Anticommunisme
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L’anticommunisme, aussi écrit anti-communisme, est un mouvement politique qui s’oppose au communisme et à ses idées. Ce mouvement est apparu pendant le XIXe siècle ; Karl Marx déjà, fondateur du marxisme d'où découle le communisme, mentionne ce sentiment d'hostilité dans son Manifeste du Parti communiste. L'anticommunisme s'est cependant surtout développé au XXe siècle, plus précisément en 1917, lors de la prise de pouvoir par les Bolcheviks communistes en Russie, qui aboutit à la fondation de l'URSS.
Cette idéologie est reprise dans de nombreux mouvements et partis. Pendant la Guerre froide, les États-Unis et leurs alliés sont anticommunistes.1
Développement de l'anticommunisme[modifier | modifier le wikicode]
L'anticommunisme, bien que présent dès l'apparition de cette forme du marxisme, prend particulièrement son essor en 1917, lorsque les Bolcheviks, les communistes russes, prennent le pouvoir en Russie. La plupart des pays européens décident alors d'aider les adversaires des communistes russes, les Russes blancs, pendant la guerre civile russe qui suit le coup d'État bolchevik. En dépit de l'aide occidentale, les Bolcheviks gagnent la guerre civile et instaurent en 1922 l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), dirigée par Vladimir Ilitch Lénine. C'est à la mort de Lénine que l'idée de « marxisme-léninisme » se développe.
En 1929, Joseph Staline prend le pouvoir en URSS. En tant que dirigeant du premier et plus puissant État communiste au monde, tous les partis communistes européens et même mondiaux lui sont loyaux ; ils participent ainsi à la propagande stalinienne qui vante les mérites du communisme voulu par Staline : le stalinisme.
Dans le même temps, Léon Trotski, adversaire de Staline évincé du pouvoir par celui-ci, rassemble nombre de fidèles et fait naître l'idéologie du trotskisme, farouchement opposée au communisme et au stalinisme, qui, à l'époque, sont considérées comme une seule et unique idéologie. Les trotskistes sont donc théoriquement anticommunistes sous Staline.
À la mort de ce dernier en mars 1953, les premières informations concernant les crimes de masse commis en URSS sous Staline commencent à se répandre ; le nouveau dirigeant de l'URSS lui-même, Nikita Khrouchtchev, fustige 
les crimes staliniens et annonce entamer la déstalinisation du pays. C'est à ce moment-là qu'a lieu la distinction entre communisme et stalinisme dans les partis communistes européens.
De plus, des écrivains soviétiques, comme Boris Pasternak ou plus particulièrement Alexandre Soljenitsyne, publient des romans illustrant la vie dans les goulags et les meurtres massifs commis sous Staline (mais aussi sous Lénine pour le premier). C'est principalement Soljenitsyne qui discrédite le communisme stalinien, et contribue au mouvement anticommuniste.
L'anticommunisme en France[modifier | modifier le wikicode]
Pendant la Guerre froide, la France était, en tant qu'alliée des États-Unis, anticommuniste ; cela n'empêche pas que le Parti communiste français soit le premier parti politique de France après la Seconde Guerre mondiale. En 1997, Stéphane Courtois publie un livre nommé Le Livre noir du communisme qui critique violemment le communisme. C’est à la sortie de se livre que l'idée de l'anticommunisme se développe2.
Notes et Références[modifier | modifier le wikicode]
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