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Bataille de Woerth-Froeschwiller
La Bataille de Woerth-Froeschwiller parfois appelée Bataille de Reichshoffen, est une des premières batailles de la guerre franco-allemande de 1870. La bataille, qui oppose les français commandés par Mac-Mahon à une coalition allemande commandée par le prince-héritier de Prusse, Frédéric III, s’est déroulée dans les champs entre Woerth et Froeschwiller, en Alsace.
| Bataille de Woerth-Froeschwiller | |
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| Carte des affrontements | |
| Informations générales | |
| Dates | 6 août 1871 |
| Lieu | Autour de Woerth |
| Cause | Voir Guerre de 1870 |
| Issue | Victoire allemande |
| Changements territoriaux | Les Français sont refoulés hors de Morsbronn et de Froeschwiller |
| Belligérants | |
| Commandants | |
| Forces en présence | |
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50 000 hommes
88 000 hommes
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| Pertes | |
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11 000 morts
9 000 prisonniers 10 000 morts, blessés ou disparus
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Contexte[modifier | modifier le wikicode]
La France déclare la Guerre à la Prusse le 19 juillet 1870. Le 4 août, les Français sont écrasés par les Prussiens lors de la bataille de Wissembourg. Les Français sont refoulés vers le Sud et prennent position entre le petit le petit village de Froeschwiller, le village de Nehwiller, la ville de Woerth, la forêt de Niederwald ainsi que la ville de Morsbronn. La 2è division ainsi que deux régiments de cavalerie prennent position dans la forêt de Grosserwald. Le 5 août, le maréchal Mac-Mahon est encore rejoint par la division Conseil-Dumesnil du 7è CA.
Déroulement[modifier | modifier le wikicode]
Les débuts[modifier | modifier le wikicode]
Le 6 août, tôt le matin, le 5è corps d’armée prussien et la 20è brigade d’infanterie bavaroise, commandée par Hugo Rudolf Walther von Monbarry, s’installent à Woerth. Ils rencontrent cependant des soldats Français, à l’Ouest de la ville et la bataille s’engage. Attirés par des coups de feu, le 2è corps d’armée royal bavarois et le 11è corps d’armée prussien s’engagent à leur tour dans la bataille. La 1re division française engage le combat avec le 2è corps au Sud-Ouest de Langensoultzbach. La 4è division engage ensuite le combat avec le 11è corps près de la forêt de Kreuzeck. Les Allemands avancent vers les positions Françaises en franchissant la rivière de la Lauter à deux endroits: une première fois près du village de Spachbach et une seconde près de Gunstett. Le 22è division d’infanterie allemande, bientôt rejoint par la 44è brigade d’infanterie, encercle les Français près de Morsbronn. Vers 9h30, le 5è corps d’artillerie prussien s’installent à Woerth, avec une batterie de 108 canons. À Woerth, les tirs de canons repoussent la 3è division Française, ce qui permet aux allemands de traverser la Lauter une fois de plus. Les Prussiens sont cependant repoussés par le 2è régiment de zouaves. Au Nord, les Bavarois prennent position dans la forêt de Langensoultzbach mais sont refoulés par le 1er régiment de zouaves. Au Sud, les Prussiens sont repoussés par le 3è régiment de tirailleurs algériens.
Avantage Allemand[modifier | modifier le wikicode]
À midi, le prince-héritier Frédéric III lance une grande attaque contre les Français. C’est un succès: les Français sont refoulés hors de Morsbronn et doivent se réfugier dans la forêt de Niederwald, de laquelle ils sont également chassés. Au même moment, les cavaliers du général Michel, venus de
Reichshoffen, chargent les positions allemandes, mais sans succès. Au centre du champ de bataille, les Français ne tiennent pas face aux assauts allemands et sont contraints de se replier dans Elsasshausen. Dans la forêt de Froeschwiller, les Zouaves finissent par être encerclés par les Bavarois. Seul un dixième de Zouaves en réchappe ! La 1re division Française est à son tour repoussée dans Froeschwiller. Les Français lancent une contre-attaque vers Elsasshausen qui se révèle être un succès dans un premier temps. Cependant, les Français sont attaqués sur le flanc et doivent se retirer au plus vite.
Charge de Morsbronn[modifier | modifier le wikicode]
Les 8è et 9è régiments de cuirassiers ainsi que le 6è régiment de lanciers ont été chargés de reprendre Morsbronn et de venir en aide aux hommes du général Lartigue alors en considérable difficulté. Cependant, les tirs des 32è et 94è régiments allemands repoussent les cavaliers du 8è régiment. Entrant dans Morsbronn, les Français sont fauchés par les tirs des Prussiens, retranchés dans les maisons. Les cavaliers Français rescapés continuent d’avancer dans la rue toujours plus étroite. Seulement 17 cavaliers en réchappent ! Le 9è régiment entre également dans Morsbronn mais les 50 cavaliers survivants fuient vers Saverne. La première charge du 6è régiment est repoussée par les tirs prussiens et la seconde charge est dispersée par le 13è régiment de hussards allemands.
Charge de Froeschwiller[modifier | modifier le wikicode]
Près de Froeschwiller, la brigade de cavalerie Bonnemains tente de charger les lignes prussiennes. Cependant, le terrain est défavorable et les Allemands font feu sur les cavaliers qui sont repoussés et décimés, sans avoir pu tuer un seul Prussien !
Charge de Woerth[modifier | modifier le wikicode]
Le 3è régiment de cuirassiers est à son tour défait près de Woerth. Son commandant, le colonel Lafunsen de Lacarre, est tué d’une balle et quelques instants plus-tard, son cheval est décapité par un boulet de canon.
Fin de la bataille[modifier | modifier le wikicode]
À 17h, les Allemands prennent Froeschwiller, où s’étaient réfugiés les derniers soldats Français survivants. Le village est ruiné. L’église est en feu, bombardée durant la bataille. Plusieurs officiers français de haut rang, tels que le général Joseph Émile Colson ou le général Léopold de Brauer, ont péris dans les affrontements.
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