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Sathonay-Camp
| Sathonay-Camp | |
|---|---|
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|
| La mairie de Sathonay-Camp. | |
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|
| Administration | |
| Pays |  France |
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône |
| Métropole | Métropole de Lyon |
| Arrondissement | Lyon |
| Maire | Damien Monnier (2020-2026) |
| Code postal | 69580 |
| Démographie | |
Gentilé  |
Sathonards |
| Population municipale | 6 267 hab. (2018) |
| Densité | 3 230 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 45° 49′ 27″ Nord 4° 52′ 29″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires |
| Altitude | Min. 209 m Max. 298 m |
| Superficie | 1,94 km2 |
| Liens | |
| Site web | ville-sathonaycamp.fr |
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Sathonay-Camp est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Sathonards.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
Sathonay-Camp est une commune de la première couronne urbaine de Lyon, située à 4 km au nord-est de la métropole. Elle se situe sur un plateau, dans la continuité de la Croix-Rousse et de Caluire-et-Cuire, entre la rivière de la Saône et le fleuve du Rhône.
Au nord de la commune, le vallon du Ravin marque sa limite naturelle avec Sathonay-Village, alors qu'à l'est, la limite avec Rillieux-la-Pape est marquée par la voie de chemin de fer SNCF.
L'urbanisation de Sathonay-Camp s'est développée autour de son camp militaire. L'essentiel des commerces se trouve dans les axes qui ceinturent le camp.
Communes limitrophes[modifier | modifier le wikicode]
Communications et transports[modifier | modifier le wikicode]
Le train permet de se rendre à Lyon en quelques minutes (à 9 minutes de la gare de la Part-Dieu). Les transports en commun lyonnais (TCL) desservent la commune : lignes n°33 vers la Croix-Rousse et n°58 vers Bellecour.
La ligne TGV Paris-Lyon passe par Sathonay-Camp, mais ne s'y arrête pas.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
En 1230, Humbert de Montluel possède des terres à Sathonay, qu'il tient en fief à l'abbaye de l'île Barbe.
Au XIIIe siècle, la seigneurie de Sathonay appartient aux seigneurs du même nom, puis la famille Ferlay leur succède au XIVe siècle.
Son blason, noir à la croix d'argent, est devenu celui de Sathonay-Camp.
Plusieurs de ses habitants furent moines à l'abbaye de l'île Barbe. Le seigneur de Ferlay fut ensuite vassal du dauphin de Viennois qui fit don de Sathonay au roi Philippe VI de Valois en 1342, lequel l'échangea à son tour avec le duc de Savoie en 1354. Louis XI, en guerre contre le duc de Savoie, fit ravager Sathonay et son château fort de Rivery en 1469. Ce château, construit au XIIIe siècle, était fortifié avec murs d'enceinte, créneaux, remparts, fossés, pont-levis. Pris, détruit et reconstruit plusieurs fois, il disparut peu de temps avant la Révolution.
Sathonay passa ensuite de main en main et fut uni au marquisat de Miribel, érigé en faveur d'Henriette de Savoie en 1579. Sathonay-en-Bresse, qui devient baronnie, change encore plusieurs fois de possesseur, lorsque Jean-Claude Fay l'acquiert en 1757. Le blason de la famille Fay, d'azur avec un lévrier argent regardant un soleil d'or, est aujourd'hui l'emblème de Sathonay-Village.
En 1851, le maréchal de Castellane installe un camp militaire sur le plateau couvert de pâturages situé au sud de la commune qui connaît une évolution galopante, l'abbé Faivre, aumonier du camp crée « L’œuvre des petites filles du soldat » dans le château offert par la famille de Virieu (descendante des Fay) et qui date du XVIe siècle. Dirigée par les sœurs saint Charles, l’œuvre deviendra « La maison d'enfants » aujourd'hui gérée par des laïcs.
Le camp est créé définitivement en 1858 avec des baraquements en bois et en brique. Les alentours du camp forment une petite ville avec commerces, ouvriers, familles de militaires. Le village est resté rural.
Si seul un ravin délimite les deux parties de Sathonay, un fossé sépare leurs opinions et intérêts. La rupture est consommée, et le 4 avril 1908 on assiste aux naissances de Sathonay-Camp et Sathonay-Village. Depuis, les passions se sont apaisées et les deux communes sont étroitement liées.
En 1908, le Sénat vote la séparation en deux de Sathonay : le Camp et le Village. Dix ans plus tard, en 1918, le Conseil d'État statue définitivement sur les modalités de la séparation.
Le camp militaire, qui a donné en partie son nom à la ville, a fermé en 1997, ce qui a permis de libérer 32 hectares de terrain près du centre-ville.
Héraldique[modifier | modifier le wikicode]
Le drapeau de Sathonay-Camp est noir avec une croix à huit pointes jaunes au centre.
Environnement[modifier | modifier le wikicode]
La nature est présente avec, à Sathonay même, le parc de la Combe, la voie verte qui permet d'aller à Caluire à pied ou en vélo, tout près les champs, et les bois du plateau du nord-est de Lyon, les Monts d'Or (notamment le mont Cindre et le mont Thou). Le parc de la Tête d'Or de Lyon est à 10 minutes.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le wikicode]
- René Leprince, né en 1876, avant la séparation en deux de Sathonay ;
- Mgr. Maurice Gardès, archevêque d'Auch (Gers) ;
- Michel Rousselot, syndicaliste.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
| Les 58 communes de la Métropole de Lyon |
- Albigny-sur-Saône
- Bron
- Cailloux-sur-Fontaines
- Caluire-et-Cuire
- Champagne-au-Mont-d'Or
- Charbonnières-les-Bains
- Charly
- Chassieu
- Collonges-au-Mont-d'Or
- Corbas
- Couzon-au-Mont-d'Or
- Craponne
- Curis-au-Mont-d'Or
- Dardilly
- Décines-Charpieu
- Écully
- Feyzin
- Fleurieu-sur-Saône
- Fontaines-Saint-Martin
- Fontaines-sur-Saône
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- Poleymieux-au-Mont-d'Or
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- Rochetaillée-sur-Saône
- Rillieux-la-Pape
- Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
- Saint-Didier-au-Mont-d'Or
- Sainte-Foy-lès-Lyon
- Saint-Fons
- Saint-Genis-Laval
- Saint-Genis-les-Ollières
- Saint-Germain-au-Mont-d'Or
- Saint-Priest
- Saint-Romain-au-Mont-d'Or
- Sathonay-Camp
- Sathonay-Village
- Solaize
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- La Tour-de-Salvagny
- Vaulx-en-Velin
- Vénissieux
- Vernaison
- Villeurbanne
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