Utilisateur:Hermann/Nu artistique

Aller à la navigation Aller à la recherche

Le nu féminin[modifier | modifier le wikicode]

En Occident[modifier | modifier le wikicode]

Dans l'art préhistorique[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Vénus paléolithique.
La Vénus de Laussel ou Vénus à la corne de bison datant d'environ 23 000 ans, est particulière. En effet, contrairement à la plupart Modifier le wikicodedes Vénus paléolithiques qui sont des petits statuettes, celle de Laussel est un bas relief en calcaire tenant dans sa main droite une corne certainement de bison (symbolisant peut être d'abondance). On retrouve les éléments classiques des vénus paléolithiques avec l'absence du visage, ici tourné vers la corne.

En ce qui concerne le corps féminin, sa représentation nue est attesté depuis la Préhistoire, en particulier le Paléolithique avec ses Vénus paléolithiques des petits figurines généralement en ivoire, en stéatite ou en calcaire figurant des corps féminins dont certaines parties ont été volontairement accentués (l'abdomen, le ventre, les seins, les hanches, les fesses, etc) tandis que d'autres sont réalisés avec moins de soin : la tête, les bras ou les pieds par exemple, laissant penser qu'il s'agit le plus souvent de représentation de déesse de la fertilité, le ventre accentué sous entendrait qu'elle est enceinte . Parmi les Vénus paléolithiques on peut mentionner : la Vénus de Willendorf, celle de Lespugue ou encore celle de Galgenberg, l'une des plus ancienne connue à ce jour.

Une des Vénus de Malte datant de 3600 à 3200 av. J-C retrouvé sur le site de Ħaġar Qim.

Les femmes ne sont pas seulement représenter sous la forme des Vénus paléolithiques, elles figurent également dans la peinture rupestre généralement dans des scènes figurant des groupes de chasseur ou des rituels. La représentation est ici différente et sans exagération des formes féminines, même s'il arrive qu'elles soient réduit de manière schématiques aux organes sexuels. On peut notamment mentionner les peintures retrouvé dans la péninsule Ibérique ou au Maroc.

Les Vénus de Malte, un ensemble de statuette féminin découverte sur le site archéologique d'Ħaġar Qim et datant de 3 000 à 2500 avant notre ère, montrent un certain nombre de similitude avec les Vénus paléolithiques : les femmes sont représentés avec des formes rondes et l'accent est mis le plus souvent sur le ventre, mais surtout l'absence volontaire de tête1. La principale différence étant que sur les statuettes les plus récents, les caractéristiques sexuelles ont disparus.

Dans l'art antique[modifier | modifier le wikicode]

Dans l'art mésopotamien[modifier | modifier le wikicode]
La Reine de la Nuit, plaque en terre cuite, XIXe siècle av. J-C, British Museum. Cette plaque représente soit la déesse Isthar soit la déesse Ereshkigal voire la déesse Innana.

La représentation de la nudité est très ancienne en Mésopotamie et diffère significativement de la représentation du nu masculinNote 12, et est contrairement aux idées reçuesNote 23 assez courant à cet époque4. Les plus anciennes représentation de nu artistique féminin sont celles de déesses-mère et de déesse de la fertilité sous formes de figurines en terre cuite ou en albâtre et retrouvé en Syrie et au Levant et datant du 6e millénaire avant notre ère. Ces figures féminines reprennent certaines caractéristiques des Vénus paléolithiques avec des hanches et des seins exagérés. Les formes de ces figurines vont s'affiner au IVe milénaire même si leur poitrine continue d'être mise en valeur notamment par des traces de peinture5. Peu à peu, la pose de ces figurines se fige au IIIe milénaire avec les mains jointes sur la poitrine ou bien tenant sa poitrine. Courante sur la période allant de -1894 à -1595, ces objets étaient probablement associé au culte d'Isthar la déesse de l'amour et de la guerre mésopotamienne. Ce double rôle de la déesse est représenté par sa nudité partielle : elle porte pour unique vêtement des bottes et un manteau de guerrier. La nudité dans l'art mésopotamien était également associé avec la figure de la mère notamment à partir de la période Obeïd sous formes de figurines en terre cuite avec le pubis représenté par de larges incisions et tenant un bébé dans leurs bras6. Ce motif de la mère tenant son bébé persistera à travers toute l'époque mésopotamienne jusqu'au VIe siècle av. J-C.

La nudité partielle ou totale était également représenté lors de scènes religieuses, principalement des hommes comme dans le vase d'Uruk, on trouve aussi des figure féminines nues dans des représentations de fêtes religieuses, notamment sous la forme de musiciennes. Par ailleurs, les dieux sont par moment représenté nus, principalement lors de combat entre dieux, la nudité symbolisant leur aspect héroïque7. Concernant les déesse, outre Ishtar, Ereshkigal, la Reine des Enfers, est également représenté nue, seulement vêtue d'une couronne avec des cornes. En outre la nudité était couramment associé à la mort et à la défaite, on peut ainsi mentionner que dans le mythe de la Descente d'Inanna aux Enfers à chacune des sept portes, la déesse est progressivement dévêtue, ce qui est interprété aujourd'hui comme une façon de préparer son entrée aux enfers. Cet usage de la nudité pour représenter la mort remonte aux environs de -2600 et semble avoir été abandonnée aux alentours de -880. Même si les hommes prisonniers de guerre sont représenté nus, ce n'est jamais le cas pour les femmes et les enfants, probablement car si les hommes sont exécutés, les femmes sont quant à elle conservé en tant qu'esclaves8. On retrouve également la présence de nus féminins sur les sceaux cylindre entre le règne d'Apil-Sîn et la fin de celui d'Hammourabi (1829-1750 a.v. J.-C.), toutefois il y a un débat sur ce que ces figures féminines représentent : allégories ou simple choix artistique9

Dans l'art égyptien[modifier | modifier le wikicode]
Dans l'art étrusque[modifier | modifier le wikicode]
Dans l'art gréco-romain[modifier | modifier le wikicode]
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Améliore-la !

Dans l'art du Moyen-Âge[modifier | modifier le wikicode]

Côté gauche du porche de l'Abbaye Saint-Pierre de Moissac où sont entre autre représenté deux des pêchés capitaux, à droite la Luxure est représenté sous les traits d'une femme nue dont les seins et la vulve sont mordus par un serpent (nu criminel).
Miniature dite de la jeune fille au bain, 1390-1410, illustrant la Bible de Wencelas qui est particulière puisque représentant une scène profane : une jeune fille, probablement une servante nue en train de prendre son bain.

L'Église à entretenu une position ambiguë autour du nu au Moyen-Âge, en effet à l'instar du mythe de la Génèse, le nu était un rappel du pêché originel d'Adam et Ève qui après avoir manger la pomme prirent conscience de leur nudité et se couvrir de feuilles de vignes. Ainsi, la représentation de la nudité est un rappel de la condition mortel de l'Homme et de sa nature imparfaite. Bien qu'elle ait finit par admettre la représentation des icônes à la suite de la querelle des images, l'Église continue de refusé la représentation du nu en dehors de certains cas précis. En effet, la nudité est associé au supplice et au pêchéNote 3 et n'est donc possible que dans trois cas de figures10, quatre selon certainsNote 41112 : la représentation d'Ève, la représentation des morts ressuscités lors du Jugement Dernier ou bien la représentation d'un vice dans ce cas là ses attributs sexuels sont représenté mordu par un serpent. Même lorsque la représentation du nu est admise, les artistes doivent faire en sorte de dissimuler le sexe féminin, en particulier dans la sculptureNote 513. Dans le même temps, on trouve peu de traces de nu dans les fresques ornant les églises romanes ou dans les vitraux En Sicile, un certain nombres de mosaïques représentent Ève, par exemple dans la cathédrale de Monreale, en faisant le choix d'omettre toute représentation de ses organes sexuels. C'est à cette époque où apparaisse également les premiers nus profanes notamment dans la Bible de Wenceslas commandé par le roi de Bohême Wenceslas IV où une enluminure représentent une servante nue prenant son bain.

La Tempérance par Giovanni Pisano, cette représentation d'une femme nue se rapproche de certaines statues antiques comme la Vénus de Médicis.

Ainsi, jusqu'au XIIIe siècle, il n'avait guère que le personnage biblique d'Ève qui était représenté nue, toutefois La Légende dorée un ouvrage réalisé dans les années 1260 par Jacques de Voragine va apporter une certaine nouveauté. Cette œuvre hagiographique raconte la vie de nombreux saints et saintes chrétiens, des nouveaux thèmes artistiques dont vont s'emparer les artistes qui vont représentés leurs martyrs, certaines de ces représentations se faisant sous formes de nues (Sainte Lucie, Sainte Agathe, Sainte Barbe). Dans le même temps, les artistes puisèrent aussi dans certains thèmes de l'Ancien Testament pour réaliser des nues : les épisodes de Besthabée au bain, de Suzanne et les Vieillards, Loth et ses filles, Judith et Holopherme, etc. C'est également à cet époque là que s'amorce le retour des mythes gréco-romains (sous le nom de Fable) à travers les enluminures notamment du Livre des échecs amoureux moralisés ou celles de l'Épître d'Othéa de Christine de Pisan et qui donnent lieu à la représentation nues de certains personnages mythologiques. Cependant, à l'époque gothique, la représentation du corps féminin n'est plus la même que durant l'Antiquité, les femmes prennent généralement la forme de « femmes-bulbes »14 qui et caractérisé par : un torse allongé, des seins hauts et petits et un ventre en forme de bosse. Cette représentation correspond cela dit à l'idéal médiéval de la beauté féminine15.

C'est en Italie, en 1311, que réapparaît pour la première fois un nu féminin inspiré de l'Antiquité avec la chaire de la cathédrale de Pise par Giovanni Pisano (fils de Nicolas Pisano). Ce dernier reprend la pose de la Vénus pudique (Venus pudica) sous les traits de la Tempérance, une des vertus cardinales selon Saint Thomas d'Aquin. Toutefois, la posture diffère, elle a été « christianisé », son regard n'est plus vers l'avant comme durant l'Antiquité, mais tourné vers l'arrière. Cette statue se caractérise également par un certain retour au naturalisme dans la représentation corps de la femme.

Dans l'art de la Renaissance[modifier | modifier le wikicode]

La Vénus de Botticelli
Une nouvelle esthétique chrétienne[modifier | modifier le wikicode]
Le retour des Vénus[modifier | modifier le wikicode]
L'impact de Sandro Botticelli[modifier | modifier le wikicode]

La naissance de Vénus est l'occasion de réintroduire le nu féminin dans l'art occidental. Cette forme d'expression artistique était très courante dans l'Antiquité gréco-latine. Elle avait disparu à la fin de l'Empire romain lorsque le christianisme était devenu la seule religion autorisée. Pour les premiers chrétiens, la nudité c'était mettre en avant la nature animale de l'homme, c'était aussi une invitation à commettre le péché de chair. Supprimer la représentation de la nudité permettait de rompre avec l'art païen et les idées religieuses qu'il illustrait.

Pendant tout le Moyen Âge, les seuls nus autorisés sont ceux d'Adam et Ève « avant la faute », lorsqu'ils sont encore en état de pureté et d'obéissance. Mais cette impudicité est temporaire et chèrement payée. Après le péché originel leurs corps sont représentés torturés et bien souvent en partie camouflés par des artifices tels qu'un pagne ou une touffe de végétation placée à propos pour dissimuler les organes sexuels. La grande figure féminine du Moyen Âge est la Vierge Marie, qui ne saurait être représentée qu'habillée.

La première représentation d'un nu, exaltant la beauté du corps humain, donc de la création divine, puisque selon la Bible l'homme est la plus belle créature de Dieu qui l'a modelé à son image, est celle d'un jeune homme. C'est la statue en bronze, David du sculpteur Donatello en 1420. Statue qui est exposée au public. Il faut attendre cinquante ans et l'audace de Botticelli pour représenter un corps féminin nu (et cette représentation était destinée à un collectionneur privé, donc visible par un public restreint et averti). À côté de l'art chrétien imposé par l'Église catholique, est apparue une demande privée de riches mécènes laïques, les Médicis ou les Borghèse, mais aussi de certains hauts dignitaires catholiques y compris certains papes de l'époque qui voulaient voir autre chose.

Pour contourner la censure, et satisfaire la morale chrétienne, Botticelli utilise aussi des artifices. Les longs cheveux de Vénus sont volontairement rabattus sur son sexe (Vénus est pudique). Une de ses mains posée sur sa poitrine dissimule un de ses seins, mais l'autre reste visible.

Au Moyen-Orient[modifier | modifier le wikicode]

Dans l'art des Élamites et des Sassanides[modifier | modifier le wikicode]

La Perse musulmane[modifier | modifier le wikicode]

Miniature persanne du Haft Peykar, un groupe de femme est représenté à moitié nue en train de se baigner tandis que d'autres, habillés, danse et joue de la musique le tout observé par l'entrebâillement d'une fenêtre par un homme en haut à gauche.

La question de la nudité féminine est perçu différemment dans l'art persan imprégné par la religion musulmane, le Coran recommandant en effet le port du hijab pour les femmes. Ainsi, la nudité de la tête est associé à une forme de nudité totale16. Il est cependant courant de représenter une femme sans son voile à un enterrement, comme dans le roman de Varqe et Golsâh où on peut voir Golsâh, les cheveux ébouriffé, en train de pleurer sur la tombe de son époux. Une représentation similaire est visible dans les miniatures du Shâh Nâmeh Demotte (le Livre des Rois du Grand Mongol) avec un groupe de femmes, la tête nue, en train de s'arracher les cheveux17. Dans l'imagerie islamique, il semblerait également que le port du voile soit associé à un symbolisme de retenue chez la femme, expliquant son absence dans les scènes de forte émotions.1816.

Des miniaturistes représentent également occasionnellement des femmes à moitié nue, principalement dans des scènes de bains tel que dans le poème Khosrow et Chirine où cette dernière est surprise en train de se laver par le prince Khosrow. Les miniatures représentant cette scène détache distinctement le haut du corps de la jeune femme avec ses cheveux noirs, elle porte toutefois un voile bleu pour cacher le bas de son corps. De même dans une miniature du Haft Peykar qui représente un groupe de femme en train de se baigner avec des femmes habillées en train de danser autour. Une constante de ce type de miniature semble être la présence d'un voyeur, ce qui rappelle que le corps féminin est représenté du point de vue d'un homme, l'artiste. Ainsi, si la nudité partielle n'est généralement pas associé au pêché, contrairement à la nudité totale, il arrive que la nudité partielle soit également symbole du pêché, comme lorsque Mohammed visite l'Enfer avec l'ange Gabriel et qu'ils voient des femmes punies pour avoir montrer leurs cheveux19


En Asie[modifier | modifier le wikicode]

Le nu masculin[modifier | modifier le wikicode]

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Améliore-la !

Références et notes[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Les sept mystères d'Hagar Qim sur le site Escomundo
  2. (en) Julia M. Asher-Greve et Deborah Sweeney, On Nakedness, Nudity and Gender in Egyptian and Mesopotamian Art, 2006, Academic Press, Fribourg, pp. 151-152
  3. (de) S. Bohm, Die Nackte Gottin, zur Ikonographie und Deutung unbekleideter weib licher Figuren in der Fruhgriechischen Kunst, Mainz am Rhein, 1990, p. 128
  4. Zainab Bahrani, « The iconography of the nude in Mesopotamia », Notes in the History of Art, vol. 12 n°12, 1993, pp. 12-19
  5. (en) P. Amiet, The Art of the Ancient Near East, New York, 1980, figs. 193-194.
  6. (en) P. Amiet, The Art of the Ancient Near East, New York, 1980, pl. 24.
  7. (de) R. M. Boehmer, Die Entwicklung der Glyptik wahrend der Akkad-Zei, Berlin, 1965
  8. Zainab Bahrani, « The iconography of the nude in Mesopotamia », Notes in the History of Art, vol. 12 n°12, 1993, pp. 12-19
  9. (en) Julia M. Asher-Greve et Deborah Sweeney, On Nakedness, Nudity and Gender in Egyptian and Mesopotamian Art, 2006, Academic Press, Fribourg, pp. 138-139
  10. François Blondel, Le nu féminin dans la peinture européenne, Tome 1, 2021, p. 37
  11. Régis Bertrand, « La nudité entre culture, religion et société », Rives nord-méditerranéennes, numéro 30, 2008, pp. 11-24.
  12. Décoder les églises et les châteaux, « Quand l'art chrétien ose le nu », vidéo Youtube, 17 janvier 2021 Voir en ligne
  13. Georges Vigarello, Histoire de la beauté, Seuil, Paris, 2004
  14. Terme utilisé pour la première fois par Kenneth Clark, The Nude, an Essay in Ideal Form, tome II, Princeton University Press, 1956, p.139. Traduction française en 1998.
  15. Emmanuel Rodocanachi, La femme italienne à l'époque de la Renaissance. Sa vie privée et mondaine. Son influence sociale, Hachette, Paris, 1907, p. 90.
  16. 16,0 et 16,1 Nadia Ali, « Représentations esthétiques de la femme orientale : Une approche du nu féminin en peinture persane » dans L'Orient des femmes sous la direction de Marie-Élise Palmier-Chatelain et Pauline Lavagne d’Ortigue, Lyon, ENS Éditions, 2002, pp. 21-34
  17. B. Gray, La Peinture persane, Genève, Skira, 1961, p. 32.
  18. J.-P. Roux, Essai d’iconographie islamique, Louvain, Peeters, 1982, p. 23
  19. M.-R. Seguy, The Miraculous Journey of Mahomet, Paris, Montrouge, 1977

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Le nu masculin est le plus souvent représenté en mouvement et de manière peu sexualisé, là où le nu féminin est davantage représenté statique avec un accent mis sur les organes sexuels et ou une certaine forme d'érotisme
  2. Cela est notamment due à la perception occidentale du conservatisme islamique au Moyen-Orient, mais également aux écrits des Grecs à ce sujet
  3. Exception faite d'une curieuse enluminure datant des années 830-840 de la Constellation d'Andromède dans un manuel d'astronomie carolingien (Aratea de Leyde) figurant une femme les seins nus. Dans ce même manuscrit on trouve également une enluminure figurant un nu masculin représentant le constellation du Serpentaire
  4. Dans Essais d’iconologie. Les thèmes humanistes dans l’art de la Renaissance, Erwin Panofsky établit quatre catégories de nus féminins à l'époque médiéval : le nu naturel (Adam et Ève, Jugement Dernier), le nu temporel (c'est-à-dire la nudité du pauvre qui n'a plus rien comme Job ou Marie-Madeleine), le nu vertueux (qui ne concerne quasi exclusivement que le Christ par exemple sur la croix) et le nu criminel (représentation de femmes avec les seins mordus)
  5. L'écrivain Agnolo Firenzuola dans ses Discours sur la beauté des dames apporte la justification suivante : « La nature induit les femmes et les hommes à découvrir les parties hautes et à cacher les parties basses, parce que les premières comme propre siège de la beauté doivent se voir, et il n’est pas ainsi des autres étant seulement le fondement et la base et soutien des supérieures. »

Source[modifier | modifier le wikicode]

La Gioconda.jpg Portail des arts —  Tous les articles sur les différentes formes d'art.