Féminisme
![]() |
Cet article est à relire.
Une relecture de cet article a été demandée pour vérifier qu'il est suffisamment clair pour les enfants de 8 à 13 ans ou demander la mise en forme de l'article. Après relecture, merci de retirer le bandeau ou de mettre un commentaire en page de discussion.
|

Le féminisme est un ensemble d'idéologies qui cherche la promotion des droits des femmes dans la société. La pensée féministe veut améliorer le statut des femmes dans les sociétés où des inégalités sont fondées sur le genre (féminin-masculin). Elle veut la sécurité et l'émancipation des femmes dans toutes les dimensions de leur vie.
Il existe deux principales formes de féminisme : le féminisme capitaliste[Quoi ?] veut que les femmes soient mieux représentées dans les structures sociales existantes, tandis que le féminisme « radical » pense qu'il faut abolir ces structures pour les remplacer par d'autres qui seraient davantage égalitaires.
Sommaire
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Le féminisme est né après l'âge industriel (voir le siècle des Lumières), mais le terme de féminisme date de 1874. Il est parfois présenté comme une lutte menée afin d'abolir l'oppression dont les femmes sont victimes au quotidien. En effet, la femme a été généralement exclue de nombreux domaines : politique, militaire ou économique.
Antiquité[modifier | modifier le wikicode]
Dans la Grèce antique, la femme n'avait pas le droit de vote. La société grecque antique est patriarcale, c'est-à-dire que les hommes occupent toutes les principales fonctions officielles.
Dans plusieurs sociétés, les femmes étaient privées bien souvent, entre autres, du droit de gestion de leurs revenus et de leurs comptes ou du droit de divorce.
Cette organisation était acceptée à ces époques autant par les femmes que par les hommes, mais l’évolution de la société a fait changer les choses. Certaines lois religieuses montrent bien cette évolution : Reconnaissance des femmes et interdiction - proclamée par Jésus de Nazareth - de les répudier puis droit de divorce et protection accordée du prophète Mahomet, etc.
Pourtant, les religions abrahamiques sont perçues par les féministes comme défavorables aux femmes : position des églises par rapport à l’avortement, la menstruation, l’adultère, la polygamie ou la contraception.
Dans le bouddhisme, les femmes ont joué un rôle très important, mais moins que les hommes au fil du temps. Ainsi, au Tibet, les nonnes n'étaient que 27 000 avant l'invasion chinoise de 1959 alors qu'il y avait environ 592 000 moines. Malgré tout, à l'inverse, les religions ont parfois participé à l'émancipation de la femme dans la société.[Source ?]
17e - 18e siècles[modifier | modifier le wikicode]

Au cours de la Révolution française, de nombreuses femmes prennent part aux actions révolutionnaires qui réclament l’égalité entre les sexes du statut politique et social. Malgré les contributions féminines en 1789, les femmes ne se voient pas attribuer de droits particuliers dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Elles n'auront toujours pas le droit de vote à cette époque.
Elles continuent à s’organiser en clubs mixtes ou féminins et en sociétés d’entraide et de bienfaisance. Elles participent à toutes les luttes politiques de l'époque. Parmi les personnalités féminines de la Révolution, il faut retenir Olympe de Gouges qui publie en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, ce qui lui vaudra d'être guillotinée. Cependant les hommes au pouvoir excluent ces femmes de la politique, ils sont d’accord avec Rousseau (dans Émile) et son idéal féminin limité au rôle de mères et d'épouses. De ce fait, les associations féminines sont interdites.
À cette époque, on voit la lutte contre le despotisme et l’esclavage.
En France, Flora Tristan s'appuie sur son expérience personnelle conjugale désastreuse pour réclamer le droit de divorcer. Elle enquête sur la condition des femmes mais aussi des ouvriers et publie plusieurs ouvrages militants entre 1830 et 1843.
En Grande-Bretagne aussi, les femmes participent aux débats passionnés sur l'exploitation dont sont victimes les femmes les plus pauvres. Dans les années 1820, les premières organisations féministes ont vu le jour aux États-Unis dénonçant l'esclavage, la prostitution et l'alcoolisme.
20e siècle[modifier | modifier le wikicode]
En 1865, d'autres mouvements dits des Suffragettes apparaissent d’abord en Grande-Bretagne puis aux États-Unis. En 1869, l'État du Wyoming autorise le droit de vote des femmes, suivi en 1918 par l’Angleterre et en 1920 par tous les États-Unis.
À partir des années 1960, aux États-Unis, l'égalité des droits progresse : égalité des salaires et des droits civiques. Ensuite, à partir des années 1970, avec la contestation sociale née dans l'Université de Californie (Berkeley), les revendications féministes se structurent avec la création du Women's Lib et du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) en France.
Désormais les femmes votent partout dans le monde occidental. Les parlements de pratiquement tous les pays ont voté des lois sur le divorce et sur la légalisation de la contraception et de l'avortement. La parité semble acquise. Des études ont été faites lors de la Conférence de Pékin, par l'ONU en 1995. Le but était de faire le bilan de la condition féminine dans le monde, on a pu s'apercevoir que l’égalité n'était pas réelle dans de nombreux pays (en Afrique, Asie et Amérique du Sud, qui ont été moins soumis à la culture mondialiste, mais les mœurs s'uniformisent).
De nos jours[modifier | modifier le wikicode]
Depuis 2003, le mouvement français Ni putes ni soumises a repris l’action. Ces femmes, surtout originaires de banlieues, ont fait plus largement connaître des problèmes comme les mariages forcés, les viols ou l'excision.
Dans le monde occidental, tous les individus sont officiellement « égaux en droits », mais de grandes inégalités subsistent et certains problèmes relatifs aux femmes justifient l'existence du féminisme moderne : violences conjugales, viols, inégalités salariales, sous-représentation dans de nombreux secteurs tels que la science, la politique…
Quelques slogans féministes[modifier | modifier le wikicode]

- Un homme sur deux est une femme : une moitié de la population a tendance à être oubliée, le masculin est considéré comme le genre universel.
- Un enfant, si je le veux, quand je veux ! : slogan des femmes françaises manifestant, en novembre 1971, pour l’abolition des lois contre l’avortement1 (repris plus tard dans un discours de Simone Veil et par le Planning familial).
- N’attends pas le prince charmant, apprends à lire et deviens qui tu es : importance de l'éducation et de l'indépendance des femmes.
- Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme ! : slogan en référence à l'histoire, qui est avant tout une histoire faite par et pour les hommes (reproduction du patriarcat).
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Si les femmes nous étaient contées.... Département de l'instruction publique de Genève. [Page consultée le 17 juin 2008]
Ailleurs sur Internet[modifier | modifier le wikicode]
Livres à lire[modifier | modifier le wikicode]
- Collectif Georgette Sand, Ni vues ni connues, 2017
- Carina Louart et Eva Coste, La parité, filles et garçons, 2020
|
|
|