Libertarianisme

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Le drapeau de Gadsden, symbole des libertariens. Don't tread on me signifie : ne me marchez pas dessus. Le serpent à sonnette est un animal inoffensif tant qu'on ne l'embête pas.

Logo de campagne de Dan Behrman à l'élection présidentielle américaine de 2020. Les couleurs dominantes sont le jaune et le noir, symboles de l'anarcho-capitalisme. Sur le chapeau, on lit aussi le slogan : « Taxation is theft » qui signifie : « Taxer, c'est voler ».

Diagramme de Nolan exposant la position revendiquée par les libertariens.

Le libertarianisme est un courant de pensée qui défend la liberté individuelle et s'oppose ainsi plus ou moins à l'État.

Les libertariens s'opposent aux impôts et aux taxes (car pour eux c'est du vol), mais aussi à la censure, aux règles imposées à certaines professions (métiers) et plus généralement à toute forme de dictature, même « modérée ». Ils sont convaincus que la violence n'est jamais la solution, quel que soit le problème (sauf s'il s'agit de se défendre contre de la violence).

Le libertarianisme est un ensemble qui réunit deux courants :

le minarchisme qui accepte un État limité à gérer ce qui est difficilement gérable par les individus eux-mêmes (les fonctions régaliennes),
l'anarchisme (anarcho-capitalisme) qui ne veut donner aucune excuse à l'État pour oppresser les gens.

Contrairement aux autres formes d'anarchisme ou de minarchisme, le libertarianisme n'approuve pas une gestion obligatoirement en commun, où tout le monde se mêle des affaires de tout le monde. Selon le libertarianisme, les individus devraient être libres de s'associer avec qui ils veulent ; les contrats devraient être librement consentis et respecter le droit naturel.

Principes[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Libéralisme#Principes.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Le libertarianisme est apparu quand les économistes ont observé les progrès dus à la libéralisation des sociétés : certains en ont conclu qu'il fallait approfondir l'idée principale du libéralisme : la liberté individuelle.

Dans les années 1950, des libéraux ont souhaité se démarquer du keynésianisme qui prenait de l'ampleur. Ils se sont donc appelés « libertarians », en traduisant le terme « libertaire » par « libertarian ».

L'adjectif « libertarian » s'est imposé dans les pays anglo-saxons : les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie... Mais les États de ces pays ne sont pas (encore) libertariens ni même complètement libéraux.

En France, Henri Lepage a traduit « libertarian » par « libertarien » pour éviter une confusion avec les anarchistes de gauche (libertaires). C'est de là qu'est né le néologisme « libertarianisme ». Cependant, beaucoup préfèrent parler simplement de « libéralisme », même si de nombreuses distinctions peuvent être faites.