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Albanie
| République d’Albanie | |
|---|---|
| (sq) Republika e Shqipërisë | |
 |
 |
| Drapeau | Blason |
| Devise | Ti Shqipëri,
më jep nder, më jep emrin shqipëtar |
| Hymne national | (sq) Hymni i Flamurit (« L'Hymne au Drapeau ») |
| Fête nationale | 28 novembre |
| Localisation | |
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| Géographie | |
| Capitale | Tirana |
| Superficie | 28 748 km2 |
| Rang | Classé 139 |
| Eau | 4,7 % |
| Pays frontaliers |  Grèce Kosovo Macédoine du Nord Monténégro |
| Fuseau horaire | UTC+1 |
| Démographie | |
| Population (2023) | 2 761 785 habitants |
| Rang | Classé 138 |
| Densité | 96 habitants/km2 |
| Gentilé | Albanais |
| Langue(s) officielle(s) | Albanais |
| Politique et fonctionnement | |
| Statut politique | République |
| Formation | Indépendance de l'Empire ottoman |
| Date | 28 novembre 1912 |
| Type de gouvernement | République parlementaire |
| Président | Bajram Begaj |
| Premier ministre | Edi Rama |
| Monnaie | Lek |
| Domaine Internet | .al |
| Indicatif téléphonique | +355 |
| Économie | |
| Indice de développement humain (IDH) | 0,800 |
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L'Albanie (en albanais : Shqipëria, historiquement Arbëria), officiellement la République d'Albanie (albanais : Republika e Shqipërisë) est un État situé dans la péninsule balkanique. Il borde le Monténégro au nord, le Kosovo au nord-est, la Macédoine du Nord à l'est et la Grèce au sud. Son littoral débouche sur les mers Adriatique et Ionienne. Le pays, dans sa superficie de 28 756 km², compte une population d'environ 2,750 millions d'habitants.
Berceau de la civilisation illyrienne, elle est unie au royaume d'Épire par Pyrrhus, connaît l'ancienne colonisation grecque sur la côte et, à l'époque classique, intègre l'Empire romain, devenant l'un des principaux centres culturels et religieux de l'Empire byzantin en 1190. Envahie par la suite par les barbares (Slaves, Avars, Bulgares), elle connaît la pénétration militaire et commerciale de la république de Venise. Au Moyen Âge, la bataille de Kosovo Polje (1389) amène en Albanie les Turcs ottomans qui, initialement contenus par la Ligue de Lezha, créée en 1444 par Georges Kastrioti, dit « Scanderbeg », finissent par l'emporter après la mort du héros, en 1467. L'Albanie est alors divisée en petites principautés autonomes soumises à la souveraineté de l'Empire ottoman pendant quatre siècles et demi.
Au XIXe siècle, les révoltes populaires pour l'indépendance se multiplient, parmi lesquelles se distingue celle de l'Épire, qui parvient à devenir de facto indépendante (1820-1822). La Ligue de Prizren (1878) promeut l'idée d'un État-nation albanais, notamment pour défendre les frontières contre les pressions serbe et grecque, et établit l'alphabet albanais moderne. Le 28 novembre 1912, elle déclare son indépendance des Turcs, reconnue plus tard par le traité de Londres en 1913, année de naissance du premier gouvernement provisoire albanais au milieu des guerres balkaniques, le royaume d'Albanie. Devenue brièvement un protectorat italien à la fin de la Première Guerre mondiale, elle est de nouveau occupée et annexée au royaume d'Italie en 1939. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Albanie s'agrandit, incluant les territoires du nord-ouest peuplés d'Albanais qui avaient été laissés au-delà des frontières de l'État. De 1944 à 1990, l'Albanie est un État communiste extrêmement isolationniste, stalinien et anti-révisionniste. Depuis 1998, l'Albanie est une république parlementaire.
L'Albanie est membre des Nations Unies, de l'OTAN, de l'OSCE, du Conseil de l'Europe, de l'Organisation mondiale du commerce et membre fondateur de l'Union pour la Méditerranée. Depuis le 24 juin 2014, l'Albanie est candidate officielle à l'Union européenne, après avoir officiellement demandé son adhésion à l'UE le 28 avril 2009. Les réformes du libre marché ont ouvert le pays aux investissements étrangers, notamment dans le développement de l'énergie et les infrastructures de transport. Elle fait partie des pays émergents d'Europe et, grâce à ses nombreuses beautés historiques et naturelles, parmi les nouvelles destinations touristiques de la péninsule balkanique et du bassin méditerranéen.
Outre la capitale Tirana, les autres grandes villes sont : Durrës, Vlora, Scutari et Gjirokastër. L'albanais est la langue officielle de la République. Les Albanais s'appellent dans leur langue Shqiptarë.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
L'Albanie est entourée par le Monténégro et la Serbie au nord, la Macédoine à l'est et la Grèce au sud. La frontière la plus longue du pays est avec la Grèce, avec 282 kilomètres de frontières. Elle est située en face du Sud de l'Italie.
Le pays est montagneux, son territoire est difficilement accessible. Le point culminant du pays est le mont Korab, à 2 764 mètres d'altitude. L'Albanie possède plusieurs lacs dont le plus grand est le lac de Skadar, long de 530 km2 et partagé avec le Monténégro. Les plaines du pays se trouvent à l'ouest, au bord de la mer Méditerranée.
Le plus grand port du pays est Durrës. Sa seule île est celle de Sazan. Le pays a un climat méditerranéen.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
L'Albanie a fait partie de nombreux États comme l'Empire romain, l'Empire byzantin et l'Empire ottoman, qui a apporté l'islam dans le pays.
L'Empire ottoman, affaibli par les guerres balkaniques du début du XXe siècle, doit accorder l'indépendance à l'Albanie en 1912, qui devient un royaume.
Le pays est envahi deux fois par l'Italie : de 1916 à 1920 et pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Albanie devient un pays communiste refermé sur lui-même et dirigé par des dictateurs dont le plus célèbre, resté au pouvoir de 1945 à 1985, est Enver Hoxha.
La chute de l'URSS, du « rideau de fer » et la fin de la guerre froide provoquent une démocratisation et une ouverture du pays sur l'extérieur à partir de 1990. Le chômage est alors de 40 % et le pays est encore sous-développé et pauvre. L'immigration clandestine, des trafics (armes, drogues, etc.) et des mafias se développent.
Politique[modifier | modifier le wikicode]
Actuellement, l’Albanie est une république parlementaire.
Le président (Ilir Meta depuis le 24 juillet 2017) est élu à l’Assemblée de la République pour cinq ans. Son rôle est de commander l’armée, de veiller à ce que chacun respecte la loi, il nomme le Premier ministre (Edi Rama depuis 2013) et les ministres, qui proposent et promulguent les lois. Le président a aussi pour rôle de contrôler le Haut conseil de justice.
Le pouvoir législatif est confié à un Parlement unicaméral (à une chambre : l’Assemblée de la République de 140 députés (100 élus, 40 nommés) pour quatre ans. Les députés votent les lois, contrôlent la politique étrangère, peuvent déclarer la guerre et signent ou annulent les traités internationaux. Les lois votées peuvent être annulées par la Cour constitutionnelle (9 juges nommés par l’Assemblée).
L’Albanie est divisée en préfectures, dirigées par des préfets nommés par les ministres. Les préfectures sont divisées en districts dirigés par un conseil élu qui nomme le gouverneur. Les districts sont divisés en villes, dirigées par un maire élu et un conseil municipal.
Partis politiques[modifier | modifier le wikicode]
- Alliance démocrate
- Mouvement socialiste pour l’intégration
- Parti de la démocratie sociale (social démocrate, centre-gauche)
- Parti démocrate-chrétien (centre-droit)
- Parti démocrate (centre, conservateur, libérale économique et pour le fédéralisme européen)
- Parti républicain (conservateur)
- Parti social démocrate (social démocrate, de gauche)
- Parti socialiste (de gauche)
- Union libéral Démocrate
- Front national (héritier du Balli Kombëtar)
- Nouveau parti démocrate (conservateur)
- Parti communiste (extrême-gauche, stalinien) : il se revendique de la pensée d’Enver Hoxha et, pour l’instant, il essaye de redorer son image dans la société albanaise.
- Parti de l’Union pour les droits de l’homme : il prend surtout la défense des minorités grecques
- Parti de la justice et de l’intégration : soutient les minorités
- Parti du redressement national (islamiste)
- Parti du Mouvement de la Légalité (monarchiste) : il demande la restauration de la monarchie constitutionnelle au profit du roi de jure (c’est-à-dire qu’il aurait du régner si son ancêtre n’avait pas été détrôné) Léka II, fils de Léka Ier lui-même fils de Zog Ier. Le parti combat avec virulence le communisme (par exemple, il veut abolir le Parti communiste…), il demande un dédommagement pour les victimes de l’ancienne dictature stalinienne. Il est pour la propriété privée, pour la liberté de religion, il veut favoriser la tolérance religieuse, veille à ce que la laïcité ne soit pas détournée par des athées comme ce fut le cas sous Enver Hoxha, il est pour les droits des minorités ethniques, pour la valorisation des symboles nationaux (drapeau, hymne national). Il défend la solidarité, le droit au travail, l’aide les anciens prisonniers du communisme à revivre, la protection de la nature, la lutte contre les drogues et l’alcoolisme, le travail pour tous, la santé gratuite, la protection au travailleur, la famille, l’interdiction du mariage homosexuel.
- Parti du mouvement monarchiste démocrate (monarchiste) : soutient également le roi de jure Léka II.
- Mouvement pour le développement national (monarchiste) : fondé par Léka Ier. Son but est de fusionner les deux autres mouvements royalistes.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Source[modifier | modifier le wikicode]
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