Haguenau

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Haguenau
Haguenau
Haguenau
Blason haguenau 67.svg
Administration
Pays France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Haguenau (siège)
Maire Claude Sturni
(2020-2026)
Code postal 67500
Démographie
Gentilé Haguenovien(ne)s
Population municipale 35 196 hab. (2019)
Densité 193 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 02″ Nord
7° 47′ 19″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires
Altitude Min. 115 m
Max. 203 m
Superficie 182,59 km2
Liens
Site web ville-haguenau.fr
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Haguenau est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, dans la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

C'est la deuxième plus grande ville du Bas-Rhin après Strasbourg : elle compte 35 196 habitants. Elle est le siège de l'une des sous-préfectures du Bas-Rhin.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

La ville est entourée par Kaltenhouse au Sud, Marienthal, Gries et Niederschaeffolsheim au Sud-Ouest, Harthouse, Batzendorf et Wintershouse à l'Ouest, Schweighouse-sur-Moder au Nord-Ouest et Oberhoffen-sur-Moder au Sud-Est. Toute la partie Nord et Est de la ville est occupée par la Forêt.

Toponymie[modifier | modifier le wikicode]

En alsacien, le nom de la ville est "Hawena". Au Moyen-Age, la ville apparaît sous le nom allemand de "Hagenau", "Hawenau" ou encore "Hagenaw" selon les sources. ce qui signifie " l'île sur la Moder ".

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Fondation d'un château[modifier | modifier le wikicode]

Durant la Querelle des investitures, le duc de Souabe, Frédéric de Hohenstaufen, dit Le Borgne ou Le Monoculaire, reçoit l'ordre (de la part de son oncle l'empereur Henri V), de construire plusieurs châteaux dans le Nord de l'Alsace, pour protéger cette dernière contre l'archevêque Aldebert de Mayence. C'est en 1115 que l'une de ces forteresses est construite sur une île entourée par les bras d'une rivière: la Moder.

Une autre version raconte que c'est le comte Hugues IV d'Eguisheim qui découvrit cette île par hasard, en chassant dans la forêt, puis il décida de fonder un château.

En 1162, Frédéric Ier de Hohenstaufen, dit "Barberousse", empereur du Saint-Empire depuis 1152, le fils du Monoculaire, entreprend une profonde restauration de la forteresse, restée à l'état d'un pavillon de chasse, pour en faire un château pouvant accueillir les empereurs lors de leurs séjours en Alsace. D'après certaines sources, le nouveau château est muni de 3 tours et d'une chapelle. Cette dernière comprend trois étages: une Crypte, une église et une salle en marbre rouge abritant les joyaux et le trésor impérial. Ce dernier reste au château durant 56ans: de 1153 à 1209. Barberousse y séjourna 8 fois.

En 1193, le roi d'Angleterre Richard Coeur de Lion, accusé de trahison envers l'empereur Henri VI, après avoir été fait prisonnier, est jugé à Haguenau. Le procès à lieu au Château le 17 avril 1193. L'empereur lui accordera son pardon mais Richard devra payer 100 000 marks d'argent et restera encore une année entière à Haguenau comme prisonnier.

Naissance de la ville[modifier | modifier le wikicode]

Très vite, aux abords du château, vinrent s'installer commerçants, marchands, artisans et menuisiers. Un petit bourg venait de naître, et il prit rapidement de l'ampleur et de l'importance. En 1143, l'empereur Conrad III, l'oncle de Barberousse, donna à la ville le statut de paroisse. Cet édit permit aux habitants de construire, dès 1143, une église, dédiée à Saint-Georges. En 1164, Barberousse renforce l'édit en autorisant la ville tenir un marché quotidien, quatre foires annuelles et de battre sa propre monnaie (mais uniquement sur des pièces en argent). Des fortifications, certes en bois mais efficaces, ainsi qu'un fossé protège le bourg dès 1130. La ville augmente encore en puissance lorsque, au XIIIè siècle, l'empereur accorde à la ville le droit de tenir son propre sceau.

Ville impériale[modifier | modifier le wikicode]

Au XIIIè siècle, les riches marchands et les commerçants de la vallée du Rhin feront de Haguenau un point fort de leur réseau de commerce. La ville grandit encore et sa superficie triple en seulement 100 ans ! Entre 1220 et 1235, le roi de Germanie ordonne la construction d'une deuxième muraille, cette fois-ci en pierres, pour protéger la cité. Plusieurs vestiges de ces remparts subsistent de nos jours.

Des moines, attirés par les grandes richesses de la ville vont très vite s'installer. Des Franciscains bâtissent une chapelle et un monastère dès 1222. En 1273, ce sont les Augustins qui s'installent, suivis par les Dominicains. A partir de 1300, une nouvelle église est construite: Saint-Nicolas. Elle est gérée par l'ordre des Prémontrés. Un couvent gérée par l'ordre des sœurs Repenties est bâtie sur les bords de la Moder.

Durant le Grand interrègne du Saint-Empire, période sans empereurs, Haguenau reçoit de nouveaux privilèges. Par deux édits, en 1255 et 1262, les rois de Germanie Guillaume de Hollande et Richard de Cornouailles accordent aux riches bourgeois de la ville de devenir échevins, un poste qui correspond au titre de conseiller municipal aujourd'hui.

Entre 1215 et 1250, l'empereur Frédéric II séjourne au Château de Haguenau 23 fois !

En 1273, le roi de Germanie Rodolphe Ier de Habsbourg fonde le Grand-Baillage impérial de la Basse-Alsace, réunissant 45 villages, dont Haguenau est nommé comme capitale. Le roi offre le château comme résidence au Landvogt Otto de Ochsenstein, une sorte de ministre. Par cela, Rodolphe désigne Haguenau comme lieu d'administration des biens de l'Empire en Alsace. En 1299, le roi Albert Ier de Habsbourg accorde à la ville le droit d'immédiateté , c'est à dire de décider de la paix ou de la guerre en Alsace. A partir de ce moment, les représentants de Haguenau participent au Reichstag, c'est à dire la réunion des princes les plus importants de l'Empire. Une synagogue est construite en 1241. Les juifs sont chassés de la ville en 1349, lors des épidémies de peste. A nouveau acceptés, les juifs rénovent leur synagogue en 1355. Suite à un nouvel agrandissement de la ville, de l'autre côté de la Moder, une nouvelle muraille est construite à partir de 1330. Le dernier vestige en est la Porte de Wissembourg, datant du début du XIVè siècle. En 1328, un hôpital est érigé; après sa destruction, l'hôpital bourgeois Saint-Martin est construit dans le style baroque, en 1757, sur son emplacement. En 1374, l'empereur Charles IV accorde à Haguenau de battre sa monnaie sur des pièces en or. En 1354, dix villes impériales d'Alsace s'unissent et forment l'union de la Décapole, dont Haguenau est la capitale.

Le 22 mai 1409, la princesse Blanche d'Angleterre, fille de roi Henri IV d'Angleterre, meurt à Haguenau.

Avant l'introduction de l'imprimerie, un important atelier de copistes s'était développé. Cet atelier de copiage de livres, dirigé par le calligraphe Diebold Lauber, avait sa clientèle dans toute l'Allemagne. En 1489, lors de l'introduction de l'imprimerie à Haguenau, deux ateliers utilisant la presse à imprimer de Gutenberg s'installent. Ces ateliers sont efficaces: vers 1600, 200 ouvrages, tirés à 2000 exemplaires chacun paraissent à Haguenau ! Une importante bibliothèque est alors installée au Château. L'hôpital fait construire un grenier, pour stocker les céréales récoltées sur ses terres, en 1443. En 1486, est construite une chancellerie dans laquelle sont abritées les archives municipales, elle est également lieu de résidence du Chancelier impérial.

La Renaissance[modifier | modifier le wikicode]

Une douane, servant également de grenier impérial, accolée à la chancellerie, est construite en 1516. En 1520, Luther fait imprimer un de ses livres à Haguenau. Dès 1525, Wolfgang Capito, réformateur de Strasbourg aux côtés de Martin Bucer et natif de Haguenau, prêche à Saint-Georges.

En juillet 1540, une diète d'empire, présidée par le roi et futur empereur (frère de Charles Quint ), Ferdinand. La diète réunie plusieurs princes comme Albert de Mayence et de personnalités religieuses comme Mélanchton ou Bucer. En l'absence de certains princes protestants comme Phillipe le Magnanime ou Jean-Frédéric de Saxe, la diète devant permettre une paix relative entre catholiques et protestants ne peut aboutir. Une partie de la population adhère à la réforme, malgré l'interdiction des autorités impériales. Lors de la Paix d'Augsbourg en 1555, le culte protestant est finalement reconnu par l'empereur Ferdinand, néanmoins, à Haguenau, les tensions entre luthériens et catholiques restent vives. Charles Quint passe une nuit au Château de Haguenau en 1552. En 1604, les Jésuites s'installent dans la chapelle du Château et mènent activement la Contre-Réforme, pour éradiquer le protestantisme dans la ville, ce qui sera un échec.

La Guerre de Trente Ans[modifier | modifier le wikicode]

La Guerre de Trente Ans, entre catholiques et protestants, éclate en 1618. En 1621, le comte Ernst II. von Mansfeld, général protestant, ravage le Nord de l'Alsace. N'ayant pas les moyens de défendre Haguenau, le magistrat lui ouvre les portes de la cité, qui est pillée. En mai 1622, les troupes catholiques répliquent. Les portes sont bloquées: Haguenau est assiégé par Léopold de Habsbourg, évêque de Strasbourg et archiduc d'Autriche, qui est également le frère de l'empereur Ferdinand II. Le siège est dévastateur: le 8 mai, la ville est bombardée par les tirs de canons, de nombreux bâtiments médiévaux sont détruits et le château subit de graves dommages. Le 17 mai, les autrichiens déclenchent un terrible incendie qui anéantit la cité impériale. Il faut encore un mois de destructions et de dévastations pour que Mansfeld se rende. Il quitte la ville à la fin juin, et Léopold prend possession de Haguenau, ou plus-tôt de ses ruines ! En 1632, les troupes suédoises prennent possession de la ville sous le commandement du général Gustave-Horn. 170 suédois sont massacrés par les Haguenoviens. En 1633, la ville connaît un nouveau siège, menée cette-fois par Christian Ier de Birkenfeld-Bischweiler, prince protestant. Le 24 octobre 1648, suite aux Traités de Westphalie, Haguenau est rattaché au Royaume de France, par Louis XIV.

Le XVIIe siècle[modifier | modifier le wikicode]

Après le rattachement à la France en 1648, le XVIIe siècle sera pénible et dévastateur pour la ville. Premièrement, la couronne ordonne la suppression de tous les privilèges que la ville avait reçue de l'Empire. Un prêteur royal est envoyé à Haguenau par le roi dans le but d'assoir son pouvoir sur la population encore très attachée à l'Allemagne. Le 22 décembre 1676, après la déclaration de guerre de Louis XIV à la Hollande en 1672, le ministre de la Guerre Louvois et le Maréchal de Montclar (dans le but d'éviter une alliance entre Haguenau et l'empereur) ordonnent la destruction de la ville. Ce projet est mis à exécution lorsque, le 10 février 1677, les troupes du maréchal La Brosse et du maréchal François de Créquy réduisent Haguenau en cendres. Un nouvel incendie à lieu le 16 septembre, provoquée cette-fois par les troupes de Joseph de Montclar, également au service du roi. Le Château est détruit. Sous ordres de Vauban, les pierres sont utilisées à la construction de la citadelle de Fort-Louis. 10 ans plus tard, en 1687, la chapelle est à son tour détruite.

Le XVIIIe siècle[modifier | modifier le wikicode]

Au XVIIIe siècle, la ville reprend de son éclat. En 1757, l'hôpital du XIVe siècle fut détruit et remplacé par l'hôpital militaire et bourgeois Saint-Martin. En 1770, plusieurs hôtels particuliers, notamment l'hôtel Hoffmann , sont construits à côté de l'église Saint-Georges. Déjà en 1724, un important atelier de fabrication de porcelaines et de faïences, géré par le Hollandais Charles-François Hannong, s'installe à Haguenau. Les productions sont exportées dans toute l'Europe. C'est à Haguenau que les manufacturiers découvrent comment dorer la faïence. L'entreprise familiale, reprise par Balthazar, Paul-Adam et Jean-Adam Hannong, s'éteint en 1782, après avoir fait faillite. En 1788, un nouvel hôpital, l'actuelle Médiathèque, est construit.

Statue du Christ, décapitée pendant la terreur provenant d'une des églises de Haguenau
La révolution et la terreur[modifier | modifier le wikicode]

Le 16 septembre 1789, un certain Redé, révolutionnaire du parti de gauche, est élu maire. Il commande au total quatre compagnies de gardes nationaux, qui se répartissent les différents quartiers de Haguenau. Le 16 juin 1790, des révolutionnaires du parti de droite prennent d'assaut puis saccagent l'hôtel de ville et l'ancienne chancellerie. Un mois plus-tard, des gardes nationaux envoyés par les deux partis de gauche et de droite se combattent violement et se fusillent au cœur de la ville ! Finalement, Redé est déposé et les membres du parti de droite l'emportent, la situation reste toutefois instable. En octobre 1793, l'armée de Condé, commandée par le prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé, occupe la ville. Après les terribles batailles de Berstheim et de Woerth, les révolutionnaires reprennent Haguenau le 24 décembre 1793. L'année suivante, la Terreur est proclamée à Haguenau par la Convention. Les révolutionnaires transforment tous les couvents de la ville en prison pour enfermer les suspectés de royalisme, qui sont pour la plupart guillotinés à Strasbourg. En 1794, l'autel et la chaire de Saint-Nicolas sont brûlés. A Saint-Georges, on donne des coups de marteaux au sculptures de la chaire. Les deux églises sont transformées en temples de la raison où sont célébrés les cultes de l'Etre suprême et de la déesse de la Nature. Les offices sont à nouveau tolérés à partir de 1795, et définitivement en 1802.

Les conférences de Haguenau[modifier | modifier le wikicode]

Le 24 juin 1815, suite aux Guerres de Napoléon, des négociations pour la paix se déroulent dans ce qui est aujourd'hui la Maison de la Sous-Préfecture. Les personnages les plus importants d'Europe assistent à ces négociations: François Ier, empereur d'Autriche ; Frédéric-Guillaume III, roi de Prusse ; Frédéric-Auguste Ier, roi de Saxe ; Frédéric Ier, roi de Wurtemberg et Alexandre Ier, empereur de Russie. La délégation de l'Empire français, composée notamment par le marquis de la Fayette, annonce l'abdication de Napoléon Ier. Le souverain anglais ne pouvant se rendre à Haguenau, ces conférences de paix ne serviront à rien.

L'âge d'or[modifier | modifier le wikicode]

Le XIXe siècle sera le deuxième âge d'or de Haguenau après le Moyen-Age, où elle fut ville favorite des empereurs germaniques. En 1846, un théâtre dans le pur style des années 1800, fut construit. En 1855, un grand chemin de fer traversant une grande partie de l'Alsace du Nord jusqu'à Strasbourg fut inauguré. L'une des nombreuses gares que compte cette ligne est construite à Haguenau. En 1860, un grand entrepôt de tabac, fournissant beaucoup de commerçants de la région est construit. En 1867, une Grande Hall typique du XIXe siècle fut construite pour abriter le marché quotidien. Après la Guerre de Prusse en 1870-71, l'Alsace et la Moselle retournent à l'Allemagne victorieuse du conflit après avoir été annexées à la France pendant 2 siècles (de 1648 à 1871). En 1877, la ville reçoit la visite de l'Empereur allemand Guillaume de Hohenzollern. En 1880, est inaugurée l'école Saint-Georges, à côté de l'église du même nom. En 1882, la plupart des remparts de la ville, à l'exception de certaines parties, sont détruits pour permettre l'agrandissement des routes. En 1886, dans l'actuel Boulvard Hanauer, est construit un château d'eau. En 1887, est construite une caserne d'infanterie pour les soldats allemand.Entre 1888 et 1892, une caserne d'artillerie, actuel Quartier Thurot, est construite pour la garnison allemande. A côté, est aménagé un casino pour les officiers. En 1892, la gare déjà existante est modernisée. En 1895, la garnison allemande (majoritairement protestante), se fait construire une église. En 1900, est construit une seconde école. Entre 1903 et 1905, à l'initiative du maire Xavier Nessel, est construit un musée sur l'histoire de la ville, dans le style Renaissance.

Les 20e et 21e siècle[modifier | modifier le wikicode]

Redevenue française après l'armistice de 1918, un monument aux morts est érigé et inauguré à Haguenau le 7 novembre 1926. Le 13 avril 1929, sont inaugurées les thermes municipales.

Le 12 mai 1940, un an après le début de la Seconde Guerre mondiale, les soldats de la Ligne Maginot se ravitaille en nourriture et autres besoins. Les combats ayant lieu près de la ville, celle-ci est évacuée. En octobre 1940, les habitants reviennent, mais la ville est occupée par les Nazis ! La Grand' rue change de nom et devient Adolf Hitler-Strasse (Route Adolphe Hitler en français) ! Robert Wagner, allié d'Hitler et fonctionnaire du Troisième Reich, se rend plusieurs fois à Haguenau. Le 3 octobre 1942, des combattants pour la libération de l'Alsace attachent des cravates tricolores françaises aux statues de la fontaine aux abeilles, devant Saint-Georges. Au cours de l'été 1944, les sirènes retentissent plusieurs fois mais aucune attaque n'aura lieu... Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1944, à l'approche des américains, les allemands quittent Haguenau. En quittant la ville, ils dynamitent le château d'eau dont ils ne restent plus rien; et le 9 décembre, la gare est réduite en cendres par des obus. Le 11 décembre, les américains libèrent la ville. Le 24 janvier 1945, les violents combats de la Moder entre les Alliés et les Nazis réduisent Haguenau à l'état de ruines. Les clochers de Saint-Georges et Saint-Nicolas sont touchés de plein fouet par les bombes.

En 1948, les travaux de couverture du lit de la Moder (qui jusque-là circulait à ciel ouvert dans le centre-ville) ont commencé. Les travaux de reconstruction durent une dizaine d'année. Les premières zones piétonnes sont aménagées en 1980. De nombreuses entreprises s'implantent à Haguenau: INA Roulements en 1959; Usocome en 1962; Siemens en 1970 et l'usine de sucreries Mars (la seule au monde !) en 1973. Au début de ce siècle, un institut universitaire de technologie s'implante à côté de la Médiathèque.

Monuments[modifier | modifier le wikicode]

Comme monuments on peut citer:

  • l'église Saint-Georges (dont le clocher renferme deux cloches datant de 1268, les plus anciennes datées et signées encore en activité en Europe);
  • l'église Saint-Nicolas
  • l'église protestante;
  • le Musée historique;
  • l'ancienne chancellerie dans laquelle se trouve le musée alsacien;
  • la tour des chevaliers;
  • la tour des pêcheurs;
  • la porte de Wissembourg;
  • les vestiges des remparts;
  • l'ermitage du Gros-chêne.

Traditions et activités[modifier | modifier le wikicode]

Depuis l'été 1991, la fête de la musique est célébrée par de nombreuses animations chaque année, à l'été. Comme activités se trouve notamment la piscine Nautiland, avec ses 250 000 visiteurs par an.

Jumelages[modifier | modifier le wikicode]

Depuis 1964, la ville est jumelée avec Landau in der Pfalz, en Allemagne.

Cinématographie[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs films et téléfilms ont été tournées à Haguenau, entièrement ou partie:

Prix et récompenses[modifier | modifier le wikicode]

La ville a obtenu plusieurs prix:

  • La forêt de Haguenau, labellisé "forêt d'exception" en 2020
    Le Label "Terre de Jeux 2024", pour les Jeux olympiques de Paris 2024, en 2020;
  • Le label "Forêt d'exception" par l'Office national des Forêts la même année;
  • Les labels "ville active et sportive" et "ville nature " en 2019;
  • le label "villes et villages fleuris" en 2018;
  • et le label "ville internet" en 2013.
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