Capitalisme
Le capitalisme est le système économique dominant dans le monde depuis la fin du XVIIIe siècle. Il consiste à s'enrichir (générer du capital) en vendant cher des produits (biens ou services) fabriqués pour moins cher (parfois par des travailleurs pauvres qui n'ont pas d'autre choix).
Le capitalisme se développe « tout seul » par les effets du libéralisme économique défendu par beaucoup d'hommes politiques. Il n'a pas besoin d'être théorisé1. Il s'oppose au communisme qui, lui, est théorisé, mais ne pourra pas être mis en place tant que le capitalisme restera dominant.
Sommaire
Principe[modifier | modifier le wikicode]
Les patrons engagent des travailleurs dans leurs entreprises, qu'ils paient pour un salaire donné, souvent peu élevé.
Les produits générés ont ainsi un coût de production ; le patron les revend à un prix plus élevé que ce coût de production pour générer un profit. Par exemple : une entreprise fabrique 100 chaises. Chaque chaise a un coût de fabrication égal à 1 €. L'entreprise va donc les revendre 3 €, pour générer un profit de (3-1) × 100 = 200 €.
L'objectif d'une entreprise est donc de générer le plus de profit possible en baissant le plus au maximum son coût de production, notamment en payant peu ses salariés.
Ensuite, le patron vend plus ou moins cher les produits ainsi fabriqués, selon l'offre et la demande. S'il est spécialisé dans des produits très demandés, alors il peut vendre beaucoup et gagner beaucoup d'argent.
Pour se constituer une large clientèle, les entreprises font de la publicité.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Le capitalisme est apparu en Europe au moment des Grandes découvertes. C'est d'abord un capitalisme commercial.
Les capitaux, l'épargne privée ont été investis dans des usines au XVIIIe siècle et surtout au XIXe siècle, au Royaume-Uni d'abord puis dans tout le monde occidental. C'était le capitalisme industriel. Il a permis la production de masse des objets et la baisse de leur prix, mais il a ruiné l'artisanat qui fabriquait les objets de consommation quotidienne.
À la fin du XIXe et au XXe siècle, les entreprises réclamant de plus en plus de capitaux ont fait appel massivement aux banques et investisseurs boursiers. C'est le capitalisme financier qui existe aujourd'hui, et qui s'est considérablement développé après la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui les propriétaires confient la direction des entreprises à des techniciens (ingénieurs, experts financiers ou commerciaux) qui sont salariés (mais qui peuvent être aussi actionnaires). Ils recherchent le plus de profit en tentant notamment de réduire les coûts.
Critiques[modifier | modifier le wikicode]
Critique écosocialiste[modifier | modifier le wikicode]
Le système économique actuel est critiqué par beaucoup de mouvements et partis politiques de gauche.
Le principal argument contre celui-ci est qu'il empêche les prolétaires d'avoir une vie digne, parce qu'il creuse sans cesse l'écart entre les riches et les pauvres. Les riches patrons de grandes entreprises vont voir les populations pauvres et au chômage, et leur proposent du travail. Les chômeurs, contents de trouver enfin du travail, rejoignent l'entreprise et acceptent un salaire dérisoire 
, car c'est toujours mieux que rien. Ils acceptent même des conditions de travail difficiles (travail dangereux, de nuit, sans pause...), car c'est toujours mieux comparé au chômage. Ainsi, le patron obtient des produits pour très peu cher, car il n'hésite pas à très mal payer ses salariés.
En outre, la production massive de capitaux, mue par le désir des riches de s'enrichir toujours plus, épuise les ressources naturelles et dégrade l'environnement.
Karl Marx, dans son livre Le Capital, est l'un des premiers à remettre en cause le capitalisme et fonde une idéologie qui s'y oppose : le marxisme. Pour les marxistes, le capitalisme doit être remplacé par le communisme, en passant par un État socialiste créé par une dictature temporaire du prolétariat.
Critique fasciste[modifier | modifier le wikicode]
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Certaines branches du fascisme se proposent comme une « troisième voie possible » entre le capitalisme et le communisme. Pourtant, le parti Frères d'Italie de Giorgia Meloni tout comme le projet du Rassemblement national ou de Reconquête en France est néolibéral, donc capitaliste.
Point de vue libéral[modifier | modifier le wikicode]
Les libéraux considèrent que le système actuel est un « capitalisme de connivence » qui n'a rien à voir avec le vrai capitalisme, où le consentement de chaque personne serait respecté2.
Sources[modifier | modifier le wikicode]
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