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Chronologie de la Commune de Paris de 1871

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La Commune de Paris de 1871 n'a existé officiellement que du 18 mars 1871 au 28 mai 1871. Devant faire face à l'hostilité des Versaillais, un gouvernement issu de l'assemblée nationale élue en février 1871 , qui est dominé par des royalistes pacifistes, les Communards, tous républicains et pour certains de tendance socialiste, ont tenté pendant environ quatre vingt jours de faire vivre dans la capitale de la France une autre forme de vie collective, basée sur la liberté individuelle, l'égalité et la fraternité.

Pendant cette très courte période de nombreuses décisions ont été prises par les communards, dont certaines préfigurent l'avenir : l'égalité hommes-femmes, séparation des Églises et de l'État, remplacement de l'armée par une garde nationale, création d'une école obligatoire, gratuite et laïque, nombreuses mesures sociales en faveur des classes populaires ... Les communards ont dû également lutter contre l'encerclement de la ville par les armées versaillaises dès le 21 mars et les combats rue par rue à partir du 21 mai, avant le massacre final des communards le 28 mai. Il convient de replacer tous ces événements et de suivre au jour le jour ce que fut cette dernière révolution socio-politique en France.

Agitation populaire pendant la guerre franco-allemande et le siège de Paris[modifier | modifier le wikicode]

Septembre 1870[modifier | modifier le wikicode]

  • 5 septembre 1871 : création du comité central républicain des vingt arrondissements par des militants républicains et adhérents de l'association internationale des travailleurs.
  • 7 septembre ; le gouvernement nomme des maires pour les 20 arrondissements de Paris.
  • 14 septembre 1870 : Le comité central républicain fait placarder une affiche rose. Il y expose ses revendications : suppression de la police d'État ; élection de tous les fonctionnaires qui deviennent responsables de leurs actions ; liberté de la presse et d'association ; réquisition des marchandises afin de pouvoir ravitailler la population pendant le prochain siège prévisible de la ville par les troupes allemandes.
  • 19 septembre 1870 : début du siège de Paris par les armées allemandes.

Octobre 1870[modifier | modifier le wikicode]

  • 8 octobre 1870 : Manifestations des républicains pour obtenir la tenue d'élections municipales à Paris. Le gouvernement n'accepte pas.
  • 27 octobre 1870 : l'armée intacte du maréchal Bazaine capitule sans condition à Metz. Le gouvernement tente de cacher la nouvelle. Le gouvernement envoie Adolphe Thiers négocier des conditions d'armistice avec le chancelier Bismarck, les Parisiens considèrent cela comme une trahison.
  • 30 octobre 1870 : tentative de sortie des franc-tireurs parisiens en direction du Bourget (au nord-est de Paris) pour percer les positions allemandes. Le gouvernement ne fait rien pour les soutenir. Ils sont massacrés par les Allemands.
  • 31 octobre : échec de la manifestation populaire contre l'inaction militaire du gouvernement.

Novembre 1870[modifier | modifier le wikicode]

  • 3 novembre 1870 : le Gouvernement de la Défense nationale , existant « de fait » depuis le 4 septembre, est reconnu « de droit » par les Parisiens après le plébiscite du 3 novembre.
  • 5-8 novembre : déroulement des élections municipales à Paris. La plus grande partie des maires d'arrondissements nommés le 7 septembre sont élus (il n'y a que trois maires, sur 20, qui sont « républicains d'extrême-gauche » , 11e, 19e et 20e arrondissement)

Décembre 1870[modifier | modifier le wikicode]

  • Décembre 1870 : L'hiver est très froid (la température moyenne reste inférieure à zéro degré pendant 22 jours. La Seine est gelée à Paris. Les Parisiens souffrent de la faim et du froid du fait du blocus de la ville par les armées allemandes qui assiègent la capitale depuis plus de 2 mois. Les animaux exotiques du Jardin des Plantes de Paris sont tués pour être mangés.

Janvier 1871[modifier | modifier le wikicode]

Artillerie allemande bombardant Paris
  • 5 janvier 1871 : début du bombardement de Paris par les Allemands
  • 6 janvier : Publication de la seconde Affiche Rouge, le texte a été rédigé par le Comité central des vingt arrondissement. Il demande la création d'une Commune de Paris (c'est-à-dire du gouvernement de la ville par elle-même).
  • 18 janvier : Le roi de Prusse Guillaume Ier est proclamé empereur allemand par les princes allemands réunis dans la Galerie des Glaces au château de Versailles.
  • 19 janvier : À Buzenval (près de Rueil-Malmaison) échec sanglant de l'offensive des soldats parisiens contre les Prussiens. Les Parisiens accusent le général Vinoy gouverneur militaire de Paris d'avoir mal organisé cette sortie pour « calmer » (par le nombre de morts envisagés) les Parisiens les plus partisans de la poursuite de la guerre contre les Allemands. Le pain est rationné à Paris.
  • 21 janvier : Gustave Flourens un républicain radical, chef d'un bataillon de la Garde nationale est libéré (après avoir été incarcéré après la manifestation du 31 octobre).
  • 22 janvier : manifestation insurrectionnelle place de l'Hôtel de Ville. Les soldats du général Vinoy tirent et font une trentaine de morts parmi les manifestants.
  • 26 janvier : les Allemands cessent le bombardement de Paris.
  • 28 janvier : annonce officielle de l'armistice franco-prussien négocié par Jules Favre et Bismarck.
  • 29 janvier : Le gouverneur militaire de Paris capitule face aux Allemands, l’armistice est proclamé (fin des combats entre Français et Allemands).

En attendant la Commune (février - mars 1871)[modifier | modifier le wikicode]

février 1871[modifier | modifier le wikicode]

Adolphe Thiers vers 1870. Photographie de Nadar.
  • 8 février : Élections au suffrage universel masculin des députés d'une Assemblée nationale. Les députés de droite (royalistes et pacifistes) sont très majoritaires). À Paris seuls 4 députés socialistes révolutionnaires sont élus (sur 36 républicains et 43 députés au total).
  • 12 février : la nouvelle assemblée nationale se réunit à Bordeaux (car Paris est encerclé par les armées allemandes).
  • 15 février : à Paris 2000 délégués des bataillons de la Garde nationale se réunissent dans la salle du Wauxhall d'été. Ils créent la Fédération de la Garde nationale.
  • 17 février : L' assemblée élit Adolphe Thiers, comme chef du pouvoir exécutif.
  • 19 février: formation du nouveau gouvernement français dont la première tâche est de faire la paix avec les Allemands.
  • 24 février : 2 000 délégués de la Garde nationale se réunissent au Vauxhall d'été. Manifestations place de la Bastille à Paris pour fêter l 'anniversaire de la révolution de février 1848 qui a renversé la monarchie de Juillet et a proclamé la Deuxième République.
  • 26 février : signature du Traité préliminaire de paix. Entre les gouvernements français et allemand. La Garde nationale rassemble ses canons à Belleville et à Montmartre (à l'est et au nord de la capitale) pour les mettre hors de la portée des troupes allemandes qui doivent entrer dans Paris et s'installer dans les « beaux » arrondissements de l'ouest parisien.

mars 1871[modifier | modifier le wikicode]

Ls troupes allemandes défilent sur les Champs-Élysées
  • 1er mars : les troupes allemandes défilent sur les Champs-Élysées. La population est silencieuse et en deuil. À Versailles l'Assemblée nationale ratifie le texte des préliminaires de paix.
  • 3 mars : création du comité exécutif de la Garde nationale ; il est provisoire. Il comprend des délégués du Comité central des Vingt Arrondissements et des observateurs de l’Association internationale des travailleurs.
  • 6 mars : le général Aurelle de Paladines, est nommé commandant en chef de la Garde nationale par Thiers.
  • 8 mars : échec de la tentative gouvernementale d'enlever les canons entreposés sur la place Vendôme
  • 10 mars : L’Assemblée nationale qui était installée à Bordeaux décide de se transférer à Versailles et non à Paris jugé trop « agité ». Elle vote des mesures anti-populaires : la fin du moratoire des dettes, des effets de commerce et des loyers. Ces mesures mettent en difficultés financières les locataires, les petits artisans et les petits commerçants, qui sont sans revenu du fait du siège et du chômage. L' Assemblée supprime la solde des gardes nationaux (30 sous par jour). Par le Pacte de Bordeaux, les députés (majoritairement monarchistes) envisagent de remplacer la République par un autre régime politique.
  • 11 mars : le général Vinoy, commandant en chef de l’armée de Paris, suspend la parution de 6 journaux républicains. Auguste Blanqui et Gustave Flourens sont condamnés à mort par contumace pour leur participation à la tentative insurrectionnelle du 31 octobre à Paris.
  • 16 mars : Thiers s’installe à Paris (ministère des Affaires étrangères) pour être au plus prêt afin d'organiser la lutte contre les « révolutionnaires » (opération dite de « pacification »). Le général Valentin est nommé préfet de police de Paris.
  • 17 mars : Blanqui est arrêté à Figeac dans le Lot.

le soulèvement des Parisiens : la Commune[modifier | modifier le wikicode]

mars 1871[modifier | modifier le wikicode]

Des parisiens s'opposent à l'enlèvement des canans de Montmartre par l'armée régulière
  • 18 mars : Thiers ordonne l'armée l'armée régulière s'empare des canons de la Garde nationale, entreposés sur les collines de Belleville et de Montmartre. Les Parisiens des quartiers Est et Centre se soulèvent. Les généraux Claude Lecomte et Clément-Thomas sont exécutés (soit par leurs soldats qui ont fraternisé avec la population soit par la foule). Le Comité central de la Garde nationale s’installe à l’Hôtel de Ville. Émile Duval et Raoul Rigault occupent la préfecture de police. Le gouvernement Thiers quitte Paris et s'installe à Versailles.
  • 19 mars : C'est un dimanche. Le Comité central de la Garde nationale annonce la tenue d’élections pour créer le Conseil de la Commune. Le gouvernement confie l’administration de Paris aux maires et députés de la capitale.
  • 20 mars : À Versailles, la délégation des maires et députés de Paris, qui tente une médiation entre les Parisiens et l'Assemblée est huée par les députés (majoritairement des monarchistes) de l'Assemblée. Jules Favre, vice-président du conseil des ministres insulte Paris.
  • 21 mars : Manifestation des « amis de l’ordre » (bourgeoisie et monarchistes, agents provocateurs) à Paris sur le boulevard des Italiens, à la Porte Saint-Denis, rue Vivienne et place de la Bourse. L’armée de Versailles occupe le fort du Mont-Valérien qui domine Paris à l'ouest.
  • 22 mars : Nouvelle manifestation violente, des « amis de l'ordre », de l'Opéra à la place Vendôme (où siège l’état major de la Garde nationale). On relève huit morts et une trentaine de blessés. La bourgeoisie habitant les quartiers chics de l'ouest parisien quitte la ville.

Avril 1871[modifier | modifier le wikicode]

Le conseil de la Commune vote toute une série de mesures politiques, économiques et sociales. La plus grande partie d'entre elles ne pourront être mise en application faute de temps : la Commune disparaît progressivement courant mai 1871, sous la pression militaire de l'armée des Versaillais.

  • 2 avril : La Commune décrète la séparation de l’Église et de l’État, le budget des cultes est supprimé (fin du Concordat de 1802 et des Articles organiques). Les traitement des fonctionnaires ne pourront plus dépasser 6 000 francs annuels. La Commune décrète la mise en accusation du gouvernement de Thiers. À Courbevoie (proche banlieue ouest de Paris) les troupes versaillaises attaquent les Communards qui se replient sur Neuilly-sur-Seine (commune limitrophe de Paris à l'ouest..
  • 3 avril : les Communards lancent une attaque en direction de Versailles. Gustave Flourens, un des chefs de l'expédition, est assassiné à Rueil-Malmaison par un gendarme.
  • 4 avril : L’offensive des Communards échoue à Châtillon, environ 1 500 hommes sont faits prisonniers et emmenés à Versailles. Fin de la Commune de Marseille. Gustave Paul Cluseret est nommé délégué de la Commune à la Guerre .
  • 5 avril : Le Conseil de la Commune suspend Le Journal des Débats et La Liberté journaux parisiens d'opinions favorables au gouvernement Thiers; qu continuaient de paraître à Paris..
  • 6 avril : Le Conseil de la Commune vote le décret des otages : (trois otages seront fusillés pour chaque communard exécuté, ce décret ne sera jamais appliqué). Arrestation des personnes complices du gouvernement Thiers, dont Georges Darboy, archevêque de Paris. La Commune décrète le désarmement des Gardes nationaux anti-communards. Le maréchal Mac Mahon, de tendance monarchiste, est nommé commandant en chef de l’armée de Versailles. À l’initiative du sous-comité du onzième de la Garde nationale, la population brûle la guillotine place Voltaire. (mesure symbolique abolissant la peine de mort).
  • 8 avril : Le Conseil de la Commune décrète le versement d’une pension à tous les blessés en raison des opérations militaires. La mesure sera étendu aux veuves et aux orphelins des Gardes nationaux tués au combat (10 avril)
  • 9 avril : Le Conseil de la Commune confirme l’obligation de la déclaration préalable pour faire paraître un journal.
  • 10 avril : le Conseil de la Commune, tenant compte du nombre important de couples non-mariés et des nombreux enfants « naturels » (illégitimes) dans la population parisienne, décrète que toutes les familles, « légitimes » ou pas, ont les mêmes droits (grosse attaque contre la famille telle qu'elle est définie dans le Code civil napoléonien, base de la société bourgeoise du XIXe siècle.
  • 11 avril :le Conseil de la Commune décide la création d’un conseil de guerre.
  • 12 avril : la Commune décide de suspendre les poursuites judiciaires qui sont ou pourraient être engagées concernant les échéances (c'est-à-dire le non-paiement des loyers, effets de commerce...). L’archevêque de Paris, Georges Darboy écrit à Thiers pour protester contre les exécutions sommaires de Communards prisonniers et proposer son échange contre Auguste Blanqui détenu comme prisonnier à Morlaix sur ordre de Thiers. Refus de Thiers. La Commune interdit Le Moniteur Universel, journal considéré comme pro-versaillais.
  • 13 avril : le Conseil de la Commune décide la démolition de la Colonne Vendôme monument élevé place Vendôme en l'honneur de Napoléon Ier.
  • 14 avril : Le Conseil de la Commune interdit les arrestations arbitraires. L'armé des Versaillais commence le bombardement, qui durera trois jours des troupes de la Commune stationnées à Asnières (proche banlieue ouest de Paris). L'assemblée nationale décrète que les maires des arrondissements de Paris ne seront plus élus.
  • 16 avril : Le Conseil de la Commune fait recenser les ateliers abandonnés pour être remis à des coopératives de salariés (les anciens propriétaires qui sont expropriés doivent être indemnisés). La Commune décide un délai de trois ans pour le remboursement des échéances et des dettes. Jour d'élections complémentaires pour remplacer au Conseil de la Commune les membres démissionnaires, tués ou ayant quitté Paris.
  • 18 avril : le Conseil de la Commune décrète que toute arrestations doit faire l’objet d’un procès-verbal
  • 19 avril : la Commune fait une Déclaration au Peuple français où elle expose son programme.
  • 20 avril : le Conseil de la Commune interdit le travail de nuit chez les boulangers (mesure applicable dès le 27 avril). Les bureaux de placement de la main d’œuvre (sorte d'agences privées organisant l'intérim) sont supprimés et remplacés par des bureaux municipaux chargés de placet les demandeurs d'emploi.
  • 21 avril : les francs-maçons (de tendance républicaine) tentent une conciliation entre le Conseil de la Commune et le gouvernement Thiers. C'est un échec.
  • 22 avril : le Conseil de la Commune organise les boucheries municipales afin de répartir la pénurie de viande le plus équitablement possible.
  • 23 avril : Thiers organise le blocus du ravitaillement de Paris
  • 25 avril : Le Conseil de la Commune décide la réquisition des logements vacants pour y loger les victimes des bombardements exécutés par les troupes versaillaises. Le Conseil de la Commune décide de réorganiser les Poids et mesures.
  • 28 avril : la Commune supprime le système des amendes par lesquelles les patrons pénalisaient leurs salariés.
  • 29 avril : Grand défilé des francs-maçons pour soutenir la Commune.

Mai 1871[modifier | modifier le wikicode]

  • 1er mai : Les Délégués au conseil de la Commune créent le Comité de salut public -CSP (sorte de gouvernement chargé de centraliser l'action. Il est composé de cinq membres élus par le Conseil de la Commune et il dispose de pouvoirs très étendus). Au cours de la discussion et du vote apparaît une division des Communards entre majoritaires (45) partisans du Comité de salut public et minoritaires (23) (plutôt « socialistes ») et méfiants vis à vis du CSP. Louis Rossel est nommé Délégué à la Guerre après la révocation de Cluzeret.
  • 2 mai : le Conseil de la Commune abolit le serment politique et professionnel pour les fonctionnaires
  • 4 mai : le Conseil de la Commune interdit le cumul des traitements des fonctionnaires.
  • 5 mai : le Conseil de la Commune supprime sept journaux parisiens considérés comme pro-versaillais. Décision de détruire la chapelle expiatoire commémorant la mort de Louis XVI bâtie pendant la Restauration.
  • 6 mai : Thiers refuse la tentative de conciliation entreprise par la Ligue d’Union républicaine des Droits de Paris. Décret du Conseil de la Commune autorisant le retrait gratuit des objets déposés au Mont-de-Piété en gage de prêt de moins de 20 francs.
  • 8 mai: Thiers adresse un ultimatum aux Parisiens
  • 9 mai : le fort d’Issy au sud de Paris est occupé par les troupes versaillaises.
  • 10 mai: Charles Delescluze est nommé Délégué à la Guerre en remplacement de Rossel démissionnaire. La paix franco-allemande est signée à Francfort. Les biens parisiens de Thiers sont saisis.
  • 11 mai : décret de la Commune ordonnant la démolition de la maison parisienne de Thiers.La Commune supprime 5 journaux.
  • 13 mai : L'armée versaillaise occupe le fort de Vanves au sud de Paris.
  • 14 mai : Thiers refuse la proposition d’échanger les 74 otages de la Commune contre le seul Auguste Blanqui.
  • 15 mai : crise politique au sein du Conseil de la Commune. Les minoritaires publient un manifeste qui critique la « dictature » exercée par le Comité de Salut public.
  • 16 mai : démolition de la colonne Vendôme
  • 17 mai : explosion de la cartoucherie de l’avenue Rapp à la suite d'un sabotage. Le Conseil de la Commune décrète l’égalité des enfants légitimes ou illégitimes (« naturels »), des épouses et des (info|concubines|Femme vivant avec un homme sans être mariée avec lui}} pour la perception des pensions versées aux gardes nationaux
  • 18 mai : l’Assemblée nationale vote la ratification du traité de Francfort. Le Comité de Salut public de la Commune supprime dix journaux.
  • 19 mai : La Commune décrète que les fonctionnaires ou les fournisseurs de la Commune qui seront accusés de concussion seront traduits devant une Cour martiale où ils risqueront la peine de mort. Arrestation des Dominicains du couvent d’Arcueil, soupçonnés d’avoir aidé l'armée versaillaise.

La Semaine sanglante[modifier | modifier le wikicode]

  • 21 mai : Les troupes versaillaises entrent dans Paris par la Porte de Saint-Cloud. C’est le début de la Semaine sanglante. Le conseil de la Commune tient sa dernière séance, les délégués rejoignent leurs arrondissements pour participer à la lutte armée..
  • 22 mai : les troupes versaillaises contrôlent l' avenue des Champs-Elysées, les quartiers Saint-Lazare et Montparnasse. Les combattants communards se replient progressivement vers les quartiers de l'Est parisien.
  • 23 mai : les troupes versaillaises occupent Montmartre. Débuts des grands incendies provoqués par les combats ou volontairement par les Communards pour retarder la progression des soldats versaillais, qui se faisait de maison en maison en abattant les cloisons. (incendie du Palais des Tuileries en particulier).
  • 24 mai : Les versaillais contrôlent le Quartier latin et multiplient les exécutions sommaires. L’Hôtel de Ville et la préfecture de Police sont incendiés. Des Communards exécutent six otages dont Georges Darboy l’archevêque de Paris.
  • 25 mai :Cinq dominicains d’Arcueil et neuf employés du couvent sont abattus dans une tentative de fuite. Combats Place du Château d’Eau (actuelle place de la République). Mort de Charles Delescluze.
  • 26 mai : le Faubourg Saint-Antoine est contrôlé par les versaillais. Rue Haxo , la foule massacre 11 religieux, 35 gendarmes et quatre mouchards du Second Empire.
  • 27 mai : Combats acharnés dans Belleville, au cimetière du Père-Lachaise et aux Buttes-Chaumont.
  • 28 mai : en début d’après-midi fin des combats (rue Ramponneau). Mort de Eugène Varlin.
  • 29 mai : le fort de Vincennes tenu par les Communards capitule. Fin de la Commune de Paris.
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