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Dijon
Dijon | |
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Panorama depuis la Tour Philippe le Bon, avec l'église Notre-Dame de Dijon. | |
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Administration | |
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté (préfecture) |
Département | Côte-d'Or (préfecture) |
Arrondissement | Dijon (chef-lieu) |
Intercommunalité | Dijon Métropole (siège) |
Maire | François Rebsamen (PS) (2020-2026) |
Code postal | 21000 |
Démographie | |
Gentilé ![]() |
Dijonnais |
Population municipale | 156 854 hab. (2018) |
Densité | 3 797 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 0″ Nord 5° 1′ 0″ Est |
Altitude | Min. 210 m Max. 410 m |
Superficie | 41,31 km2 |
Liens | |
Site web | dijon.fr |
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Dijon est une commune française d'environ 160 000 habitants (agglomération : plus de 300 000 habitants), préfecture du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est, de 1363 à 1477, la capitale du duché de Bourgogne, qui s'étendait jusqu'aux Pays-Bas. Ses habitants sont appelés les Dijonnais.
La ville est connue pour ses spécialités culinaires comme la moutarde, le pain d'épices et le bœuf bourguignon, ainsi que ses toits multicolores en tuiles plates vernissées disposées en losanges.
Le chanoine Kir (wp), maire de Dijon pendant 23 ans de 1945 à 1968, a laissé son nom au kir, un apéritif fait de vin blanc et de crème de cassis.
Ancien résistant, élu maire de Dijon après la Seconde Guerre mondiale, il est surtout connu pour la création d'un apéritif et du lac artificiel de Dijon, le lac éponyme (lac Kir).
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
Dijon est à 300 km au sud-est de Paris et à 200 km au nord de Lyon, sur la ligne de chemin de fer Paris-Lyon-Marseille et sur la ligne TGV Sud-Est. La ville est située au cœur d'une plaine agricole marécageuse ; elle est traversée par l'Ouche (une rivière non navigable, affluent de la Saône) et par le canal de Bourgogne qui, depuis 1830, relie le bassin de la Seine à celui du Rhône.
Ses communes limitrophes sont Ahuy, Asnières-lès-Dijon, Bellefond, Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Corcelles-les-Monts, Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Neuilly-Crimolois, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Ruffey-lès-Echirey, Saint-Apollinaire, Sennecey-lès-Dijon et Talant.
Dijon est à la limite nord du vignoble de Bourgogne.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Diviomagus[modifier | modifier le wikicode]
C'est le nom de la ville antique qui était située au cœur du pays de la tribu des Lingons. Une enceinte protégeant une petite partie de la ville a été édifiée avec les statues et les stèles provenant d'une nécropole abandonnée. Les vestiges recueillis lors des travaux d'urbanisation sont exposés au musée archéologique.
Capitale du duché de Bourgogne[modifier | modifier le wikicode]
Dijon connaît sa période la plus brillante sous les quatre ducs Valois de Bourgogne, de 1363 à 1477 : elle est la capitale du duché de Bourgogne, qui s'étend jusqu'aux Pays-Bas.
Philippe le Hardi (1342-1404)
Jean sans Peur (1371-1419)
Philippe le Bon (1396-1467)
Charles le Téméraire (1433-1477)
Le duc Philippe le Hardi (1364-1404) prend possession de Dijon, en 1363, sur ordre du roi. Jean sans Peur (1404-1419) lui succède. Le duc Philippe III le Bon (1419-1467) reconstruit l'hôtel ducal et institue en 1432 la chapelle de son palais comme siège de l'ordre de la Toison d'or. Le duc Charles le Téméraire (1467-1477) est le quatrième de ces ducs Valois : il échoue dans sa lutte contre le roi de France Louis XI et meurt à la bataille de Nancy. Louis XI annexe le duché en 1477.
Le château de Dijon au XVe siècle.
Patrimoine[modifier | modifier le wikicode]
Le palais des ducs de Bourgogne[modifier | modifier le wikicode]
La plus ancienne partie est le palais ducal des XIVe et XVe siècles, de style gothique : il comprend encore un logis, les cuisines ducales et deux tours : la tour Philippe le Bon et la tour de Bar.
La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd'hui a cependant été bâtie sous Louis XIV, dans un style classique, par Jules Hardouin-Mansart.
Le Palais a été le siège des ducs de Bourgogne, souverains de l'État bourguignon ; il abrite aujourd'hui la mairie de Dijon et le musée des beaux-arts de Dijon.
Réunion des États de Bourgogne, gravure du XVIIe siècle.
L'église Notre-Dame[modifier | modifier le wikicode]
L'église Notre-Dame de Dijon est un chef-d'œuvre d'architecture gothique du XIIIe siècle, avec une façade à deux étages de galeries, hérissée de gargouilles.
L'église Saint-Michel[modifier | modifier le wikicode]
L'église Saint-Michel est une grande église de style Renaissance, commencée en 1499 et achevée dans le courant du XVIIe siècle.
Maisons anciennes[modifier | modifier le wikicode]
La rue Verrerie, très touristique, comporte un grand nombre de maisons du Moyen Âge et de la Renaissance, à encorbellement et colombages.
- Rue Verrerie
Maisons à colombages de la rue Verrerie
Culture[modifier | modifier le wikicode]
Musées[modifier | modifier le wikicode]
- Musée des beaux-arts
Le musée des beaux-arts de Dijon, installé dans le palais des ducs de Bourgogne, est l'un des plus grands musées de France. Il présente des œuvres européennes, de l'Antiquité à nos jours.
Melchior Broederlam, L'Annonciation, 1398.
Robert Campin dit le « Maître de Flémalle », La Nativité, 1415-1430.
Georges de La Tour, Le Souffleur à la lampe, 1649.
Paul Véronèse, La Découverte de Moïse, 1570.
Joseph Aved, Portrait de Jean-Philippe Rameau, 1728.
- Musée archéologique
- Musée Rude
Dans le cadre d'un monument historique, le transept de l'ancienne église Saint-Étienne.
- Exposition de moulages en plâtre grandeur nature du sculpteur dijonnais François Rude, un des maîtres de l'école romantique qui a participé à la décoration de la Colonne Vendôme.
- Vestiges archéologiques in situ de la crypte du XIe siècle et de l'ancienne porte Saint-Étienne du castrum du IIIe siècle sur lesquelles est construite l'église.
- Musée Magnin
- Collection particulière d'œuvres d'art offertes à la ville et installées dans le cadre d'un hôtel particulier, l'hôtel Lantin, aménagé pour les mettre en valeur.
- Expositions temporaires et animations (conférences, visites commentées, ateliers d'écriture, etc.).
Gastronomie[modifier | modifier le wikicode]
Économie[modifier | modifier le wikicode]
L'industrie dijonnaise était très variée au milieu du XXe siècle : métallurgie, industrie alimentaire (moutarde, biscuits, chocolat, pain d'épices, cassis), travail du cuir, confection, matériel électrique, optique de précision, manufacture de tabacs, savonneries, industrie pharmaceutique, matériaux de construction, instruments de musique...
Comme ailleurs, l'industrie a régressé et c'est plutôt le secteur tertiaire qui continue à se développer.
La plaine dijonnaise produit du blé, de l'orge, du colza et de la betterave à sucre.
