Réchauffement climatique
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L'expression « réchauffement climatique » ou « changement climatique » désigne l'augmentation actuelle, très rapide (sur quelques décennies seulement) et anormale de la température moyenne à la surface de la Terre depuis le XXe siècle.
Ce phénomène a pour conséquences de modifier profondément les climats et d'augmenter la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles. Il est causé par l'intensification de l'effet de serre due à l'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. La combustion de combustibles fossiles, provoquée par les êtres humains pour produire de l'énergie, y est pour beaucoup (voire exclusivement) responsable.
Sommaire
- 1 Comment sait-on que le climat se réchauffe ?
- 2 Pourquoi y a-t-il un réchauffement climatique ?
- 3 Conséquences
- 4 Responsables
- 5 Solutions
- 5.1 Solutions naturelles simples trop négligées ou ignorées gratuites à perpétuité une fois installées :
- 5.2 Fabriquer de l’électricité de façon moins polluante
- 5.3 Encourager les bonnes habitudes
- 5.4 Faire payer plus cher ce qui produit des gaz à effet de serre
- 5.5 Se mettre d’accord dans le monde entier
- 5.6 Mesures individuelles
- 6 Voir aussi
- 7 Sources
Comment sait-on que le climat se réchauffe ?[modifier | modifier le wikicode]
Un réchauffement climatique est mesuré par des scientifiques qui enregistrent les températures sur de longues périodes et dans des endroits variés. Ils utilisent aussi d'autres indicateurs lorsqu'il n'y a pas de mesures possibles comme pour les périodes anciennes.
D’autres signes montrent aussi le réchauffement, comme la fonte des glaciers ou du point de vue écologique le déplacement de la zone où se trouve une espèce (les arbres poussent plus haut en montagne, des espèces animales disparaissent de certaines régions comme les ours blancs, par exemple).
Pourquoi y a-t-il un réchauffement climatique ?[modifier | modifier le wikicode]
Les changements climatiques ont toujours existé. Ces changements varient entre période glaciaire et réchauffement de la planète : l'ère dans laquelle nous entrons s'avère être la période de réchauffement de la planète. Cela dit, ce réchauffement n’est pas seulement dû au changement habituel du climat ; celui-ci est dû pour la plus grande partie aux rejets de gaz à effet de serre par l'Homme, en particulier le dioxyde de carbone ou CO2.
En effet, depuis l'industrialisation, l'Homme amplifie ce phénomène naturel.
- En brûlant des matériaux fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon…), l'Homme rejette du dioxyde de carbone. Les énergies fossiles sont très utilisées dans le monde et pour des applications très diverses : voitures, chauffage, usines... Nos activités industrielles ont beaucoup de mal à s'en passer.
- En détruisant des forêts sur de nombreuses régions du monde. Car les plantes et les arbres stockent du carbone et, quand on réduit leur quantité, ce carbone est relâché sous forme de dioxyde de carbone par leur brûlage ou leur décomposition, sans être recapté par autant d'arbres qui grandissent.
- Avec l'élevage (flatulences, excréments…), le traitement de certains déchets... la concentration de méthane (qui est responsable de 20 % de l'effet de serre) dans l'atmosphère augmente beaucoup depuis un siècle.
Conséquences[modifier | modifier le wikicode]
La température moyenne pourrait augmenter de 1,6 °C à 6,4 °C d’ici à 2100. Ce serait la plus forte hausse de température depuis 10 000 ans.
Une inégalité dans les pays touchés[modifier | modifier le wikicode]
L'augmentation de chaleur et les changements climatiques (quantité de pluie par an et selon la saison par exemple) seront différents et inégaux selon les régions du Monde. Certains des pays aujourd'hui en difficulté le seraient encore plus. La sécheresse augmenterait dans les pays subtropicaux (c’est-à-dire situés en dessous du tropique du Cancer comme l’Australie, l’Argentine, la Côte d'Ivoire, la Thaïlande) et méditerranéens.
Des effets sur les mers et océans[modifier | modifier le wikicode]
Le réchauffement entraînerait une fonte des glaces et donc une augmentation du niveau de la mer (entre 9 et 88 cm). La banquise pourrait ainsi disparaître, les animaux et les cultures seraient perturbés.
La banquise qui recouvre l’océan Arctique ne cesse de diminuer.
Plus de 30 °c au-dessus des températures normales de saison : le pôle nord a connu une douceur exceptionnelle l’hiver dernier. Les scientifiques tirent depuis des années la sonnette d’alarme au sujet du climat, qui ne cesse de réchauffer à cause des activités humaines émettrices de gaz à effet de serre1.
Le réchauffement climatique provoque l'allongement des périodes où la banquise est fondue - il perturbe les migrations et l'habitat de l'ours polaire; les animaux doivent parcourir une plus grande distance pour se nourrir.
Longyearbyen est devenu le village qui se réchauffe le plus vite au monde en raison de la chaleur qui monte, de nouvelle espèces de poissons, de nouvelles fleurs et de nouveaux oiseaux sont apparus2.
Une multiplication des catastrophes naturelles[modifier | modifier le wikicode]
Les précipitations augmenteraient et les tornades, les ouragans ou les tempêtes se produiraient plus souvent. L'augmentation des catastrophes naturelles tels les ouragans ou encore les tempêtes comme celles qu'a connues la France en 1999 et en janvier 2009 sont probablement liés au réchauffement.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, le nombre de catastrophes a été multiplié par 5 ces cinquante-six dernières années3.
La tempête Alex (wp), qui a frappé le sud de la France en novembre 2020, montre les conséquences du changement climatique. Un été plus sec a rendu les sols de la région beaucoup plus durs que d'habitude. Lorsque les pluies importantes se sont abattues, l'eau n'a pas pu être absorbée par ce sol très dur et a donc dévalé les pentes, emportant tout sur son passage4.
En 2022 et 2023 on observe encore plus la multiplication de sécheresses très longues et fortes, Europe, Chine, USA, donc d'incendies immenses, comme au Canada, en Europe ( dans les Landes en France, Espagne, Portugal, Grèce ), qui multiplient le dégagement de CO2 excessif, qui amplifie et accélère la vitesse de ce réchauffement.
Enfin après, le réchauffement multiplie l'évaporation sur les mers et provoque des inondations encore plus catastrophiques, en Grèce, en Italie, en Libye, en Chine. Après les pluies dramatiques, l'air devient encore plus sec ( et plus chaud par effet föhn ) dans les régions voisines et les déserts, souvent encore plus sèches, donc avec des incendies, sauf lors des inondations rares qui noient tout .
Les effets sur les animaux et végétaux[modifier | modifier le wikicode]
Le réchauffement climatique conduit à des conséquences sur les animaux pouvant conduire à leur extermination.
Certaines espèces animales et végétales ne peuvent vivre qu'à certaines températures, et le réchauffement climatique pourrait les empêcher de vivre là où elles vivent normalement (les gobemouches ont disparus de certaines forêts parce qu'il y fait trop chaud), ou permettre à d'autres de coloniser de nouveaux écosystèmes (l'aleurode du tabac, un insecte invasif qui peut propager des maladies, commence à apparaître dans le nord de la France grâce au réchauffement).
Banquise[modifier | modifier le wikicode]
La banquise qui recouvre l’océan Arctique ne cesse de diminuer. Une situation qui met en péril les animaux. Généralement, les pôles, et en particulier le pôle Nord, ont tendance à se réchauffer plus vite que le reste de la planète, par un phénomène dit d'« amplification arctique » s'expliquant par le fait, que la mer absorbe beaucoup de rayons de soleil et se réchauffe conduisant à la fonte de la banquise et de la neige.
Ce phénomène perturbe les migrations des animaux et la vie des animaux polaires. Les animaux lors de leurs migrations, doivent parcourir des distances plus grande.
Les animaux marins[modifier | modifier le wikicode]
Dans les écosystèmes du pôle nord (l'océan arctique) et du pôle sud (l'antarctique), la température peut descendre jusqu’à -60°C. L’océan est couvert d’une couche de glace. Il y a des animaux qui résistent à cette température extrême comme les ours blanc, les phoques, les morses, les narvals en Arctique ou les manchots, les baleines, les orques en Antarctique. A cause du réchauffement climatique la banquise devient moins épaisse et les animaux doivent faire une plus grande distance pour se nourrir.
Par ailleurs, certaines activités humaines menacent l’équilibre de l’océan aussi et la surpêche provoque l’extinction de nombreuses espèce de poissons comme le thon rouge5.
Les insectes[modifier | modifier le wikicode]
Dans les forêts françaises, le réchauffement climatique fait que les feuilles des arbres arrivent plus tôt . Les chenilles naissent plus tôt également mais malheureusement les oiseaux n'arrivent pas à pondre leurs œufs plus tôt . Les petits ne trouvent pas assez de chenilles à manger. Cela perturbe la chaîne alimentaire.
De plus, les papillons se déplacent progressivement vers le nord pour trouver des températures moins chaudes ce qui perturbe aussi la chaîne alimentaire6.
Par ailleurs, les oiseaux rapetissent avec le réchauffement climatique . Une étude montre que sur 85 espèces analysées, 36 rapetissent, 9 grossissent et 38 gardent la même taille.
Des chercheurs de Chicago ont constaté que la taille des animaux avait diminué à cause du réchauffement climatique. En effet, ils ont dû s’adapter pour moins transpirer et donc ont rapetissé.
Les chercheurs ont remarqué que bec, oreilles et pattes grossissent chez certains animaux. Une étude montre que ce sont surtout les oiseaux de mer qui sont touchés par l’évolution de leurs appendices. Les animaux touchés ont aussi une évolution accélérée. Les oiseaux ont une augmentation de leurs bec comprise entre 4 et 10 %.
Les chercheurs ne sont pas sur que ce soit uniquement à cause du réchauffement climatique. Cela pourrait être à cause de l’évolution du régime alimentaire ou de l’habitat des animaux concernés7.
Les coraux[modifier | modifier le wikicode]
Les coraux décolorés, au large de l’Australie, sont en train de mourir, victimes du réchauffement des eaux.
Le blanchissement des coraux est causé par la hausse de la température des eaux tropicales, qui fait fuir les microalgues nourrissant le récif.
La barrière de corail protègent les animaux marins. Quand le corail meurt il n’y a par exemple plus de protection pour les bébés poissons demoiselles qui sont bien incapables de détecter leurs prédateurs lorsque l'habitat est dégradé d’après d'une étude parue le 11 mai 2016 dans la revue britannique Procee.
Les hippopotames[modifier | modifier le wikicode]
Ces animaux qui vivent dans l’eau et sur la terre que l'on trouve en Afrique subsaharienne, disparaissent peu à peu. Ils sont pour le moment classés comme espèce vulnérable sur la liste rouge de l'UICN (L'Union internationale pour la conservation de la nature ). Selon Rebecca Lewison, coprésidente du groupe de spécialistes des hippopotames de l'UICN SSC, avec le réchauffement climatique leur habitat est de plus en plus menacé. Devant les fleuves et les rivières asséchés, de nombreux hippopotames meurent régulièrement en dépit des efforts de la population indigène pour sauver les animaux. De plus, les hippopotames ont besoin d'eau douce pour survivre comme les êtres humains, ce qui les met souvent en conflit avec les communautés locales qui ont également besoin d'eau douce pour l'agriculture, l'énergie, la pêche et le développement résidentiel6.
Les poissons[modifier | modifier le wikicode]
La sécheresse a beaucoup de conséquences sur les poissons et sur l'eau des rivières comme :
- l'eau est brûlante (la température de l'eau est élevée)
- le niveau d'eau baisse
Cela est dangereux pour les poissons qui habitent dans les ruisseaux car ils barbotent et les poissons ne sont pas habitués à la chaleur de extérieure8.
La faune des zones humides[modifier | modifier le wikicode]
A cause du réchauffement climatique, les zones humides sont en danger. Les zones humides servent d'abris à certains animaux comme les grandes aigrettes, les hérons cendrés, les canards colverts, etc... ça les protège de certains prédateurs dangereux pour les oiseaux. Toute la faune et la flore de de cet écosystème sont menacées9.
L’agriculture[modifier | modifier le wikicode]
Le réchauffement climatique a des conséquences sur l’agriculture.
Les agriculteurs sont inquiets pour plusieurs raisons. Tout d’abord, à cause de l’augmentation des températures, certains végétaux récoltés sont trop rapidement mûrs Le phénomène est dès à présent visible. Dans les vignes, la date des vendanges du raisin a déjà été avancée. Le problème est que les plantes arrivées trop tôt perdent tout de même plusieurs jours de soleil donc de photosynthèse et sont donc plus fragiles.
De plus, l’été en France, les jours de canicule sont plus chauds donc certaines plantes meurent totalement.
Dans les régions tropicales, le blé, le riz et le maïs sont produits en moins grande quantité à cause du manque d’eau10.
Les arbres et les forêts[modifier | modifier le wikicode]
Avec le réchauffement climatique, les arbres grandissent moins vite et meurent plus souvent.
Les arbres sont menacés par le réchauffement climatique, car il fait plus chaud et il y a moins de pluie. Les nappes phréatiques ne peuvent plus se remplir correctement ce qui mène à un manque d'eau.
Cela crée de la sécheresse et des incendies. Un exemple frappant est les giga feux en Australie ou au Canada, ou plus proches de nous dans les Landes les pins. De plus, avec la chaleur, il y a aussi des nouveaux parasites, par exemple les scolytes et donc des forêts qui disparaissent11.
Si la température augmente de 4°C d’ici 2100, il n’y aura plus de sapin, de hêtre et de chêne en France.
Responsables[modifier | modifier le wikicode]
Les pays ou zones qui émettent le plus de dioxyde de carbone (en 2015) sont d'abord la Chine (30 %), puis les États-Unis (14 %), l'Union européenne (10 %) et enfin l'Inde (7 %). Mais le classement selon les émissions de CO2 pour chaque habitant est très différent : un habitant des États-Unis émet en moyenne 17 tonnes de CO2, un Russe 12 tonnes, un Chinois 7,3 tonnes, un Européen 6,9 tonnes et un Indien 1,8 tonnes.
Les voitures sont responsables de 13 % des émissions de CO212.
Solutions[modifier | modifier le wikicode]
Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire la consommation d'énergies qui produisent des gaz à effet de serre, sur toute la terre.
Ils proviennent principalement des centrales électriques, de l'industrie, des transports (voitures, avions...) et de la déforestation. Les autres domaines, moins émetteurs, sont l'agriculture et les habitations. Nous pouvons aussi essayer de soigner les puits de carbone qui absorbent une partie du dioxyde de carbone, en particulier le plancton, algues,gelisol et forêts à multiplier au lieu de les réduire de façon inconsciente.
Solutions naturelles simples trop négligées ou ignorées gratuites à perpétuité une fois installées :[modifier | modifier le wikicode]
Avec la chaleur excessive on utilise des climatiseurs très gourmands en énergie, qui chauffent encore plus la planète, par les gaz CO2 émis pour leur énergie, surtout aux USA, absurde .
Pourtant, on peut climatiser aussi bien avec le froid de l'hiver conservé sous terre à 1 à 3m de profondeur, de façon spontanée, sans dépenser la moindre énergie.
Tous nous constatons que les caves, les grottes restent fraiches en été sans climatisation, gratuites, froid de l'hiver conservé sous terre à 13°C moyenne annuelle sur plus de 6 mois à plus de 1 à 3m de profondeur.
En effet la chaleur ou le froid diffuse lentement avançant de plus en plus lentement prenant un temps de plus en plus long, comme le carré de la distance, environ 1mm en 1s, 10mm en 100s, 100mm en 10000s, de 1m=1000mm en 1000*1000=1 million de secondes et 3m en "*3=9 millions de secondes soit environ 4 mois, suffisamment pour avoir ce froid de l'hiver en été ou l'inverse retrouver en hiver la chaleur de l'été mise sous terre en été .
On peut utiliser cette propriété sans cave avec des tuyaux fins sous terre à 2m de distance les uns des autres en échangeurs thermiques qui récupèrent ce froid d'hiver sous terre pour climatiser en été les appartements sans dépenser de l'énergie de façon gratuite et perpétuelle et sans CO2 qui réchauffe la planète, solution simple et écologique, pour cesser de climatiser avec trop d'électricité et de CO2 aux USA et en France.
L'inverse aussi existe, se chauffer en hiver avec le chaud canicule de l'été conservé sous terre sans CO2 pour chauffer.
Par exemple à Communauté solaire de Drake Landing Drake Landing Solar Community à voir sur wikipedia se chauffe ainsi sans CO2 depuis 2007, à 1000m d'altitude et des -30°C en hiver au Canada.13.
Rien n'empêche de développer partout de telles solutions sans CO2, gratuites, perpétuelles, sans risques du tout de catastrophes nucléaires ou autres, une fois installées ( des tuyaux simples enfilés sous terre à 2m les uns des autres ) si on cesse de les négliger avec de fausses raisons manipulées par les énergies fossiles.
Lors de canicules on gaspille la chaleur des canicules qui pourrait nous chauffer en hiver et on gaspille aussi le froid de l'hiver sous terre qui pourrait nous climatiser en été contre ces canicules, tout cela sans le moindre CO2 et gratuit, perpétuel sans risques.
Pour financer, on peut continuer à faire payer ce chauffage sans CO2, pendant quelques décennies comme avant avec CO2, pour rembourser l'investissement de son installation, pour éviter aux pauvres sans économies de continuer à gaspiller du CO2 pour se chauffer.
Enfin on peut stocker sous terre, comme les volcans depuis 4,5 milliards d'années, la chaleur solaire à haute température 300°C à 500°C sur des années dans des roches profondes fournie par les centrales solaires thermiques à concentration du soleil à miroirs qui ainsi peuvent fonctionner 365 jours, l'hiver avec le soleil de l'été conservé sous terre, sans jamais la moindre interruption par manque de soleil.
Il s'agit de centrales solaires thermiques à stockage géothermique.
Au contraire les solutions de chaleur géothermiques actuelles sont à durée finie, car la chaleur puisée sous terre se renouvelle trop lentement ( effet du temps comme le carré de la distance, très trompeur, avec débit élevé les première années, puis qui dégringole ) et donc va s'épuiser.
Il faut impérativement les coupler avec des panneaux solaires thermique en été pour recharger ( simples tuyaux noirs au soleil sur les toits des maisons ) , éviter des séismes, sinon ces géothermies seront des fiascos, épuisées avec le temps.
On peut aussi récupérer, ou extraire bien mieux le H2 natif ( voir wikipedia ) sous terre pas cher pour l'utiliser dans les voitures et camions sans CO2.
Il est clair qu'on a négligé de développer fortement des solutions simples au profit de solutions bien plus complexes comme le nucléaire, de plus avec risques dramatiques, car il doit il doit être infaillible à perpétuité, impossible pour les humains,
Fabriquer de l’électricité de façon moins polluante[modifier | modifier le wikicode]
Cela peut se faire en consommant moins d'énergie et en développant la production d'électricité à partir d'énergie nucléaire ou d'énergies renouvelables, c'est-à-dire par exemple l'énergie éolienne, l'énergie solaire (qui récupère l'énergie du soleil) ou encore l'énergie hydraulique, centrales solaires thermiques avec géothermie pour stocker.
Encourager les bonnes habitudes[modifier | modifier le wikicode]
On peut aussi prendre des décisions pour faciliter et encourager les bonnes habitudes. Par exemple, les communes peuvent choisir un urbanisme qui donne de la place aux pistes cyclables et aux petits commerces (pour ne pas avoir à prendre la voiture à chaque déplacement). Ils peuvent aussi encourager financièrement l'isolation thermique des habitations et des entreprises, ou investir dans la plantation de forêts, qui absorbent le CO2.
Cela demande parfois de développer des techniques qui actuellement coûtent plus cher que celles qui sont couramment utilisées. Par exemple, des accumulateurs électriques commencent à être utilisés pour le transport routier et seront peut-être plus répandus dans le futur. L'électricité n'est pas elle-même une ressource naturelle, il faut donc aussi observer la façon dont elle est produite, qui peut être plus ou moins polluante.
Faire payer plus cher ce qui produit des gaz à effet de serre[modifier | modifier le wikicode]
Pour pousser à réduire ces émission de gaz à effet de serre de façon générale et assez équitable dans un pays, il existe un moyen reconnu pour son efficacité mais mis en pratique par encore peu de pays : la taxe carbone. Cela fait sentir un coût aux activités qui émettent le plus de dioxyde de carbone et cela pousse chaque entreprise et les particuliers (les personnes) à faire des choix et à calculer comment moins émettre de gaz à effet de serre pour faire des économies (changer de machines ou de procédé dans une usine, changer de mode de transport ou s'organiser pour avoir à moins se déplacer, isoler les bâtiments...)
Se mettre d’accord dans le monde entier[modifier | modifier le wikicode]
Les pays du monde entier ont discuté et adopté plusieurs accords pour tenter de remédier à ce problème. Ils ont fixé des règles d'organisation pour préparer ces accords : la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Les accords sont notamment le protocole de Kyoto, signé en 1997, qui incite les pays à diminuer leur production de gaz à effet de serre, et l'accord de la COP21 en 2015. Chaque pays doit ensuite trouver les moyens et la stratégie pour respecter ses engagements.
Mesures individuelles[modifier | modifier le wikicode]
- Renoncer aux voyages en avion et aux croisières si ce n'est pas nécessaire. En effet, un voyage en avion produit autant de CO2 qu’un an de circulation en voiture14.
- Prendre de préférence le vélo, les transports en communs ou faire du covoiturage.
- Manger plus de céréales, fruits et légumes et manger moins de viande et de poisson.
- Limiter les déplacements en voiture, choisir une voiture moins puissante, éventuellement électrique ou hybride.
- Isoler son habitation et mettre un pull chez soi plutôt que d'allumer le chauffage.
- Acheter moins de produits (ou des produits issus de l'agriculture biologique), puisqu'ils sont fabriqués dans des usines à l'étranger puis transportés à travers le monde.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
- Effet de serre
- COP21
- Fonte des glaciers
- Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique
- Acidification des océans
- Collapsologie
- GIEC
- Inaction climatique
Sources[modifier | modifier le wikicode]
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ (fr) Les hors séries d'Histoire Junior, numéro 22, septembre 2022.
- ↑ (fr) Dans l'Arctique, les habitants de Longyearbyen, sont aux premières loges du réchauffement climatique, Radio France, lundi 25 octobre 2021.
- ↑ (fr) La dernière COP avant la fin du monde, site internet suisse RTS, cité par Courrier International n°1617, 28 octobre - 3 novembre 2021, page 12.
- ↑ (fr) Avant la prochaine pluie, journal allemand Die Zeit, cité par Courrier International n°1590, 22-28 avril 2021, page 20.
- ↑ Christine Dell'Amore, 7 espèces affectées par le changement climatique dont une déjà disparue, National Geographic.
- ↑ 6,0 et 6,1 (fr) Les Perturbations climatiques - Sauvons notre planète, 2001, page 16 - 21.
- ↑ (fr) Sciences et vie n°386, Sciences et Vie, page 22, novembre 2021.
- ↑ (fr) Sciences et Vie junior 398, novembre 2022.
- ↑ (fr) Science et Vie Junior n°394, juillet 2022.
- ↑ (fr)Science et vie n° 357, juin 2019.
- ↑ (fr) Karyn Nishimura, Au Japon, les cerisiers en fleurs sont menacés : "Si le réchauffement climatique continue, ils ne fleuriront plus", France Info, 17 avril 2022.
- ↑ (fr) Petits arrangements climatiques, journal al-lemand Süddeutsche décembre Zeitung, cité par Courrier International n°1623, 9-15 décembre 2021, page 43.
- ↑ (fr)Communauté solaire de Drake Landing sur wikipedia [1].
- ↑ (fr) Comment faire sa part au quotidien, journal américain The Cut, cité par Courrier International n°1617, 28 octobre - 3 novembre 2021, page 20.
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- (fr) Bernard Wiesenfeld, L'énergie en 2050. EDP Sciences, 2005. 237 p. ISBN 2-86883-818-9.
- (fr) Joséphine Le Gouvello, Le cycle des temps, Ekwo, 2008, n°24, page 17.
- (fr) Adaptation de la France au réchauffement climatique : une consultation publique en ligne, Vie publique, 23 mai 2023.
- (fr) Le climat du futur, Météo-France.
- (fr) Le réchauffement, Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
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Article mis en lumière la semaine du 11 janvier 2021. |
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