Socialisme
Le socialisme est un ensemble d'opinions politiques qui ont pour point commun de vouloir faire des lois pour réduire la pauvreté, notamment en mettant à contribution, par la force de la loi, la fortune des plus riches. Il a pour valeurs principales l'égalité et la solidarité.
Les mouvements socialistes peuvent être :
- capitalistes, mais antilibéraux (social-démocratie, socialisme démocratique), classés « à gauche » ;
- ou anticapitalistes, c'est-à-dire communistes (marxisme, léninisme et trotskisme), classés « à l'extrême gauche ».
Le socialisme s'oppose au libéralisme.
Sommaire
Le socialisme capitaliste[modifier | modifier le wikicode]
Pour les sociaux-démocrates, la propriété privée des moyens de production est maintenue, tout en étant encadrée par des lois et la planification n'est pas généralisée à l'ensemble de l'économie. Les sociaux-démocrates recherchent le compromis entre les positions défendues par les capitalistes et celles des communistes. Ils sont partisans de la négociation aboutissant à des conventions entre patrons et salariés. Ils favorisent la participation des travailleurs à la direction des entreprises. Ils veulent qu'une partie de plus en plus importante de l'activité soit une production non-marchande (par exemple l'éducation gratuite, les services hospitaliers gratuits). Les mesures qu'ils préconisent veulent limiter et corriger les inégalités de la répartition de la richesse produite par le travail collectif. Ils pensent qu'il faut faire des transferts importants de richesse vers les plus défavorisés (l'État-providence).
En France, il existe depuis 1969 un « Parti socialiste », qui défend aujourd'hui la social-démocratie. La France insoumise, parti créé en 2016, se dit quant à lui « socialiste démocratique ».
Le socialisme communiste[modifier | modifier le wikicode]
Idées de base[modifier | modifier le wikicode]
Contrairement aux sociaux-démocrates, les communistes pensent que l'accès à l'égalité est incompatible avec le système capitaliste. Ils ne voient donc le socialisme que comme une étape pour aller à l'opposé du capitalisme : le communisme.
Les communistes contestent l'organisation capitaliste de l'économie, où le propriétaire d'un moyen de production impose sa volonté aux travailleurs qu'il emploie. Pour les communistes, les moyens de production doivent appartenir à la société, c'est-à-dire à l'ensemble de la population. L'utilisation de ces moyens peut être décidée soit par les travailleurs eux-mêmes (autogestion), soit par un État démocratique, dirigé par le gouvernement du pays (donc en fait par le courant politique majoritaire).
Pour les communistes, l'organisation de la société et de la production doit permettre à chaque habitant de disposer de ce dont il a besoin pour vivre décemment (aussi bien du point de vue matériel que du point de vue intellectuel), pour développer ses capacités et ses talents et se réaliser comme être humain.
Le blanquisme[modifier | modifier le wikicode]
Le marxisme[modifier | modifier le wikicode]
Pour les marxistes, le passage du capitalisme au communisme suppose la prise du pouvoir politique (temporaire) par les travailleurs salariés et l'application de mesures qui empêchent les anciens capitalistes de pouvoir contester la nouvelle organisation de l'économie, c'est la dictature du prolétariat.
Les salariés, c'est-à-dire la plus grande partie des hommes, doivent s'approprier collectivement les moyens de production. Ils doivent prévoir ce qui est nécessaire de produire et les méthodes pour le produire (c'est la planification). Les travailleurs sont rétribués selon le principe : « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».
Le luxemburgisme[modifier | modifier le wikicode]
Le léninisme[modifier | modifier le wikicode]
Le trotskisme[modifier | modifier le wikicode]
Critiques[modifier | modifier le wikicode]
Source[modifier | modifier le wikicode]
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