. La population de la municipalité d'Athènes est de 1 500 000 habitants (en 2022), mais son aire urbaine est beaucoup plus vaste et comprend une population de 4 000 000 habitants (en 2022), ce qui en fait la septième plus grande ville de l'Union européenne derrière notamment Paris (11 millions) ou Madrid (5 millions). C'est le principal centre de la vie économique, culturelle et politique grecque.

L'histoire d'Athènes s'étend sur plus de trois mille ans, ce qui en fait l'une des plus anciennes villes encore habitées. À l'époque classique de la Grèce, c'était une puissante cité-État née grâce au développement de la navigation maritime dans le port du Pirée et qui a joué un rôle fondamental dans le développement de la démocratie. C'était aussi un centre culturel où vécurent de nombreux grands artistes, écrivains et philosophes de l'Antiquité. Ces contributions d'Athènes à la pensée de son temps ont eu une grande influence sur le développement de la Grèce, de Rome et de la culture occidentale.

Athènes est une ville riche en vestiges archéologiques extraordinaires, dont le plus célèbre est le Parthénon, sur l'Acropole. Outre les édifices de l'époque grecque classique, des monuments romains et byzantins sont préservés, ainsi que plusieurs bâtiments modernes remarquables.

Toponymie[modifier | modifier le wikicode]

Athéna, déesse protectrice d'Athènes, au Musée national archéologique d'Athènes.

Le nom antique de la ville est au pluriel, phénomène similaire à celui d'autres villes grecques telles que Thèbes (Θῆβαι, Thêbai) et Mycènes (Μυκῆναι, Μukênai), bien que dans certains textes anciens le nom apparaisse aussi au singulier (Ἀθήνη, Athḗnē).1 L'origine du nom est probablement non indo-européenne, peut-être une survivance de la population pré-hellénique (qui était présente avant les Hellènes, càd les Grecs) de l'Attique à en juger par l'élément *-ān-, qui n'est pas grec.

La relation du nom de la ville avec Athéna, sa déesse protectrice, est débattue depuis l'Antiquité.2 Le consensus actuel est que la déesse tire son nom de la ville (et non pas l'inverse) puisque l'élément final ḗnē (ήνη) est typiquement un nom de lieu, rarement un nom propre.

La déesse Athéna (en attique : Ἀθηνᾶ, Athēnâ ; en ionien : Ἀθήνη, Athḗnē ; en dorien : Ἀθάνα, Athā́nā) apparaît dans une inscription en linéaire B de Cnossos comme a-ta-na po-ti-ni-ja /Athana potnia/, c'est-à-dire « la dame Athéna » ou « la dame d'Athènes ». Une tablette en linéaire A, écrite en langue minoenne, mentionne -ta-no-dju-wa-ja, ce qui peut signifier « Athéna de Zeus » ou, mieux, « Athéna divine » (l'interprétation reste débattue). Quoiqu'il en soit, puisqu'il s'agit d'un nom pré-hellénique, il reste difficile à traduire. Des historiens ont déjà, sans succès, tenté de rapprocher le nom d'Athéna de celui de la déesse sémitique Anat ou de la déesse égyptienne Neith.

Les auteurs antiques ont proposé leurs propres étymologies, fondées sur des considérations philosophiques. La plus célèbre est celle de Platon, dans le Cratyle, qui soutient que Athéna, de le même étymologie que Ἀθεονόα, Atheonóa, "l'intelligence divine", viendrait de θεός, theós, "divin", et νοῦς, noũs, "l'esprit". Aelius Aristide, quant à lui, retrouve dans Athéna les racines étymologiques de l'Éther (Αἰθήρ, Aithḗr), de l'air (αέρα, aera), de la Terre (Γαῖα​, Gaĩa) et de la Lune (Σελήνη, Selếnê).

Au cours de la période médiévale, le nom de la ville a été retraduit au singulier par Ἀθήνα, mais aussi avec des variantes telles que Setines, Satine ou Astines, toutes des dérivations erronées des phrases prépositionnelles faisant référence à la ville.3 Sous la domination turque ottomane, elle s'appelait Ātīnā (آتينا).

Depuis le XVIIe siècle, différentes étymologies ont été proposées, toutes ont fini par être mises de côté en raison de l'avancement progressif des connaissances linguistiques. L'érudit allemand Christian Lobeck a proposé, au début du XIXe siècle, une racine en ἄθος (áthos) ou ἄνθος (anthos) signifiant « fleur », avec le sens de « ville florissante ». De son côté, son compatriote Ludwig von Döderlein suggère comme origine le verbe θάω, de la racine θη- (tháō, the-, « sirop ») qui indiquerait la fertilité du sol attique.

Ville moderne[modifier | modifier le wikicode]

Avec l'indépendance de la Grèce, et compte tenu à la fois du conservatisme de la langue écrite et du prestige historique de la ville, Ἀθῆναι [aˈθine] redevient le nom officiel de la ville et le reste jusqu'à l'abandon de la katharévousa (langue grecque artificielle) dans les années 1970. La variante du grec démotique Αθήνα (Athína) devient officielle.

Surnoms[modifier | modifier le wikicode]

Dans la littérature classique, la ville était surnommée « Athènes à la couronne violette » (ἰοστέφανοι Ἀθᾶναι, iostéfanoi Athânai), expression attestée pour la première fois par Pindare, ou la « glorieuse cité » (τὸ κλεινὸν ἄ στυ, tò kleinòn ásty). Les Athéniens étaient surnommés « porteurs de cigales » (en grec ancien, Τεττιγοφόροι, Tettigofóroi), car ils portaient des fibules en or représentant cet insecte, symbole de leur statut d'autochtones.

Le surnom actuel d'Athènes est simplement « η πρωτεύουσα » (i protevousa), « la capitale ».

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Vue du Pentélique, deuxième plus haute montagne de la région d'Athènes.
Vue nocturne du Lycabette.

La ville d'Athènes s'étend sur une plaine de la péninsule attique, souvent nommée le bassin attique (grec : Λεκανοπέδιο Αττικής). Elle est délimitée au sud par le golfe Saronique, à l'ouest par le mont Egaleo, au nord-ouest par le Parnès, au nord-est par le Pentélique et à l'est par l'Hymette. Le site originel d'Athènes était située au centre de cette plaine, mais l'expansion urbaine de la ville au XXe siècle a fini par englober les villages environnants, désormais considérés comme faisant partie de l'aire urbaine athénienne. Au début du XXIe siècle, cette aire urbaine comprend 54 communes et la quasi totalité de sa surface est urbanisée. La municipalité d'Athènes a une superficie de 38 km² mais, avec son aire urbaine, elle totalise environ 427 km², ce qui en fait l'une des plus grandes villes d'Europe, tant en termes de superficie que de population.

La rivière Éridanos traversant le cimetière du Céramique.

Les collines abondent au sein de l'agglomération (il y en a beaucoup), ce qui en fait une ville particulièrement accidentée. Les collines les plus importantes sont le Lycabette (la plus haute de la ville), l'Acropole, la colline de Philopappos et les Tourkovoúnia. Parmi les autres collines, moins importantes, on compte l'Ardittos, la colline Stréfi, le Nymphaion et la colline des Muses.

La géomorphologie d'Athènes peut parfois provoquer des phénomènes de couche d'inversion, caractérisés par des augmentations de la température de l'air avec l'altitude. Les problèmes de pollution attribués à Athènes sont en partie dus à ce phénomène.

Le Céphise, l'Ilissos et l'Éridanos sont les trois rivières historiques d'Athènes.

Climat[modifier | modifier le wikicode]

Le ciel d'Athènes assombri par la fumée d'un incendie de forêt.

Le climat d'Athènes est méditerranéen subtropical sec ou semi-aride, les étés y sont chauds et secs tandis que les hivers, pas froids non plus, sont plus pluvieux. Il pleut environ 70 jours par an, mais les précipitations sont très modérées et ne surviennent qu'en hiver. En été, la pluie est exceptionnelle.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Histoire ancienne[modifier | modifier le wikicode]

Article principal : Cité d'Athènes.

La présence la plus ancienne d'une population humaine à Athènes a été datée entre le dixième et le septième millénaire av. J.-C. Vers 1 400 av. J.-C., à l'époque mycénienne, Athènes était déjà très peuplée et possédait une forteresse sur l'Acropole, dotée des murs cyclopéens caractéristiques de la tradition mycénienne. On ne sait pas si Athènes fut détruite à la fin de l'ère mycénienne, vers 1 200 av. J.-C., comme cela s'est produit pour beaucoup d'autres villes, mais elle est affectée par le déclin de la civilisation urbaine au cours des siècles suivants et se dépeuple.

Au cours du Ier millénaire av. J.-C., Athènes a regagné en importance jusqu'à devenir l'une des cités-États prédominantes de la Grèce classique. Entre les années 5 000 av. J.-C. et 323 apr. J.-C. environ, elle était l'un des plus grands centres culturels et intellectuels au monde et le berceau de nombreuses idées déterminantes pour la civilisation occidentale, dont le concept de démocratie. Sa défaite contre Sparte, en 404 av. J.-C., l'essor de la Macédoine, la fin de l'ère hellénistique et enfin la conquête romaine diminuèrent la puissance et le prestige d'Athènes. La fin de l'époque classique se situe en l'an 529, année de fermeture des grandes écoles de philosophie.

Moyen Âge et époque moderne[modifier | modifier le wikicode]

Sous l'Empire byzantin, Athènes entre en déclin alors que le centre du pouvoir dans la Grèce byzantine se déplace à Mistra. Entre le XIIIe siècle et le XVe siècle, la ville change plusieurs fois de souveraineté, elle passe des Grecs (Byzantins) aux chevaliers Français et Italiens de l'Empire latin, qui établirent un duché à Athènes. La couronne d'Aragon et ses dirigeants siciliens occupèrent également la ville à plusieurs reprises. Finalement, en 1456, elle est conquise par l'Empire ottoman.

Académie d'Athènes.

Dans les temps suivants, la population de la ville diminue d'abord considérablement, se réduisant à 4 000 habitants dans sa période la plus sombre. Les Ottomans font d'Athènes un kaza (centre administratif) et accordent la liberté de culte aux non-musulmans. Depuis le XVIIe siècle s'est instauré le système politico-administratif du « mil », dans lequel les populations non-musulmanes de l'empire étaient soumises à la souveraineté exercée par des représentants (appelés dimogerontes) choisis par les sujets eux-mêmes et faisant office de médiateurs entre la population grecque locale et les autorités ottomanes. La paix régnait à Athènes et la population atteint les 15 000 habitants. L'économie athénienne prospère.

Athènes subit une attaque vénitienne en 1687 au cours de laquelle un bombardement fut responsable de l'explosion qui détruisit le Parthénon, transformé en poudrière par les autorités turques. Après la guerre d'indépendance grecque (1821-1829), Athènes devient partie intégrante du nouvel État grec et est officiellement nommée capitale de la Grèce le 18 septembre 1834.

Époque contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

L'entrée du roi Othon à Athènes, par Peter von Hess (1839).

Depuis la création de l'État grec moderne, le poids économique, l'influence politique et la population d'Athènes n'ont cessé de s'accroître. Sous le règne du roi Othon Ier, de nombreux bâtiments publics sont édifiés et l'extension urbaine de la ville commence à être planifiée conformément aux théories d'urbanisme de l'époque. Après la défaite militaire contre la Turquie en 1922 et le traité de Lausanne, près d'1,5 million de réfugiés grecs d'Asie Mineure sont accueillis en Grèce ; beaucoup d'entre eux s'installent dans des camps, à la périphérie d'Athènes (origine des municipalités actuelles de Nea Ionia et Nea Smyrni), ce qui a entraîné une nouvelle croissance urbaine explosive et désordonnée. La vague d'immigration suivante s'est produite après la Seconde Guerre mondiale (au cours de laquelle Athènes a été occupée par les forces allemandes), lorsque la population des régions rurales et insulaires s'installe à Athènes. Une nouvelle croissance rapide et désordonnée se produit, ce qui est à l'origine des problèmes urbains dont souffre la ville aujourd'hui, tels que les problèmes de circulation routière et la pollution.

En septembre 1999, Athènes subit un tremblement de terre qui cause la mort de 143 personnes et endommage des milliers de bâtiments ainsi que certaines pièces exposées au Musée national archéologique. Les grands travaux d'infrastructure réalisés depuis l'entrée de la Grèce dans l'Union européenne, notamment en vue des Jeux olympiques de 2004, ont réussi à atténuer certains problèmes et à améliorer la qualité de vie des Athéniens. Actuellement, la ville est le centre politique, économique et culturel de la Grèce et une destination touristique de grande importance internationale.

Vue du Parthénon.

Administration[modifier | modifier le wikicode]

Quartiers d'Athènes[modifier | modifier le wikicode]

Anafiótika.
Centre-ville d'Athènes.

La municipalité d'Athènes est située au centre de son aire urbaine. Il s'agit du centre politique et économique de l'État grec, et il concentre beaucoup de vestiges archéologiques ainsi que la plupart des attractions touristiques du pays.

La partie centrale la plus ancienne d'Athènes est constituée des quartiers de Pláka et de Monastiráki, juste au nord de l'Acropole. Ce sont des zones pittoresques et touristiques aux rues étroites et irrégulières avec de nombreuses boutiques et hôtels ainsi que des exemples remarquables d'architecture néoclassique. La cathédrale métropolitaine est située dans ce secteur. Dans la partie haute de Pláka se trouve Anafiótika, petit quartier dont les maisons partagent le style typique des îles de la mer Égée.

Les quartiers de Psirí, Thissio et Gazi font également partie du centre-ville et bordent directement l'Acropole et l'Agora antique. Ils sont réputés pour leurs nombreux cafés, leurs salles de divertissement et de musique, leurs galeries d'art et leur vie nocturne animée. Entre Gazi (ancienne usine à gaz transformée en espace d'exposition artistique) et Psirí se trouve le complexe archéologique de Céramique.

Kolonaki, situé au pied du Lycabette, est considéré comme un quartier prestigieux où l'on trouve beaucoup de boutiques et de restaurants de luxe, ainsi que diverses institutions étrangères. Au nord se trouve Exárcheia, quartier étudiant traditionnel (s'y trouvent la faculté de droit et l'université polytechnique) avec une vie culturelle intense et noyau des mouvements contestataires à Athènes. Dans les deux quartiers, vous pourrez admirer des bâtiments néoclassiques et Art nouveau.

Les autres quartiers athéniens sont Pangrati (où se trouve le Stade panathénaïque), Omonia (autour de l'une des plus grandes places de la ville), Mets, Ambelokipi, Metaxourgio, etc.

Aire urbaine[modifier | modifier le wikicode]

Les sept quartiers d'Athènes.

Les communes du nord de l'agglomération sont considérées comme étant des classes supérieures, notamment les plus reculées du centre comme Kifisiá, Penteli ou Ekali. Maroússi abrite le complexe olympique, conçu par Santiago Calatrava, où se sont déroulés les Jeux de 2004.

L'épuisement des zones constructibles a fait déborder, dans son expansion, la zone métropolitaine de la plaine délimitée par les quatre montagnes et la mer. De cette manière, le tissu urbain se poursuit sans interruption vers le nord-est, à travers le col entre le Pentélique et l'Hymette, ce qui fait qu'un quartier est séparé du reste de la ville par ces montagnes. Cette zone s'est encore développée depuis l'implantation de l'aéroport Elefthérios-Venizélos en 2001. Des villes comme Agia Paraskevi, Gerakas ou Peania se trouvent dans cette zone.

Les principales zones industrielles de l'agglomération d'Athènes sont situées dans les communes de l'ouest comme Egaleo, Rentis, Haidari ou Petroupoli, dont la population est par conséquent plus populaire.

Entre Athènes et l'Hymette, à l'est, se trouvent les villes de Zografou, Vyronas et Kaisariani.

Le long du littoral se trouvent plusieurs ports ainsi que des plages répartis entre les municipalités côtières du Pirée, de Paleó Fáliro, Glyfada et Vouliagméni. À l'ouest se trouvent les ports commerciaux et industriels du Pirée, tandis que les zones du sud-est, plus éloignées du centre, sont axées sur les loisirs.

Démographie[modifier | modifier le wikicode]

Au fil des siècles, la population d'Athènes a évolué de manière très irrégulière. Après avoir été l'une des villes les plus importantes de l'Antiquité, elle entre au cours de la période byzantine dans un déclin qui s'accentue sous la domination ottomane. Après avoir été proclamée capitale de l'État grec indépendant en 1834, la population augmente rapidement, partiellement grâce à l'afflux de réfugiés et à l'exode rural. Ces dernières années, l'immigration en provenance des pays voisins tels que l'Albanie a également augmenté. Actuellement, l'aire urbaine d'Athènes concentre plus d'un tiers de la population totale de la Grèce.

Selon le recensement de 2022, la population d'Athènes était d'environ 700 000 habitants et celle de l'agglomération de 3 800 000. Cependant, on estime que la population totale est plus élevée en raison des difficultés rencontrées lors de la réalisation des recensements : certains habitants tels que les Athéniens originaires d'ailleurs retourneraient dans leurs villes natales pour y être recensés. De même, il existe une population immigrée qui n'est pas quantifiée. On estime ainsi que la population de la municipalité d'Athènes serait plutôt de 1 500 000 habitants, celle de son agglomération de 6 000 000 habitants.

Communications et transports[modifier | modifier le wikicode]

Plan schématique du métro d'Athènes (janvier 2014).
Quai central du métro, à la station Agios Dimitrios.
Aéroport international Elefthérios-Venizélos.
Zone portuaire du Pirée.
Métro d'Athènes traversant l'Agora classique.

Athènes est desservie par une variété de modes de transport, formant le plus grand système de transports en Grèce. Son système de transports se compose de nombreuses lignes de bus, des trolleybus dans le centre-ville, un métro, un train de banlieue ainsi qu'un réseau de tramway reliant les banlieues sud au centre-ville.

Transports aériens[modifier | modifier le wikicode]

L'aéroport international Elefthérios-Venizélos est situé près de la ville de Markopoulo, à environ 20 km à l'est d'Athènes.

En 2007, l'aéroport a accueilli 16 538 390 passagers, soit une augmentation de 9,7 % par rapport à l'année précédente, en 2006. Sur les 16 millions de passagers, plus de 5 millions ont emprunté l'aéroport pour des vols intérieurs et près de 11 millions pour des vols internationaux. Au-delà de sa capacité en passagers, l'aéroport ATH a traité un total de 20 294 vols en 2007, soit environ 562 vols par jour.

Transports maritimes[modifier | modifier le wikicode]

Le port du Pirée, situé à 10 km du centre-ville, est l'un des plus importants de la Méditerranée, tant en termes de passagers que de marchandises. Plusieurs ferries partent du Pirée et relient Athènes aux nombreuses îles de la mer Égée. Deux autres ports mineurs de la côte attique, Rafína et Lávrio, sont situés respectivement à l'est et au sud-est d'Athènes.

Métro[modifier | modifier le wikicode]

Le métro d'Athènes, mieux connu sous le nom d'Attikó Metró (grec : Αττικό Mετρό) dessert la totalité de l'aire urbaine athénienne. Bien que sa fonction principale soit le transport, ses stations abritent également des vestiges archéologiques découverts lors de sa construction. Le métro d'Athènes emploie actuellement 387 personnes et se compose de trois lignes : la Verte (ligne 1), exploitée par ISAP, ainsi que la Rouge (ligne 2) et la Bleue (ligne 3) exploitées par Attikó Metró, ces deux dernières lignes ont été construites dans les années 1990 et inaugurées en janvier 2000. Une quatrième ligne est prévue dans le cadre d'un important projet d'extension du métro, et de nouvelles stations devraient apparaître dans les années à venir jusqu'en 2018. Toutes les lignes sont souterraines et sont utilisées quotidiennement par environ 550 000 passagers.

Depuis 2013, les lignes couvrent les itinéraires suivants :

  • Ligne 1 (ISAP) : Pirée-Kifisiá ;
  • Ligne 2 (Attikó Metró) : Anthoupoli-Elliniko, 17,5 km de longueur. La ligne 2 relie les quartiers ouest d'Athènes aux quartiers sud-est en passant par le centre-ville. Elle croisa la ligne Verte (1) aux stations Attica et Omónia Square. Elle croisa le ligne Bleue (3) aux stations Syntagma, Sygrou-Fix et Agios Ioannis ;
  • Ligne 3 (Attikó Metró) : Egaleo-Aéroport Elefthérios-Venizélos.

Tramway[modifier | modifier le wikicode]

  • Tramway : Le tramway comporte deux lignes parallèles reliant le centre (place Sýntagma) à la côte (Paleó Fáliro) avant de se séparer pour suivre le littoral en direction de l'est (Glyfada) ou de l'ouest (Le Pirée) ;
  • Proastiakós : ce train, également de construction récente, relie l'aéroport à la ville de Corinthe, située à 88 km, en passant par la gare centrale d'Athènes.
Trolleybus au Pirée.

Bus[modifier | modifier le wikicode]

  • Bus (principalement exploités par la société ETHEL) et trolleybus (exploités par ILPAP). Il s'agit du plus vaste réseau moderne de bus à gaz d'Europe ;
  • Il existe à Athènes un grand nombre de taxis, environ 17 000 véhicules.

Statistiques des transports publics[modifier | modifier le wikicode]

Selon le rapport réalisé par Moovit en juillet 2017, le temps moyen que les gens passent quotidiennement dans les transports publics à Athènes, par exemple pour aller et revenir du travail, est de 71 minutes, alors que 16 % des passagers y passent plus de 2 heures tous les jours. Le temps d'attente moyen à un arrêt ou une station est de 18 minutes, tandis que 34 % des passagers attendent plus de 20 minutes chaque jour. La distance moyenne que les gens parcourent habituellement en un trajet est de 6,8 km, plus de 12 km pour 13 % des passagers.

Réseau routier[modifier | modifier le wikicode]

Les infrastructures routières ont été considérablement améliorées ces dernières années. La principale voie routière est l'autoroute à péage Attiki Odos, ouverte en 2003, qui traverse l'Attique, reliant l'aéroport (à l'est d'Athènes) à la ville d'Éleusis (à l'ouest) en traversant l'aire urbaine à quelques kilomètres au nord du centre-ville avec des sorties à l'est (Imitós) et à l'ouest (Egaleo) d'Athènes.

Enseignement[modifier | modifier le wikicode]

Bâtiment de l'Académie d'Athènes.
Entrée de la Bibliothèque nationale de Grèce.
Les Propylea, conçus par Theophil Hansen, de l'université d'Athènes.

Situés rue Panepistimíou, l'ancien campus de l'université d'Athènes, la Bibliothèque nationale et l'Académie d'Athènes forment la « Trilogie d'Athènes », construite au milieu du XIXe siècle. La plupart des fonctions de l'université ont été transférées vers un campus beaucoup plus vaste et moderne situé dans la banlieue est de la ville, à Zografou. Le deuxième établissement d'enseignement supérieur de la ville est l'université polytechnique, située rue Patission. C'est ici que, le 17 novembre 1973, plus de 13 étudiants ont été tués et des centaines d'autres blessés à l'intérieur de l'université lors du soulèvement de l'université polytechnique d'Athènes contre la junte des colonels qui a dirigé la nation du 21 avril 1967 au 23 juillet 1974.

Les autres universités publiques athéniennes sont l'université d'économie et de commerce d'Athènes, l'université Panetion, l'université d'agriculture d'Athènes et l'université du Pirée. Il existe dans la ville onze établissements d'enseignement supérieur relevant de l'État, dans leur ordre de fondation : l'École des Beaux-Arts d'Athènes (1837), l'université polytechnique nationale d'Athènes (1837), l'université nationale et capodistrienne d'Athènes (1837), l'université d'agriculture d'Athènes (1920), l'université d'économie d'Athènes (1920), l'université Panetion (1927), l'université du Pirée (1938), l'université des sciences appliquées du Pirée (1976), l'institut d'enseignement technologique d'Athènes (1983), l'université Harokopio (1990), l'École d'enseignement pédagogique et technologique (2002). Il existe également des écoles privées.

Monuments[modifier | modifier le wikicode]

Sites archéologiques[modifier | modifier le wikicode]

L'Arc d'Hadrien, avec l'Acropole en arrière-plan.

Athènes est une ville exceptionnellement riche en sites archéologiques, allant de l'époque archaïque de la Grèce à la domination romaine. Beaucoup d'entre eux sont ouverts au public. Les plus remarquables sont les cinq grands complexes archéologiques situés au centre de la ville :

Il existe toutefois de nombreux autres vestiges archéologiques plus petits disséminés dans toute la ville, fréquemment visibles au niveau de la voie publique. Les plus notables sont :

  • Le Monument de Lysicrate ;
  • Le monument de Philopappos ;
  • L'Aéropage, petite élévation rocheuse face à l'Acropole où se déroulaient les procès à l'époque classique ;
  • La Pnyx, une colline rocheuse près de Philopappos et de l'Acropole où se tenaient les assemblées législatives à l'époque classique, en d'autres termes la Pnyx a été le site du premier parlement démocratique.

Les vestiges mineurs sont très abondants également en ville : restes d'un mur, d'une route et de tombes sur la place Kotzia ; thermes romains dans la rue Amalias, près du jardin national ; restes d'une habitation et de mosaïques dans le jardin national ; coupe verticale de plusieurs couches archéologiques à la station de métro Syntagma, etc. Des travaux de restauration et de rénovation sont constamment effectués.

Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

Les monuments de l'époque médiévale jusqu'au XVIIIe siècle comprennent un grand nombre d'églises byzantines.

  • Le monastère de Kesariani, au pied de l'Hymette, dans la municipalité de Kesariani, à l'extérieur d'Athènes. Il renferme des fresques des XVIe siècle et XVIIe siècle ;
  • Le monastère de Daphní, sur le mont Egaleo, juste à l'extérieur de la municipalité de Haidari, sur le site d'un ancien temple d'Apollon. Déclaré site du patrimoine mondial.

Époque moderne[modifier | modifier le wikicode]

Le Parlement grec, sur la place Sýntagma.
Le Zappéion, palais d'exposition et centre de conférences conçu par Theophil Hansen.

Il existe à Athènes de nombreux exemples d'architecture néoclassique du XIXe siècle et du début du XXe siècle :

  • « Trilogie néoclassique » : trois bâtiments du XIXe siècle (l'Académie, la Bibliothèque nationale et l'université d'Athènes) construits selon les propositions de l'architecte Theophil Hansen. Ils sont situés dans la rue Elefthérios-Venizélos (également appelée Panepistimíou) ;
  • L'Académie de Platon ;
  • La cathédrale métropolitaine, 1862, première construction d'importance après l'indépendance vis-à-vis de la Turquie ;
  • Panagía Gorgo épíkoos, construite sur un ancien temple d'Eileitia ;
  • Pláka ;
  • Anafiótika ;
  • Place Sýntagma, le cœur de l'Athènes moderne, où se trouvent le Parlement et la tombe du Soldat inconnu ;
  • Monastiráki, place où se trouvent un marché coloré ainsi qu'un monastère orthodoxe, qui donne son nom au quartier ;
  • Le port du Pirée ;
  • Gázi, une ancienne usine à gaz reconvertie en espace culturel.

Espaces verts[modifier | modifier le wikicode]

Lac artificiel à Néa Filadélfia.
L'Acropole vue de l'Agora classique.

Parcs et jardins[modifier | modifier le wikicode]

Entrée du jardin national, commandé par la reine Amalia en 1838 et achevé en 1840.
Colline et forêt du Lycabette.

Les principaux sites archéologiques d'Athènes sont intégrés dans des parcs urbains, eux-mêmes reliés entre eux par des promenades piétonnes, qui forment un itinéraire unifié et facile à visiter. Ainsi, l'Acropole et l'Agora classique sont inclus dans un grand espace vert comprenant les collines de Philopappos, Nymfeon et Mouseion et le rocher de l'Aéropage, le tout comprenant d'autres sites archéologiques tels que la Pnyx, le monument de Philopappos, les vestiges de l'Agora ou encore l'ancienne muraille d'Athènes.

Dans le centre-ville se trouve le jardin national, qui date du XIXe siècle. Dans ses environs immédiats se trouvent le Parlement, le temple du Zeus olympien, la rue Hérode Atticus, où sont situées les résidences officielles du président et du premier ministre grec, le bâtiment néoclassique du Zappéion et ses jardins. Les collines de la ville sont de différentes espèces d'arbres, leur donnant davantage l'aspect de petites forêts que de parcs urbains typiques : c'est le cas du Lycabette, du Stréfi ou de l'Arditós.

Le plus grand zoo d'Athènes est le parc zoologique Attique, un zoo privé de 20 hectares situé à Spata, en banlieue. Le zoo abrite environ 2 000 animaux représentant 400 espèces et est ouvert 365 jours par an. D'autres zoos plus réduits peuvent être trouvés dans les jardins ou les parcs publics, notamment dans le jardin national.

Environnement[modifier | modifier le wikicode]

Lac Marathon.

Les montagnes qui encerclent Athènes sont d'importants poumons verts pour la ville et sont utilisés par ses habitants comme des espaces de loisirs. Ces zones bénéficient de différents niveaux de protection, en termes de construction et d'exploitation des ressources naturelles, c'est pourquoi la majeure partie du Parnès est déclarée parc national. Cependant, les constructions illégales et les incendies de forêt (comme ceux survenus en 2007 et 2009) constituent d'importantes menaces pour sa préservation.

À proximité de la zone urbaine se trouvent deux lacs d'intérêt. Le lac Marathon, à plusieurs kilomètres des communes de l'extrême nord de l'aire urbaine, est un réservoir artificiel dont le barrage se distingue par son revêtement en marbre blanc du Pentélique. Le lac Vouliagmeni, quant à lui, est situé à l'extrême sud de la ville, dans la commune du même nom et à quelques mètres de la mer. Une station thermale fonctionne sur ce lac grâce à ces eaux chaudes qui se maintiennent à une température de 24 °C tout au long de l'année.

Le temple d'Héphaïstos est l'un des mieux conservés de la Grèce antique.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

L'église byzantine de Tous les Saints à côté de la stoa d'Attale.
Planétarium d'Athènes.

Archéologie[modifier | modifier le wikicode]

Athènes est un centre de recherche archéologique pour le monde entier. Parmi les institutions nationales les plus importantes figurent l'université d'Athènes, la Société archéologique, plusieurs musées archéologiques dont le Musée national archéologique, le Musée des Cyclades, le Musée épigraphique, le Musée byzantin, ainsi que les musées de l'Agora classique, de l'Acropole, de Céramique (Musée archéologique du Céramique). La ville est également le siège du Démocrite, un laboratoire d'archéométrie, ainsi que d'autorités archéologiques régionales et nationales appartenant au ministère grec de la Culture.

Athènes abrite 17 instituts archéologiques étrangers dont le but est de promouvoir et de faciliter les recherches menées par des scientifiques étrangers. Ainsi, Athènes compte plus d'une douzaine de bibliothèques archéologiques et trois laboratoires spécialisés, elle accueille plusieurs conférences consacrées à l'art, ainsi que des dizaines d'expositions archéologiques organisées chaque années. Des centaines d’universitaires et de chercheurs internationaux de toutes les disciplines de l’archéologie vivent dans la ville.

Musées[modifier | modifier le wikicode]

Les collections archéologiques que l'on peut voir à Athènes se démarquent particulièrement. L'Acropole, l'Agora classique et le Céramique abritent des musées sur place. Il existe néanmoins d'autres musées importants spécialisés dans certaines périodes historiques.

  • Le Musée national archéologique contient la plus grande collection d’objets et d’œuvres d’art grecs anciens au monde, couvrant la période allant du néolithique à la domination romaine. Il expose des objets tels que le masque funéraire d'Agamemnon, le Zeus d'Artémision, des fresques récupérées sur l'île de Santorin ou encore le mécanisme d'Anticythère ;
  • Le Musée de l'Acropole, initialement situé au sommet de la colline elle-même, il a été transféré dans un nouveau bâtiment doté d'un espace d'exposition beaucoup plus grand, inauguré en 2009 ;
  • Le musée de la Ville d'Athènes ;
  • Le musée de l'Agora antique d'Athènes, dans la stoa d'Attale ;
  • Le Musée archéologique du Céramique ;
  • Le musée Benaki compte plus de quarante salles contenant plus de 40 000 œuvres qui couvrent une période allant de l'Antiquité, l'occupation romaine, la période médiévale de Byzance, la chute de Constantinople, l'occupation étrangère et l'indépendance, montrant une vision très complète de l'évolution de l'art grec à travers le temps ;
  • Le musée byzantin et chrétien expose de l'art paléochrétien et byzantin provenant de Grèce, de Turquie et de régions plus lointaines, comme la Syrie ou l'Éthiopie. Il possède l’une des collections les plus importantes au monde dans ce domaine ;
  • Le musée épigraphique ;
  • Le musée d'histoire nationale ;
  • Le musée juif de Grèce décrit l'histoire et la culture de la communauté juive grecque ;
  • Le Musée numismatique abrite une collection de monnaies anciennes et modernes ;
  • Le musée d'Art cycladique est spécialisé dans la sculpture caractéristique des Cyclades au IIe millénaire av. J.-C. ;
  • National Gallery, principale galerie du pays, a rouvert ses portes en 2021 après une rénovation.

Tourisme[modifier | modifier le wikicode]

Athènes est une destination pour les voyageurs depuis l’Antiquité. Au cours de la dernière décennie, les infrastructures et les services se sont améliorés, en partie grâce à sa candidature réussie à l'organisation des Jeux Olympiques de 2004. Le gouvernement grec, avec l'aide de l'UE, a financé de grands projets d'infrastructures, notamment : l'aéroport international Elefthérios-Venizélos, l'expansion du métro d'Athènes et la nouvelle autoroute de l'Attique.

Athènes a été élue troisième meilleure ville européenne à visiter en 2015 par European Best Destination. Plus de 300 000 personnes ont voté.

Art et loisirs[modifier | modifier le wikicode]

Scène installée dans le théâtre d'Hérode Atticus.

Athènes dispose de plusieurs lieux de théâtre, de musique, d'expositions et de spectacles. Il existe plusieurs théâtres en plein air en activité, comme le théâtre de l'Odéon d'Hérode Atticus, situé au pied de l'Acropole, et construit au IIe siècle apr. J.-C., ou les théâtres situés sur les collines du Lycabette et de Philopappos.

L'un des événements les plus importants est le Festival d'Athènes, qui a lieu entre les mois de mai et octobre et comprend des représentations d'opéra, de danse, de théâtre (en particulier du théâtre classique grec) et des concerts. Le théâtre d'Hérode Atticus est l'un des principaux lieux de ce festival, ainsi que de nombreuses autres scènes situées dans la ville, de même que le célèbre théâtre d'Épidaure, qui se trouve à deux heures.

Sports[modifier | modifier le wikicode]

Athènes a une longue tradition de sports et d'événements sportifs, et la ville abrite les clubs sportifs grecs les plus importants ainsi qu'un grand nombre d'installations sportives. La ville a également accueilli des événements sportifs internationaux.

Athènes a accueilli les Jeux olympiques d'été à deux reprises, en 1896 et 2004. À l'occasion des Jeux Olympiques de 2004, la rénovation du stade olympique d'Athènes, qui est le plus grand stade de Grèce, a acquis la réputation d'être l'un des plus beaux stades du monde et l'un des monuments modernes les plus intéressants, et a accueilli deux finales de la Ligue des champions de l'UEFA, en 1994 et 2007. Un autre des stades les plus importants d'Athènes est celui situé au Pirée, le stade Karaïskakis, domicile de l'Olympiacos, qui est également un complexe sportif et de divertissement, accueillant la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1970-1971.

Athènes a accueilli la finale de l'Euroligue à trois reprises, la première en 1985 et la deuxième en 1993, toutes deux au Stade de la Paix et de l'Amitié, mieux connu sous le nom de SEF, un grand stade couvert, et la troisième fois en 2007 dans l'Olympic Indoor Hall. Des événements sportifs dans d'autres disciplines comme l'athlétisme, le volley-ball et le water-polo, entre autres, ont également eu lieu dans différents lieux de la capitale athénienne.

Athènes abrite trois clubs multisports européens : l'Olympiakos, le Panathinaïkos et l'AEK Athènes. En football, l'Olympiakos est l'équipe la plus titrée de l'histoire du football grec, tandis que le Panathinaïkos a atteint la finale de la Ligue des champions en 1971. De son côté, l'AEK Athènes est l'autre membre des grands clubs de football grecs. Ces clubs ont également des équipes de basket-ball ; Le Panathinaïkos et l'Olympiakos font partie des meilleures équipes de basket-ball européen, ayant remporté respectivement l'Euroligue six et trois fois, tandis que l'AEK Athènes a été la première équipe grecque à remporter une compétition internationale.

D'autres clubs notables trouvés dans la ville sont : Athinaïkos, Paniónios, Atromitos, Apollon, Panellinios, Ethnikós, Maroussi BC et Peristéri BC. Les clubs athéniens ont également connu des succès nationaux et internationaux dans d'autres sports.

Olympic Indoor Hall.

La région d'Athènes présente une variété de reliefs, notamment les collines et les montagnes qui s'élèvent autour de la ville. Il convient de noter que la capitale est la seule grande ville d'Europe traversée par une chaîne de montagnes. Quatre chaînes de montagnes s'étendent jusqu'aux limites de la ville et des milliers de mètres de sentiers sillonnent la capitale et les zones voisines, offrant des possibilités d'activités telles que la randonnée et le VTT. Au-delà d'Athènes, autour de la périphérie de l'Attique, vous pourrez pratiquer des activités de plein air telles que le ski, l'escalade, le deltaplane et la planche à voile. De nombreux clubs pratiquent ces sports en plein air, notamment les itinéraires réalisés à Athènes par le Sierra Club, qui réalise environ 4 000 excursions par an dans la région.

Équipes sportives[modifier | modifier le wikicode]

Football[modifier | modifier le wikicode]

  • AEK Athènes FC (créé en 1924, joue en Superleague Elláda) ;
  • Atromitos FC (1923, Superleague Elláda) ;
  • Olympiakós (1925, Superleague Elláda) ;
  • Panathinaïkós (1926, Superleague Elláda) ;
  • Paniónios GSS (1890, Superleague Elláda) ;
  • Apollon Smyrnis (1891, troisième division).

Basket-ball[modifier | modifier le wikicode]

  • AEK Athènes (créé en 1924, joue au championnat de Grèce) ;
  • Olympiakós BC (1931, championnat de Grèce) ;
  • Panathinaïkos (1922, championnat de Grèce) ;
  • Panellinios Athènes (1929, championnat de Grèce) ;
  • Paniónios BC (1929, championnat de Grèce) ;
  • Peristéri BC (1971, championnat de Grèce).

Outre les clubs susmentionnés, à l'intérieur des limites de la municipalité d'Athènes, il existe des clubs présents dans les divisions nationales ou ayant une action notable pendant de courtes périodes : Petralona FC, ledit club de football a été fondé en 1963 ; Attikos FC (Kolonos), club de football fondé en 1919 ; Athinais Kypselis (Kypseli), club de football fondé en 1938 ; Gyziakos (Gyzi), club de basket-ball fondé en 1937 ; et Aetos BC (Agios Panteleimonas), club de basket-ball club fondé en 1992. Un autre club sportif important à Athènes est le Club de Tennis d'Athènes, fondé en 1895, avec une offre importante pour le tennis grec.

Jeux olympiques[modifier | modifier le wikicode]

Jeux olympiques de 1896[modifier | modifier le wikicode]

Article détaillé : Jeux olympiques de 1896.

Affiche pour les Jeux olympiques de 1896.
Stade panathénaïque, arrivée de Spyrídon Loúis, vainqueur du marathon.

En 1896, les premiers Jeux Olympiques modernes furent créés par le Français Pierre de Coubertin. Grâce à son effort, Athènes a pu les accueillir. En 1896, la ville comptait 123 000 habitants et l'événement a contribué à renforcer sa renommée à l'international. Les sites les plus importants qui ont accueilli ces Jeux Olympiques étaient le stade panathénaïque et le Zappéion. Le panathénaïque est une réplique d'un stade antique. Construit entièrement en marbre blanc provenant du Pentélique, le même matériau utilisé pour la construction du Parthénon, il abrite une capacité de 45 000 spectateurs.

Jeux olympiques de 2004[modifier | modifier le wikicode]

Compétition de tir à l'arc au stade panathénaïque lors des Jeux olympiques de 2004.

Athènes a réussi à accueillir les Jeux olympiques de 2004 après avoir échoué à organiser ceux de 1996, battue par la candidature de la ville américaine d'Atlanta. Ce devait être la deuxième fois qu'Athènes accueillait les Jeux, après avoir accueilli les premiers Jeux Olympiques modernes en 1896. Après l'échec de la tentative en 1990 d'accueillir les jeux de 1996, un an plus tard, en 1997, la candidature d'Athènes s'est radicalement améliorée, dépassant ainsi la candidature de Rome au dernier tour de scrutin, qui a été rejetée par 66 voix contre 41 après avoir déjà éliminé au tour précédent les villes de Buenos Aires, Stockholm et Le Cap.

Au cours des trois premières années de préparation, le Comité international olympique a exprimé son inquiétude quant à la lenteur des travaux de construction de certains des nouveaux sites olympiques. En 2000, la présidente du comité d'organisation a été remplacée par Gianna Angelopoulos-Daskalaki. À partir de ce moment, les préparatifs se sont poursuivis à un rythme très accéléré, presque frénétique.

Bien que les coûts élevés soient estimés à 1,5 million de dollars américains et ont été critiquées, ils ont permis à Athènes de devenir plus fonctionnelle abritant des technologies plus modernes, tant en matière de transport que d'urbanisme. Certaines des meilleures installations sportives du monde ont été créées dans la ville, toutes les installations étaient prêtes à accueillir plus de 10 000 athlètes de 202 pays.

Les Jeux de 2004 ont été un énorme succès, salués pour leur sécurité et leur bon fonctionnement, avec seulement quelques visiteurs signalant des problèmes liés à l'hébergement. Les Jeux Olympiques de 2004 ont été décrits par le président du CIO comme des jeux de rêve inoubliables. Au total, plus de 3,5 millions de billets ont été vendus, soit plus que n'importe quel autre Jeux olympiques, à l'exception de ceux de Sydney (où plus de 5 millions de billets avaient été vendus en 2000).

En 2008, il a été rapporté que la plupart des sites olympiques étaient tombés en ruine : selon ces rapports, 21 des 22 installations construites pour les jeux avaient été abandonnées, certaines d'entre elles occupées par des squats illégaux, et avec une série de problèmes connexes de vandalisme, des graffitis ou de détritus. En raison de cette situation, le gouvernement grec a créé une société appelée Olympic Properties SA, chargée de superviser la gestion, le développement et la reconversion des installations post-olympiques, dont certaines seront ou ont déjà été vendues au secteur privé, d'autres installations sont également encore utilisées depuis les Jeux Olympiques, ou certaines ont été converties à des fins commerciales ou modifiées pour d'autres sports. Des concerts et des spectacles théâtraux comme ceux de la compagnie Cirque du Soleil ont récemment eu lieu dans ces complexes.

Infrastructures[modifier | modifier le wikicode]

  • Stade panathénaïque, en marbre blanc, construit en 1895 pour les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, à l'emplacement même de l'ancien stade antique ;
  • Complexe sportif olympique d'Athènes, dans la municipalité de Maroússi.

Jumelages[modifier | modifier le wikicode]

Athènes est jumelée avec les villes suivantes :

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]

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