Kurdistan

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Drapeau du Kurdistan.

Le Kurdistan (en kurmandji : Kurdistan ou Kurdewarî ; en sorani : کوردستان) est une région du Moyen-Orient, en Asie. Cette région se situe à cheval sur quatre pays : la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Elle est historiquement et culturellement la région des Kurdes, peuple indo-européen qui n'est ni turc, ni arabe.

Beaucoup de Kurdes cherchent à obtenir leur indépendance vis-à-vis des États qui occupent leur région historique, et veulent que le Kurdistan soit reconnu comme un pays à part entière. Le mot Kurdistan signifie par ailleurs Pays des Kurdes.

À la fin de l'occupation ottomane dans les années 1920, les accords Sykes-Picot conclus par le Royaume-Uni et la France démantèlent l'Empire, créent les frontières de la Syrie et de l'Irak, et proposent l'établissement d'un Kurdistan indépendant : la guerre d'indépendance turque mettra cependant fin à ce projet. Les différents conflits de la fin du XXe siècle et du début du XXIe en zone kurde (guerre Iran-Irak, guerre d'Irak, guerre civile syrienne) vont permettre aux Kurdes d'affirmer leurs ambitions d'indépendance, et de prouver leur habileté militaire face à leurs adversaires. Les soldats kurdes ont d'ailleurs combattu l'État islamique en Irak et en Syrie entre 2014 et 2018.

Les Kurdes en faveur du Kurdistan ont également connu un nombre important de répressions au cours de l'Histoire contemporaine, surtout représentées par l'opération Anfal en Irak sous Saddam Hussein en 1988.

Le Kurdistan a pour capitale Diyarbakır (en kurde : Amed) en Turquie, et le kurde détient le statut de langue majeure au sein de la région. La majorité des Kurdes sont musulmans sunnites.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Antiquité[modifier | modifier le wikicode]

Carte de l'Empire séleucide.

L'Histoire du Kurdistan remonte aux débuts de l'Antiquité, dans les régions montagneuses de Zagros et de Taurus au sud du Caucase1. Durant cette période, les Kardukhiens (ancêtres revendiqués des Kurdes) habitent la région de Gordyène, au nord de la Mésopotamie2 ; il s'agit de l'une des régions de l'Urartu, royaume arménien datant du IXe siècle av. J-C3.

À la suite de la défaite de l'Empire néo-assyrien qui dominait la région au VIIe siècle av. J-C, les Mèdes parviennent à conquérir une grande partie du Moyen-Orient, y compris le territoire kurde4.

La région du Kurdistan sera successivement dominée par les Mèdes, l'Empire achéménide, l'Empire d'Alexandre, les Séleucides, l'Empire parthe, l'Empire romain5 et les Sassanides6.

Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

Au Moyen Âge, la région est marquée par l'implantation de l'islam, lors des conquêtes musulmanes des Omeyyades du VIIe siècle, qui agrandissent le territoire conquis par le prophète Muhammad en Arabie, de la Libye à l'Afghanistan7. La dynastie des Omeyyades sera renversée par les Abbassides en 750, qui prendront à leur tour le contrôle du territoire kurde.

Au cours des IXe et Xe siècles, les Kurdes disposent d'une certaine autonomie au sein du califat. Ils sont répartis en 4 principautés : les Chaddadites, les Hassanwahides, les Banou Annaz et les Merwanides8. Ce seront ensuite les Seldjoukides, puis la dynastie des Ayyoubides, dynastie kurde fondée par Saladin9 au XIIe siècle qui domineront le Kurdistan.

Les Kurdes sont également confrontés à l'Empire mongol, qui envahit une partie du territoire du Kurdistan avec la prise de Bagdad en 125810. Plus tard, au XIVe siècle, les troupes de l'Empire timouride, dirigées par Tamerlan, prennent le contrôle du Kurdistan11.

Histoire moderne[modifier | modifier le wikicode]

Carte de l'Empire Ottoman en 1795.

Le Kurdistan, suite à l'effondrement des Timourides et à l'instauration des Séfévides au début du XVIe siècle, se trouve partagé entre deux puissances impériales : D'une part les Séfévides (qui correspondent géographiquement à l'Iran actuel) qui contrôlent l'est, et d'autre part l'Empire ottoman qui contrôle le reste du territoire kurde. Lorsqu'un conflit éclate entre les deux puissances en 1514 avec la bataille de Tchaldiran, ville du nord de l'Empire séfévide, les Kurdes ont plus tendance à soutenir les Ottomans, qui leur garantissent une certaine autonomie sur leur territoire12, sans pour autant leur garantir l'indépendance totale.

Le traité de Qasr-e Chirin, signé en 1639, met fin aux guerres entre Ottomans et Séfévides en établissant une frontière claire entre les deux Empires, et scinde de manière officielle la région du Kurdistan13.

Histoire contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

Carte de la Turquie selon le traité de Sèvres.

Le territoire kurde restera majoritairement sous domination ottomane jusqu'à la Première Guerre mondiale. Lors de ce conflit, l'Empire ottoman est allié à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie, et constituent à eux trois les Empires centraux14.

La guerre se solde en 1918 par la défaite des Empires centraux. L'Empire ottoman est démantelé par le traité de Sèvres de 1920, date à laquelle sont mis en place les accords Sykes-Picot, qui partagent le reste de l'Empire au Royaume-Uni et à la France. Ce traité inclut également la possibilité d'un État kurde indépendant, au sud-est de l'actuelle Turquie, dans la région autour de Diyarbakır.

Cependant, Mustafa Kemal Atatürk, chef militaire nationaliste turc, rejette le traité de Sèvres et lance avec ses troupes la guerre d'indépendance turque face aux occidentaux, à la Grèce et à l'Arménie15. Victorieux, Atatürk permet l'établissement d'un nouveau traité, celui de Lausanne en 1923, qui délimite les frontières de la Turquie moderne. Mustafa Kemal, opposé à une indépendance du Kurdistan, récupère la région de Diyarbakır qu'il considère comme une région turque, et détruit à nouveau l'idée d'un territoire kurde indépendant.

Drapeau du Parti des travailleurs du Kurdistan.

C'est en novembre 1978 qu'est fondé le Parti des travailleurs du Kurdistan (en kurde : Partiya Karkerên Kurdistan, abrégé PKK), en Turquie16. Il s'agit d'une organisation armée, considérée comme terroriste par le gouvernement turc, et une majorité de pays à l'échelle internationale. Son fondateur est Abdullah Öcalan, prisonnier depuis 1999 sur l'île d'İmralı à proximité d'Istanbul pour ses activités au sein du PKK. Cette organisation a commis une série d'attentats en Turquie, revendiquant d'abord le marxisme-léninisme comme son idéologie dominante, puis celle du confédéralisme démocratique après la fin de la Guerre froide. L'objectif du parti est avant tout la reconnaissance du Kurdistan turc en tant qu'entité politique méritant l'indépendance, ou tout du moins la reconnaissance d'une autonomie plus grande du Kurdistan par le gouvernement turc17.

Au cours de la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988, les Kurdes irakiens font partie des seuls soutiens de l'Iran, alors que la majorité des pays du monde soutient l'Irak18.

En 1991, ces régions sont victimes d'attaques et de répressions sanglantes au lendemain de la guerre du Golfe et depuis que les Américains ont mené une zone d'exclusion aérienne contre le régime de Saddam Hussein et pour aider les Kurdes.

Lors de la guerre civile syrienne, les forces armées kurdes de Syrie (appelées Forces démocratiques syriennes ; en kurde : Hêzên Sûriya Demokratîk) et d'Irak (appelées Peshmerga ; en kurde : Pêşmerge) combattent et parviennent à vaincre l'organisation djihadiste État islamique, aux côtés des armées syrienne et irakienne. En effet, ce sont les Kurdes syriens qui reprendront en 2017 la ville de Raqqa, capitale de Daech depuis sa proclamation en 201419.

Opération Anfal[modifier | modifier le wikicode]

L'opération Anfal, aussi appelée Génocide kurde, correspond à une série de répressions envers les communautés kurdes d'Irak par le régime baasiste de Saddam Hussein de février à septembre 1988. Cette politique d'extermination du peuple kurde d'Irak provoquera la mort d'environ 100 000 personnes20.

Ces répressions se traduisirent par la destruction de villages à prédominance kurde, par assauts militaires et par bombardements mais aussi par attaques à l'arme chimique21, et la mise en place de camps de regroupement de villageois kurdes ayant fui les persécutions22. L'opération Anfal a de ce fait provoqué un exode de grande ampleur vers la Turquie et l'Iran de dizaines de milliers de Kurdes irakiens20.

L'épisode le plus marquant de ce génocide reste le massacre de Halabja, perpétré le 16 mars 1988 dans la ville du même nom (en kurde : Helepçe) à la frontière avec l'Iran. Le régime a envoyé des avions militaires pour bombarder à l'arme chimique cette ville du nord-est du pays23,24. Ce massacre causera la mort de près de 5 000 Kurdes25.

Les principaux responsables de l'opération Anfal, dont Ali Hassan al-Majid (surnommé Ali le chimique) seront jugés pour crimes contre l'humanité26, lors des tribunaux pénaux irakiens créés en décembre 2003 à la suite de l'intervention américaine en Irak27. La plupart d'entre eux seront condamnés à mort28.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Carte des principales zones de peuplement kurde, en 1992.

Localisation[modifier | modifier le wikicode]

Le Kurdistan est un territoire situé dans 4 pays différents du Moyen-Orient29 : au sud-est de la Turquie, au nord-est de la Syrie, au nord de l'Irak et au nord-ouest de l'Iran. Chaque zone du Kurdistan détient un statut différent en fonction du pays dans laquelle elle se trouve.

En 2018, deux de ces zones sont qualifiées de Kurdistan dans leurs pays respectifs : En Irak, le Kurdistan irakien (en kurde : Heremê Kurdistanê), qui possède un statut d'autonomie important depuis la guerre civile qui a suivi le départ des Américains en 2011. Il détient sa propre armée et son propre parlement30. Sa capitale est Erbil ;

  • La province du Kurdistan iranienne31 (en kurde : Parêzgey Kurdistan), qui possède pour capitale Sanandaj. Cette province ne regroupe cependant pas tous les Kurdes d'Iran.

En Syrie, la zone kurde septentrionale appelée Rojava32 cherche à ce que le gouvernement syrien reconnaisse de manière officielle une autonomie plus grande pour le territoire, même si celui-ci est sur le terrain pratiquement autonome depuis les conquêtes de l'armée kurde de Syrie lors de la guerre civile. Cette zone est aussi connue sous le nom de Kurdistan occidental (en kurde : Rojavayê Kurdistanê‎), et officiellement sous le nom de Fédération démocratique du nord de la Syrie33 (en kurde : Federaliya Demokratîk a Bakûrê Sûriyê). La plus grande ville du Rojava est Kameshli.

À cause des tensions politiques liées au PKK, la zone kurde au sud-est de la Turquie ne possède pas de statut administratif officiel, et le gouvernement préfère utiliser le nom de Région de l'Anatolie du sud-est pour définir le territoire kurde présent sur le sol turc. Sa capitale, et la plus grande ville à prédominance kurde34, est Diyarbakır.

Avec plus de 500 000 km2, le Kurdistan est le plus grand territoire non reconnu en tant qu'État35.

Démographie[modifier | modifier le wikicode]

Le Kurdistan compte au total près de 40 000 000 d'habitants36 :

  • environ 15 000 000 en Turquie ;
  • 10 000 000 en Iran ;
  • près de 8 000 000 en Irak ;
  • environ 3 000 000 en Syrie37.

Il existe aussi une importante diaspora kurde dans le monde, principalement en Europe38,39 et dans les États de l'ex-URSS40.

Idéologie[modifier | modifier le wikicode]

Drapeau des Unités de protection de la femme.

Les différents mouvements et organisations en faveur de l'indépendance du territoire du Kurdistan présentent diverses idéologies, pour soutenir et légitimer politiquement leur lutte. Ces mouvements ont cependant tous en commun l'idée du nationalisme kurde41.

En Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan (en kurde : Partiya Karkerên Kurdistan, abrégé PKK), a d'abord soutenu de 1978 à 1994, le marxisme-léninisme comme idéologie majeure42.

Depuis l'arrestation d'Abdullah Öcalan en 1999, le PKK adopte désormais l'idée du confédéralisme démocratique43, mouvement officiellement pacifique et favorable à une solution diplomatique à la question kurde en Turquie. Cette idéologie a également pour objectif la reconnaissance politique par les différents pays à cheval sur le territoire kurde, de l'existence d'un Kurdistan fédéral, sans remise en cause des frontières établies entre ces pays. Le confédéralisme démocratique se déclare aussi anti-capitaliste44.

Le Kurdistan défend par ailleurs une idéologie féministe. En effet, les Unités de protection de la femme syriennes (en kurde : Yekîneyên Parastina Jin, abrégé YPJ) sont une unité militaire composée exclusivement de femmes. Elles ont activement combattu l'État islamique aux côtés des Forces démocratiques syriennes lors de la guerre civile45.

Langue[modifier | modifier le wikicode]

La majorité des Kurdes présents au Kurdistan parle le kurde, une langue indo-européenne appartenant à la famille des langues iraniennes comme le persan. Il est reconnu comme langue officielle en Irak aux côtés de l'arabe46.

Il existe cependant plusieurs dialectes du kurde, différents en fonction de leur localisation au sein du Kurdistan, dont :

  • le kurmandji (Kurmancî) ou kurde septentrional, dialecte présent essentiellement en Turquie et en Syrie47, parlé par 60% des kurdophones. Il utilise l'alphabet latin ;
  • le sorani (سۆرانی) ou kurde central, utilisé par 30% des kurdophones, est présent en Irak et en Iran48. Ce dialecte utilise l'alphabet arabe.

Beaucoup de Kurdes parlent également les langues des États qui occupent le Kurdistan, dont l'arabe, le persan et le turc49.

Religion[modifier | modifier le wikicode]

La majorité des Kurdes vivant au Kurdistan (entre 70 % et 95 %) est musulmane sunnite50.

Il existe aussi des Kurdes musulmans chiites, présents surtout en Irak et en Iran, pays musulman comptant le plus de chiites51.

Il y a également des minorités kurdes chrétiennes, issues des Églises assyriennes ou chaldéennes catholiques d'Orient52.

Par ailleurs, le Catholicos-Patriarche de la Sainte Église Apostolique Assyrienne de l'Orient, chef de l'Église assyrienne de l'Orient, possède un siège patriarcal à Erbil, dans le Kurdistan irakien53. C'est également là-bas qu'est présente la mosquée Jalil Khayat, la plus grande d'Erbil et donc du Kurdistan irakien.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Les Kurdes, comme beaucoup de peuples du Moyen-Orient, sont tisseurs de tapis depuis plusieurs siècles54.

La musique traditionnelle kurde, inspirée par les musiques traditionnelles arabe, perse et turque, est surtout vocale. Elle peut être accompagnée d'instruments joués par des anonymes. Cette musique traditionnelle se transmet grâce aux dengbêj, paysans qui voyagent de villages en villages pour la jouer et la populariser55.

Il y a une publication importante de livres et de poèmes en kurde. La langue est utilisée de manière à préserver le patrimoine des Kurdes dans le monde. En effet, Mehmed Uzun, écrivain kurde né en Turquie en 1953 et mort en 2007, correspond à l'un des grands noms de la littérature kurde contemporaine56.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Articles connexes[modifier | modifier le wikicode]

  • Kurdes
  • Kurde
  • Turquie
  • Iran
  • Syrie
  • Irak
  • Sabri Cigerli, Refugies kurdes d'Irak en Turquie, L'Harmattan (01/10/1998, p. 318.
  • Sabri Cigerli, Les Kurdes et leur Histoire, L'Harmattan, 03/05/2000, p. 192.
  • Sabri Cigerli et Didier Le Saout, Öcalan et le PKK: les mutations de la question kurde en Turquie et au Moyen-Orient, Maisonneuve & Larose, 2005, 422 p.
  • Sabri Cigerli et Didier Le Saout, Les Kurdes, L’émergence du nationalisme kurde (1874-1945), dans les archives diplomatiques français, L'Harmattan, 07/11/2019, p. 480.

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. L’origine des kurdes publié le 14/07/2017, sur lereporter.ma (consulté le 04/10/2018).
  2. Note sur la Gordyène par Hadrien Bru, sur isidore.science (consulté le 04/10/2018).
  3. Gordyène sur fracademic.com (issu de Wikipédia, consulté le 04/10/2018).
  4. Les Kurdes. Approche historique et culturelle. sur apa.online.free.fr (consulté le 04/10/2018).
  5. Vers l'indépendance : le Kurdistan politique en 5 dates par Eric Biegala, le 25/09/2017, sur franceculture.fr (consulté le 04/10/2018).
  6. KURDES, Histoire par Christiane More, Thomas Bois, Éric Rouleau et Hamit Bozarslan, sur universalis.fr (consulté le 04/10/2018).
  7. LES OMEYYADES, HISTOIRE DU CALIFAT OMEYYADE DE DAMAS (1/2) par Oriane Huchon, le 08/09/2017, sur lesclesdumoyenorient.com (consulté le 04/10/2018).
  8. UN APERÇU DE L'HISTOIRE DES KURDES par Kendal Nezan, sur institutkurde.org (consulté le 04/10/2018).
  9. Les Ayyoubides ou l’héritage perdu de Saladin par Constance Cousin, le 04/05/2018, sur fr.historia-nostra.com (consulté le 04/10/2018).
  10. En 1258, la destruction de Bagdad par les Mongols par Seyfeddine Ben Mansour, le 22/04/2013, sur saphirnews.com (consulté le 04/10/2018).
  11. TAMERLAN sur histoire-militaire.pagesperso-orange.fr (consulté le 04/10/2018).
  12. LES KURDES (1/3) : DE LA CONQUÊTE MUSULMANE AU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE par Allan Kaval, le 27/10/2011, sur lesclesdumoyenorient.com (consulté le 04/10/2018).
  13. Chronologie Arménie sur www.clio.fr (consulté le 04/10/2018).
  14. Empires centraux publié le 30/09/2014 sur orientxxi.info (consulté le 04/10/2018).
  15. La Turquie: une construction territoriale récente par Jean-François Pérouse, sur mappemonde-archive.mgm.fr (consulté le 04/10/2018).
  16. Le PKK, c’est quoi ? par Bénédicte Lutaud, le 10/01/2013, sur caminteresse.fr (consulté le 04/10/2018).
  17. "Le pouvoir d’influence du PKK dépasse aujourd’hui son pouvoir d’injonction" par Emile Boutelier, le 10/09/2017, sur nouvelobs.com (consulté le 04/10/2018).
  18. Les Kurdes d'Irak sur guerredugolfe.free.fr (consulté le 04/10/2018).
  19. Syrie: l'alliance arabo-kurde des FDS s'empare de la vieille ville de Raqqa publié le 01/09/2017 sur rfi.fr (consulté le 05/10/2018).
  20. 20,0 et 20,1 Anfal, un génocide de Saddam Hussein contre les Kurdes publié le 24/06/2007 sur institutkurde.org (consulté le 05/10/2018).
  21. Il y a 30 ans, une attaque chimique irakienne tuait près de 5.000 Kurdes publié le 14/03/2018 sur ladepeche.fr (consulté le 05/10/2018).
  22. Retour sur l'opération Anfal publié le 27/06/2006 sur 20minutes.fr
  23. Pour les Kurdes, Halabja fut un génocide publié le 15/03/2013 sur letemps.ch (consulté le 05/10/2018).
  24. Ali Hassan Al-Majid, ancien collaborateur de Saddam Hussein publié le 26/01/2010 sur lemonde.fr (consulté le 05/10/2018).
  25. Mars 1988 : Halabja, la mort chimique publié le 23/11/2016 sur franceinter.fr (consulté le 05/10/2018).
  26. Les crimes imputés au régime de Saddam publié le 26/12/2006 sur 20minutes.fr (consulté le 05/10/2018).
  27. Le Haut tribunal pénal publié le 23/01/2006 sur nouvelobs.com (consulté le 05/10/2018).
  28. Irak: peine capitale pour "Ali le Chimique" publié le 02/03/2009 sur lexpress.fr (consulté le 05/10/2018).
  29. Les Kurdes, peuple sans Etat pris entre quatre pays par Pierre Breteau, le 22/01/2018, sur lemonde.fr (consulté le 05/10/2018).
  30. La région du Kurdistan irakien se prépare à élire un nouveau Parlement publié le 11/09/2018 sur rfi.fr (consulté le 05/10/2018).
  31. REPORTAGE PHOTO : LE KURDISTAN IRANIEN, UNE RÉGION MAGNIFIQUE À L’IDENTITÉ CULTURELLE ET POLITIQUE MARQUÉE par Gabriel Malek, le 29/08/2018, sur lesclesdumoyenorient.com (consulté le 05/10/2018).
  32. Rojava (Kurdistan) : "Un véritable ovni politique dans la région" publié le 23/02/2018 sur arretsurimages.net (consulté le 05/10/2018).
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  43. DU SÉPARATISME AU « CONFÉDÉRALISME DÉMOCRATIQUE » : ÉVOLUTION DES REVENDICATIONS DU PKK DE 1978 À AUJOURD’HUI par Théotime Chabre, le 06/08/2015, sur lesclesdumoyenorient.com (consulté le 05/10/2018).
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  50. Kurdes de Syrie, d'Irak, de Turquie, d'Iran: qui sont-ils? par Laurent Ribadeau Dumas, le 01/09/2014, sur francetvinfo.fr (consulté le 05/10/2018).
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  52. Le Kurdistan et ses chrétiens par Mirella Galletti, sur editionsducerf.fr (consulté le 05/10/2018).
  53. Le pape rencontre le patriarche de l’Eglise assyrienne de l’Orient, Gewargis III par Jean Avesnes, le 18/11/2016, sur infocatho.fr (consulté le 05/10/2018).
  54. ARTS & CULTURE - Kurdish Art and Crafts sur bot.gov.krd (consulté le 05/10/2018).
  55. La musique kurde sur institutkurde.org (consulté le 05/10/2018).
  56. La littérature comme instrument de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel des Kurdes de Turquie par Sylvain Cavaillès, sur journals.openedition.org (consulté le 05/10/2018).
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Article mis en lumière la semaine du 14 septembre 2020.
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