Histoire des États-Unis

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche

Les États-Unis sont devenus indépendants en 1776. À l'origine ce n'était que 13 colonies sur la côte Atlantique. Depuis, le pays a beaucoup grandi, d'abord en 1803, puis au fur et à mesure des nouveaux états.

Les colonies anglaises en Amérique[modifier | modifier le wikicode]

Entre 1607 et 1732, treize colonies anglaises sont fondées en Amérique. Ces colonies sont prospères mais Londres, qui manque d'argent impose des taxes sur des produits très courants : rhum, café, textile, sucre. Les Américains mécontents refusent d'acheter les marchandises anglaises.

Pour en savoir plus, lis l’article : Colonies anglaises d'Amérique du Nord.

La guerre d'indépendance[modifier | modifier le wikicode]

Signature de la Déclaration d'Indépendance.

En 1773, les habitants de Boston jettent à la mer une cargaison de thé. Cet épisode marque la rupture avec le Royaume-Uni. La guerre d'Indépendance éclate en 1775. L'indépendance est proclamée le 4 juillet 1776 par le Congrès continental. Cette date est commémorée chaque année par des feux d'artifices et des fêtes. Ensuite commence une guerre d'indépendance longue de 8 ans contre les Britanniques.En 1777, ils reçoivent l'aide de la France. En 1779, ils reçoivent l'aide de l'Espagne. En 1781, à la bataille de Yorktown, les Américains gagnent définitivement la guerre. En 1783, au traité de Paris, l'Angleterre reconnaît définitivement les États-Unis comme un pays indépendant.

Pour en savoir plus, lis l’article : Guerre d'indépendance américaine.

La constitution de 1787[modifier | modifier le wikicode]

De 1776 à 1787 les États-Unis étaient formés de 13 états plutôt séparés les uns des autres avec peu de pouvoir centralisé ce qui provoqua vite de nombreuses révoltes. En 1787 les états décidèrent de faire une réunion à Philadelphie en Pennsylvanie pour faire une constitution. Des délégués des 13 états sont envoyés. À la fin de la réunion qui dura presque tout l'été, les délégués avaient écrit ce qui allait devenir la constitution des États-Unis.

Pour en savoir plus, lis l’article : Constitution américaine de 1787.

La conquête de l'Ouest[modifier | modifier le wikicode]

Le territoire américain s’agrandit rapidement en direction de l’ouest. D'abord en 1803 quand Thomas Jefferson acheta une grande partie de ce qu'est aujourd'hui le territoire américain à Napoléon Bonaparte empereur de France. De nombreux colons se déplacent dans l’espoir d’une vie meilleure. Les terres des Indiens sont annexées. Finalement, le pays s’étend jusqu’à l’océan Pacifique.

La guerre de Sécession[modifier | modifier le wikicode]

Guerre de Sécession
en bleu : les Nordistes des États de l'Union (en bleu clair : États de l'Union où l'esclavage était autorisé) ;
en rouge : les Sudistes des États confédérés.

La guerre de Sécession (appelée aux États-Unis the Civil War) est une guerre civile qui se tint au sein des États-Unis entre les nordistes et les sudistes de la période entre 1861 et 1865. Il y avait une opposition culturelle et économique entre les États du Nord et ceux du Sud.

Le problème de l'esclavage oppose les États du Nord à ceux du Sud. Le nord ne veut pas une extension de l'esclavage dans les nouveaux États qui se créent à l'ouest du Mississippi, à la fois pour éviter la concurrence avec les paysans blancs, et aussi pour des raisons humanitaires. Le Sud, a une partie de ses planteurs de coton qui émigrent vers l'ouest où veulent installer l'esclavage à leurs yeux nécessaire pour cette culture.

En 1860, l'élection à la présidence des États-Unis, d'Abraham Lincoln, partisan de l'interdiction de l'extension de l'esclavage, provoque la sécession de onze États du Sud. Ils quittent l'Union et fondent la Confédération. Rapidement la guerre commence entre le Nord et le Sud.

Pour en savoir plus, lis l’article : États-Unis avant la guerre de Sécession.
Le général nordiste Ulysses S. Grant
Le général sudiste Robert E. Lee

La guerre fut déclenchée par une attaque des Sudistes sur Fort Sumter à Charleston, en Caroline du Sud, tenu par des unités fidèles aux Nordistes.

Au début des hostilités, ce sont les armées sudistes qui l'emportent, commandés par le général Robert Lee. Les Nordistes, dont les armées sont composées de citoyens inexpérimentés du point de vue militaire, lancent de sanglantes offensives. Les sudistes, bien encadrés par de très nombreux officiers expérimentés ont moins d'hommes mais ceux-ci sont très ardents au combat.

Après deux ans d'affrontements, les Nordistes (l'Union), commandés par les généraux Ulysses S. Grant et William T. Sherman, réussissent à envahir les États du Sud. Les Confédérés (Sudistes) capitulent le 8 avril 1865.

Pour en savoir plus, lis l’article : Bataille de Gettysburg.

Cette guerre a fait au moins 620 000 morts (jusqu'à 820 000 pour certains historiens) et des centaines de milliers de blessés.

La signature de la paix laissa dans le Sud et l'Ouest un climat de violence, aboutissant à des règlements de comptes personnels. L'esclavage est interdit, mais dans de nombreux États du Sud les Blancs parviennent à intimider les Noirs pour les empêcher de participer à la vie politique.

Pour en savoir plus, lis l’article : Guerre de Sécession.

L'urbanisation[modifier | modifier le wikicode]

D’un pays essentiellement agricole, les États-Unis vont devenir au début de XXe siècle une grande puissance économique. Les campagnes se vident au profit des grandes villes où de nombreuses industries se développent.

L'immigration[modifier | modifier le wikicode]

D'environ 1850 à 1920, énormément d'immigrants arrivèrent aux États-Unis, dans l'espoir de trouver une vie meilleure qu'en Europe. C'était pour différentes raisons, soit pour échapper aux persécutions religieuses ou ethniques (principalement dans les pays de l'Est), ou simplement pour échapper à la pauvreté. Beaucoup d'immigrants embarquent d'Europe pour arriver à Ellis Island. Mais il y avait aussi des immigrants qui venaient d'Asie : Chine, Viet-Nam, Japon, etc...

Les États-Unis dans la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Affiche de recrutement pour l'armée américaine pendant la Première Guerre mondiale

Les États-Unis s'engagent officiellement aux côtés des Alliés en 1917. Une des causes qui entraîne cet engagement sont les attaques des sous-marins allemands. Un exemple connu est le Lusitania. Ce paquebot britannique a été torpillé par les Allemands en 1915 avec 1 200 passagers dont environ 200 américains, alors qu'il n'était pas un navire de guerre et ne transportait pas de soldats.

Prospérité et crise économique[modifier | modifier le wikicode]

Avant et après la Première Guerre mondiale, les États-Unis connurent une grande prospérité économique qui disparut soudainement au Krach de 1929, cris économique qui impacta le monde entier jusqu'au début de la Seconde Guerre Mondiale.

Article à lire : Krach de 1929.
Article à lire : Grande Dépression.

Le New Deal de F.D. Roosevelt[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : New Deal.

Les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

En 1939, quand la guerre éclate, les États-Unis sont neutres. Ils le restent jusqu'en 1941. Le 7 décembre 1941, le Japon bombarde Pearl Harbor, une base navale américaine dans le Pacifique. Le lendemain, les États-Unis déclarent la guerre au Japon, et donc à l'Allemagne et à l'Italie. Les États-Unis rejoignent les Alliés et les aident en leur apportant de grandes quantités de soldats et de matériel. En 1944, ils organisent, avec le Royaume-Uni, le débarquement du 6 juin 1944. Ils participent à la libération de la France et à la libération des camps de concentration. Le 8 mai 1945, la guerre en Europe est terminée. Mais le Japon ne se rend toujours pas. Le 6 août 1945, les Américains lancent une bombe atomique sur la ville d'Hiroshima. Le Japon refuse toujours de se rendre. Le 9 août, les Américains lancent une deuxième bombe atomique sur la ville de Nagasaki. Le 15 août, le Japon se rend. La Seconde Guerre mondiale est terminée. Les États-Unis y ont joué un rôle primordial.

Les États-Unis leaders du monde occidental[modifier | modifier le wikicode]

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Améliore-la !

La guerre froide[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Guerre froide.

La guerre du Vietnam[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Guerre du Viêt Nam.

Le changement des années Reagan[modifier | modifier le wikicode]

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Améliore-la !

Les États-Unis de G.W. Bush[modifier | modifier le wikicode]

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Améliore-la !

La présidence de Barack Obama[modifier | modifier le wikicode]

Les derniers présidents des États-Unis
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Améliore-la !

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Chronologie des présidents des États-Unis
(voir aussi : Histoire des États-Unis - Maison Blanche)

1789 : G. Washington
1797 : J. Adams
1801 : T. Jefferson
1809 : J. Madison
1817 : J. Monroe
1825 : J. Q. Adams
1829 : A. Jackson

1837 : M. Van Buren
1841 : W. H. Harrison
1841 : J. Tyler
1845 : J. Polk
1849 : Z. Taylor
1850 : M. Fillmore
1853 : F. Pierce

1857 : J. Buchanan
1861 : A. Lincoln
1865 : A. Johnson
1869 : U. S. Grant
1877 : R. B. Hayes
1881 : J. A. Garfield
1881 : C. A. Arthur

1885 : G. Cleveland
1889 : B. Harrison
1893 : G. Cleveland
1897 : W. McKinley
1901 : T. Roosevelt
1909 : W. Taft
1913 : W. Wilson

1921 : W. G. Harding
1923 : C. Coolidge
1929 : H. Hoover
1933 : F. D. Roosevelt
1945 : H. S. Truman
1953 : D. D. Eisenhower

1961 : J. F. Kennedy
1963 : L. B. Johnson
1969 : R. Nixon
1974 : G. Ford
1977 : J. Carter
1981 : R. Reagan

1989 : G. H. W. Bush
1993 : B. Clinton
2001 : G. W. Bush
2009 : B. Obama
2017 : D. Trump
2021 : J. Biden

Icone chateau.png Portail de l'Histoire —  Toute l'Histoire, de la préhistoire, jusqu'à aujourd'hui.
Portail des États-Unis —  Tous les articles concernant les États-Unis.