Empire byzantin

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche
Empire byzantin
(la) Imperium Romanum (pars orientalis)
(grc) Βασιλεία Ῥωμαίων
395 - 1453
Drapeau Blason
Drapeau Blason
Évolution de l'Empire byzantin (en rose).
Évolution de l'Empire byzantin (en rose).
Informations générales
Capitale Constantinople
Langue Latin
Grec (à partir de 620)
Monnaie Monnaie scyphate
Religion Christianisme orthodoxe
Démographie et superficie
Population 300 : env. 17 000 000 habitants
565 : env. 19 000 000 habitants
775 : env. 7 000 000 habitants
1143 : env. 10 000 000 habitants
1320 : env. 2 000 000 habitants
Superficie 300 : 2 400 000 km2
775 : 1 050 000 km2
1 143 : 650 000 km2
1 320 : 420 000 km2
1 450 : 22 000 km2
voir modèle • modifier

L'Empire byzantin, aussi appelé Empire romain d'Orient, est un empire qui a existé pendant plus d'un millénaire, de 395 à 1453. Pendant tout le Moyen Âge, il est l'héritier de la culture romaine antique.

En 395, à la mort de l'empereur Théodose Ier, l'Empire romain est alors partagé en deux parties entre ses fils : l'Empire romain d'Occident, qui disparaît en 476, et l'Empire romain d'Orient qui se maintient jusqu'en 1453 (jusqu'à la prise de Constantinople par l'Empire ottoman).

L'Empire byzantin fut un empire chrétien, et, plus précisément, après le schisme de l'Église romaine de 1054 (séparation religieuse entre les chrétiens d'Orient et d'Occident), de confession orthodoxe (par opposition au catholicisme). Soumis à la pression de nombreux peuples extérieurs, les Perses Sassanides, les Bulgares, les Arabes, les Turcs Seldjoukides puis les Turcs Ottomans, sans compter les chrétiens d'Occident, l'Empire a eu une extension variable. Par deux fois, au VIe siècle avec Justinien et au XIe siècle avec Basile II, l'Empire atteint sa taille maximale. Pendant plusieurs siècles, il a possédé les Balkans, en Europe, et l'Anatolie (actuelle Turquie), sur lesquels il a exercé une grande influence. Il a duré plus de mille ans.

De Rome à Byzance[modifier | modifier le wikicode]

L'Empire byzantin à son apogée, en 555.

Dès 282 apr. J-C, conscient que l'immensité de l'Empire romain rendait sa défense difficile face aux attaques des peuples germaniques et des Perses sassanides, l'empereur Dioclétien divise l'Empire. Il se réserve la partie orientale (avec pour capitale Nicomédie) et confie la partie occidentale à un collègue Maximien. L'empereur Constantin Ier rétablit l'unité impériale en 325, mais il décide de quitter Rome et transporte, en 330, la capitale de l'Empire à Byzance (qui devient alors Constantinople). En 395, à la suite d'un nouveau et définitif partage de l'Empire romain, Constantinople devient la capitale de l'Empire romain d'Orient (ou Empire byzantin).

Chute de l'Empire d'Occident[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Déclin de la Rome antique.

Au Ve siècle, l'Empire byzantin s'étend sur les Balkans au sud du Danube, l'Asie mineure, le Nord de la Mésopotamie, la Syrie, la Palestine, l'Égypte et la côte de la Libye. Par des concessions financières, l'Empire parvient à détourner les migrations des Goths vers l'Occident et évite ainsi la submersion. Il en est de même au milieu du Ve siècle avec les attaques des Huns commandés par Attila. Depuis 392, le christianisme est la seule religion autorisée dans l'Empire romain. L'Empire byzantin est alors en proie à des divisions religieuses entre chrétiens. Les ariens, les nestoriens et les monophysites contestent la doctrine chrétienne officielle. Bien que condamnés par différents conciles, ces mouvements religieux gardent des adeptes et cela accentue la séparation entre chrétiens d'Orient (encadrés par un clergé soumis à l'empereur par l'intermédiaire du Patriarche de Constantinople) et chrétiens d'Occident (où le clergé est progressivement soumis à l'autorité du pape-évêque de Rome).

Les conquêtes de Justinien Ier[modifier | modifier le wikicode]

Carte des conquêtes de Justinien (en orange).
Articles à lire : Justinien Ier et Bélisaire.

Au VIe siècle, l'empereur Justinien Ier tente de reconstituer l'Empire romain tel qu'il était quatre siècles auparavant. Son général Bélisaire parvient à conquérir l'Italie, l'Afrique du Nord et le sud de l'Espagne, mais la plus grande partie de l'Espagne des Wisigoths, la Gaule des Francs et le nord de l'Italie des Ostrogoths lui échappent. Les interventions de l'empereur dans le domaine religieux (ce que l'on appelle le césaropapisme) créent des conflits avec la papauté.

Rapidement, une partie des conquêtes sont perdues. L'Italie est conquise par les Lombards, un peuple germanique. Puis au début du VIIe siècle, les Avars menacent la frontière du Danube. Des tribus slaves s'introduisent dans les Balkans. De 610 à 641, l'empire est dirigé par Héraclius. Il parvient à reprendre aux Perses sassanides la Syrie et la Palestine. Mais, cette reconquête est rapidement perdue par l'invasion arabe qui, de 632 à 646, submerge la Syrie, la Palestine, l'Arménie, la Mésopotamie et l'Égypte. En 671/674, les Arabes assiègent sans succès Constantinople. C'est à cette époque que l'Empire byzantin abandonne une partie de son héritage romain. Le grec devient la langue administrative en évinçant le latin. L'empereur (Imperator) prend le titre grec de roi (basileus). Occupés à défendre l'Orient où ils sont menacés, les Byzantins renoncent à reconstituer l'Empire romain.

De la crise iconoclaste à la puissance macédonienne[modifier | modifier le wikicode]

Art religieux byzantin avant la crise iconoclaste.

En 717, un général d'origine syrienne, Léon, s'empare du pouvoir et prend le nom de Léon III. Il met ainsi fin à vingt années de troubles politiques (il y eut 6 empereurs détrônés entre 695 et 716). En 717-718, il bat les Arabes qui sont une nouvelle fois parvenus aux portes de Constantinople et leur reprend la partie ouest de l'Asie mineure.

En 726, l'empereur Léon III déclenche la querelle des images : c'est la crise iconoclaste. Cette grave crise religieuse va durer un siècle (règnes de Constantin V, de Léon IV, de l'impératrice Irène, de Léon V l'Arménien, de Michel le Bègue et de Théophile). Les moines chrétiens de l'Empire sont partisans du culte des images saintes appelées icônes, qui leur procure une grande influence sur les fidèles et leur apporte des richesses. Inquiets de la puissance des moines, les empereurs décident de lutter contre l'idolâtrie. Ils prennent des mesures iconoclastes. Les persécutions sont violentes contre leurs adversaires, les iconodules. La crise prend fin en 843, avec le Concile de Nicée qui autorise le culte des images. Cette crise religieuse interne aux chrétiens d'Orient éloigna ceux-ci des chrétiens d'Occident qui condamnent les iconoclastes.

Aux VIIIe et IXe siècles, la menace des arabo-musulmans se fait moins forte, bien qu'ils s'emparent de la Crète et de la Sicile, jusque-là territoires byzantins. Cependant, au Nord, les Bulgares deviennent hostiles et l'empereur Nicéphore Ier meurt en les combattant en 811. Mais vers 860, les Bulgares se convertissent au christianisme dans sa version byzantine.

En 800, à Rome, le pape couronne Charlemagne comme empereur d'Occident. C'est la fin de l'espoir, devenu bien mince au cours des derniers siècles, de la réunification politique du monde chrétien. Désormais, Occident et Orient sont bien séparés. L'Empire byzantin se débat d'ailleurs dans des querelles politiques. De nombreux coups d'État renversent les empereurs. En 797, l'impératrice Irène qui gouverne depuis 780, renverse et fait mutiler son fils Constantin VI devenu majeur. Elle est elle-même renversée en 802, par Nicéphore Ier. En 813 puis en 820, il y a de nouveaux renversements d'empereur. De 820 à 867, trois empereurs de la dynastie amorienne se succèdent. Mais en 867, Basile, un soldat né en Macédoine, renverse la dynastie et prend le pouvoir sous le nom de Basile Ier.

L'Empire byzantin en 1025 à la mort de Basile II

Basile fonde la dynastie macédonienne. La stabilité du pouvoir est alors assurée pour près de deux cents ans et sera renversée en 1057 par Isaac Comnène. Byzance connaît alors une nouvelle puissance. L'Empire profite des difficultés survenues dans le monde musulman. En effet, les califes abbassides perdent l'Afrique du Nord et l'Égypte, qui passent sous l'autorité de la dynastie Fatimide, et doivent affronter les envahisseurs Turcs Seldjoukides. Basile Ier reprend pied en Italie du Sud. Ses successeurs reprennent la Mésopotamie, l'Arménie, la Cilicie, la Syrie et échouent de peu à conquérir Jérusalem en 975. Mais c'est Basile II, qui règne de 976 à 1025, qui va porter la puissance de l'Empire à son plus haut niveau. Il lutte efficacement contre les Bulgares qui, vaincus cruellement en 1014, sont incorporés à l'Empire byzantin. L'influence byzantine s'étend à la Russie de Kiev, jusque-là hostile, dont le prince Vladimir se convertit au christianisme en 988.

En 1054, a lieu la rupture religieuse entre les chrétiens d'Orient et ceux d'Occident. C'est le schisme qui donne officiellement naissance à l'Église orthodoxe. Les divergences religieuses étaient anciennes (voir plus haut), et s'envenimaient continuellement, mais c'est l'affrontement de deux personnalités, le représentant du pape Léon IX et Michel Cérulaire, le patriarche de Constantinople, qui provoque la rupture définitive par une excommunication respective. Désormais, la plus grande partie des chrétiens orientaux de l'Empire byzantin refusent de reconnaître l'autorité du pape et se rangent sous celle du patriarche de Constantinople.

Difficultés du XIe au XIIIe siècles[modifier | modifier le wikicode]

En 1057, la dynastie des Comnènes arrive au pouvoir. Mais la Cour impériale et l'armée se disputent la direction des affaires. Cette querelle provoque de nombreux coups d'État (il y aura neuf empereurs entre 1057 et 1081). Pendant cette période, les Turcs Seldjoukides, qui s'imposent au calife de Bagdad, s'emparent de la plus grande partie de l'Asie mineure. Les Normands, qui progressent en mer Méditerranée, s'installent dans le sud de l'Italie et menacent l'Épire, territoire byzantin dans les Balkans.

En 1081, le parti militaire l'emporte avec Alexis Ier Comnène. Il oblige les Normands à renoncer à l'Épire, il bat en 1091 les Petchenègues qui menaçaient la frontière danubienne et il tente de reprendre la conquête de l'Asie mineure. Cependant, en 1097, les chevaliers venus de l'Occident chrétien traversent l'Empire byzantin. Ils sont mobilisés dans la première croisade et sont en marche pour délivrer Jérusalem qui, depuis quatre siècles, est en territoire musulman. Les relations sont très difficiles entre Byzantins et Occidentaux. Les Byzantins avaient espoir de récupérer des territoires qui leur avaient appartenu. Mais les Croisés ne font la guerre que pour leurs propres intérêts et se partageront les territoires conquis sur les musulmans. Les Occidentaux occupant provisoirement les Turcs, les Byzantins rétablissent leur autorité dans les Balkans. Les Petchenègues sont définitivement battus et les Serbes doivent accepter la suzeraineté byzantine. En Asie, les Byzantins s'emparent du royaume chrétien de Petite Arménie (1137). Cependant, en 1176, les Turcs battent les Byzantins qui doivent renoncer définitivement à l'Asie mineure.

L'éclatement de l'Empire byzantin après la quatrième croisade

Après la mort de Manuel Ier Comnène en 1180, les luttes politiques reprennent à Constantinople. Les membres de la famille Comnène se disputent le pouvoir, revendiqué aussi par des cousins, la famille Ange (dynastie qui règne sur l'empire de 1185 à 1204). Profitant de l'instabilité politique, les Serbes des Balkans et les Bulgares constituent des principautés indépendantes des Byzantins. Les Vénitiens dont les marchands installés à Constantinople ont été massacrés en 1182 souhaitent s'emparer du pouvoir afin de protéger leurs intérêts commerciaux.

En 1203, malgré les protestations du pape Innocent III, les Vénitiens forcent les grands seigneurs occidentaux, chefs de la quatrième croisade à intervenir dans les querelles familiales de la dynastie des Anges. La ville est prise par les Croisés en juillet 1203. Mais la population se révolte contre l'empereur protégé des Latins (Occidentaux). Les Croisés doivent de nouveau intervenir en avril 1204. La ville est livrée aux massacres et au pillage. Les Latins se partagent l'Empire byzantin. Un Empire latin de Constantinople est créé, mais aussi le royaume de Thessalonique, le duché d'Athènes, la principauté de Morée, nouveaux États dirigés par des Occidentaux. Les Byzantins arrivent cependant à se maintenir en Asie dans l'empire de Nicée, dans l'empire de Trébizonde et en Europe dans le despotat d'Épire. La quatrième croisade porte ainsi un coup mortel à l'Empire byzantin.

À partir de l'empire de Nicée, la famille Ducas parvient rapidement à reconquérir les territoires en Europe et en Asie. En 1261, Michel VIII Paléologue reprend Constantinople. Il fonde alors la dernière dynastie impériale.

La fin de l'Empire byzantin[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Chute de Constantinople.

En 1261, l'Empire byzantin est réduit au Nord-Ouest de l'Asie mineure, à la Thrace, à une partie de la Macédoine, à l'Épire et à quelques villes du Péloponnèse, encore dirigées par le despotat de Morée. L'Empire est ruiné. L'armée byzantine, composée de nombreux mercenaires mal payés, est peu sûre. Les empereurs Paléologues tentent à plusieurs reprises de se rapprocher de l'Occident. Ils proposent l'union des deux chrétientés. Mais la population byzantine et le clergé orthodoxe refusent violemment cette politique. Les empereurs tentent de tirer profit des rivalités entre Occidentaux ; ils favorisent les Génois aux dépens des Vénitiens ; en Italie du Sud, ils soutiennent la mainmise des Aragonais alliés du pape contre les tentatives françaises de Charles d'Anjou pour s'emparer de Naples.

L'extension de l'Empire byzantin en 1400.

L'empire est progressivement amputé de nombreux territoires. Au début du XIVe siècle, les Serbes constituent un vaste État aux dépens des Byzantins. Le danger le plus grave est cependant en Asie. Les Turcs ottomans, récemment convertis à l'islam, commencent un vaste mouvement d'expansion territoriale. En 1326, ils s'installent à Brousse, en Asie mineure ; en 1331, ils s'emparent de Nicée. En 1353, ils prennent pied en Europe et en 1389, ils écrasent les Serbes à la bataille de Kosovo. En 1396, une armée occidentale de secours est battue par les Turcs. Ceux-ci, en 1422, assiègent Constantinople et, en 1430, s'emparent de la Thessalonique.

L'empereur Jean VIII Paléologue (1425-1448) tente vainement d'obtenir un secours efficace des Occidentaux. Il ne fait qu'attiser la fureur des Ottomans. En 1444, une timide tentative occidentale de secours échoue. Ce sera la dernière. Le 29 mai 1453, Constantin XI, le dernier empereur byzantin, meurt en défendant Constantinople contre l'assaut final des Turcs du sultan Méhémet II : c'est la chute de Constantinople. Les Turcs s'emparent des restes de l'Empire byzantin dans les années qui suivent (1460 pour le despotat de Morée, 1461 pour l'Empire de Trébizonde, 1475 pour la principauté de Théodoros et 1479 pour le despotat d'Épire.

L'empereur[modifier | modifier le wikicode]

Articles à lire : Basileus et Liste des empereurs byzantins.

L'empereur jouait un rôle aussi pratique que symbolique. En effet, outre la totalité des pouvoirs dont il jouissait, l'empereur, qui à partir de 641 est désigné par le titre hellénique de basileus, est considéré comme étant le « lieutenant de Dieu sur terre ». Pour confirmer le caractère divin et sacré, l'empereur est couronné par le patriarche de Constantinople, généralement dans la grande basilique Sainte-Sophie, et porte la couronne, le sceptre, les chausses rouges (les kampagia) et est protégé par la garde impériale, la garde varangienne. À son couronnement, l'empereur passe devant la foule qui l'acclame — pour susciter l'enthousiasme chez le peuple, les soldats jetaient généralement des pièces d'or dans la foule — et est béni par le patriarche.

Cependant, l'empereur est un poste instable et convoité. Le basileus est en effet proie des complots, des révoltes populaires et des mutineries de l'armée ; et les coups d'État ne sont pas rares. Parmi les quatre-vingt-huit empereurs byzantins, vingt-neuf d'entre eux ont effectivement péri violemment ; et les mutilations, quand ce n'était pas la mort, étaient courantes chez les empereurs détrônés. Mais, dans une grande partie des cas, les empereurs étaient simplement exilés ou emprisonnés ; et ils rechaussaient parfois les kampagia pourpres plus tard, à l'image de Jean V Paléologue qui, renversé successivement par son genre, son fils et son petit-fils, a su récupérer sa couronne à chaque fois et la détenait encore à sa mort. D'autres, comme Justinien II, se sont faits mettre des prothèses pour masquer leurs mutilations ; Justinien II s'est mis une prothèse d'or pour cacher son nez coupé.

Certains empereurs byzantins ont pourtant été très populaires, tel Basile II qui a sauvé son peuple de la menace bulgare, ou encore Manuel II Paléologue, qui a fait de nombreux voyages en Occident pour chercher de l'aide — aide qui ne viendra pas. Le dernier empereur byzantin, Constantin XI Paléologue, était très apprécié par les ultimes sujets de l'Empire. Après la chute de Constantinople, le sultan ottoman Mehmed II fait des « Romains » un milet, un peuple sous son autorité. Mehmed II en effet, dont la mère était byzantine, se considère comme le successeur des empereurs byzantins et, tout comme ces derniers, il nomme le patriarche de Constantinople, Georges Scholarios. Néanmoins, cette volonté de poursuivre l'Empire romain d'Orient dans l'Empire ottoman ne se maintiendra pas.

Pour compléter sur les Byzantins[modifier | modifier le wikicode]

Images sur l'Empire byzantin Vikidia possède une catégorie d’images sur l'Empire byzantin.
Article mis en lumière la semaine du 18 février 2019, la semaine du 27 septembre 2021.
Pays ou organisation internationale mis en lumière le mois de janvier 2022.

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Empire byzantin de Wikipédia.
Mosaïque de l'Empereur Justinien.jpg Portail de l'Empire byzantin —  Tous les articles sur l'Empire byzantin.