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Guerre civile russe

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Guerre civile russe
Les opérations militaires pendant la guerre civile russe à l’ouest du territoire.
Les opérations militaires pendant la guerre civile russe à l’ouest du territoire.
Informations générales
Dates 1917 — 1923
Lieu Anciens territoires de l'Empire russe
Flag of Mongolia.svg Mongolie
Cause Coup d'État bolchevik.
Issue Victoire des Bolcheviks en Russie, Ukraine, Géorgie, Kazakhstan, Arménie, Azerbaïdjan et Biélorussie ; défaite des Bolcheviks dans les Pays baltes, en Pologne et en Finlande.
Changements territoriaux Formation de l'URSS en 1922 ; indépendance de la Lituanie, de la Lettonie, de l'Estonie, de la Pologne et de la Finlande.
Belligérants
Commandants
Forces en présence
République socialiste fédérative soviétique de Russie 1 800 000 hommes (1919)
Ukraine libertaire ~ 103 000 hommes (1919)
Armées vertes ~ 50 000/100 000 hommes
Armées blanches 2 400 000 hommes
Légions tchécoslovaques ~ 40 000 hommes (1917)
Ukraine libertaire ~ 100 000 hommes
Armées vertes ~ 50 000/100 000 hommes
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La guerre civile russe est un conflit ayant débuté en 1917 à la suite de la Révolution russe et de la prise de pouvoir par les Bolcheviks, et qui s'achève plus de cinq ans plus tard, en 1923, se soldant par une victoire bolchévique. Elle oppose les armées blanches anti-bolchéviques à l'Armée rouge communiste, mais aussi à des armées « vertes » anarchistes et à des indépendantistes locaux (Ukrainiens, Finlandais, Baltes...). Les combats ont eu lieu dans l'ancien Empire russe, mais aussi en Mongolie (avec la présence du baron blanc Ungern et des communistes mongols et russes).

Les différents camps[modifier | modifier le wikicode]

L'Armée rouge[modifier | modifier le wikicode]

Articles à lire : Armée rouge et Bolchevik.

Depuis la révolution russe d'Octobre 1917, les Bolcheviks, dirigés par Vladimir Ilitch Lénine, sont au pouvoir en Russie, qui est devenue la République socialiste fédérative soviétique de Russie. Lénine, qui applique sa politique radicale, devient rapidement contesté en Russie, d'où l'apparition des « Russes blancs ».

L'Armée rouge, commandée par Léon Trotski qui lui-même tient ses ordres de Lénine, est l'armée des bolcheviks (communistes) ayant pour but de renverser complètement les tsars et le tsarisme, pour imposer un gouvernement marxiste sous la forme d'une « dictature du prolétariat ». Ils forment alors des États bolcheviks tous unis sous la bannière de Lénine, comme la République socialiste fédérative soviétique de Russie ou la République socialiste soviétique de Biélorussie.

Les armées blanches[modifier | modifier le wikicode]

Articles à lire : Armées blanches et Russes blancs.

Les armées blanches sont composées des Russes blancs ; on compte parmi eux des monarchistes voulant le retour des tsars, mais également toutes sortes d'anti-communistes, allant des socialistes aux conservateurs, partisans du gouvernement provisoire. Leurs dirigeants militaires étaient surtout d'anciens haut-gradés de l'Armée impériale russe. Les Russes blancs étaient soutenus par certains pays comme le Japon, la France, les États-Unis et le Royaume-Uni.

On comptait de nombreuses armées blanches, ayant chacune un voir plusieurs chef et occupant chacune des régions différentes ; ainsi, l'armée des volontaires du général Anton Dénikine, puis l'armée russe du général Piotr Wrangel se trouvent au Sud de la Russie, vers le Caucase ; à l'inverse, les armées de l'amiral suprême Alexandre Koltchak, élu « gouverneur suprême de la Russie », se trouvent au cœur de la Sibérie. Près de Saint-Pétersbourg, le général Nikolaï Ioudenitch et ses troupes tentent de prendre l'ancienne capitale impériale, sans succès. Tous ces généraux ont du mal à coopérer entre eux, et la plupart de leurs actes sont isolés, ce qui les empêche d'être efficaces.

Le cas de Semionov et d'Ungern[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Roman von Ungern-Sternberg.
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Grigori Semionov et Roman von Ungern-Sternberg sont deux chefs blancs qui veulent former un État mongol entre la Russie et la Chine ; Semionov dans le but de le diriger lui-même, Ungern, lui, dans le but de s'emparer de la Chine puis de restaurer le tsarisme en Russie, avant de se lancer à la conquête du monde en le « purifiant ». Même s'ils combattent eux aussi l'Armée rouge, ils ne poursuivent donc pas les mêmes objectifs que les autres généraux blancs, d'où des tensions voire un conflit entre eux et Koltchak. Finalement, Semionov se réfugiera au Japon après l'échec de son armée, et Ungern, après avoir longuement erré en Mongolie, sera livré par ses hommes aux bolcheviks, qui l'exécuteront.

Les autres antagonistes[modifier | modifier le wikicode]

Les « armées vertes »[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : Armées vertes.

Les armées vertes sont des groupes armés anarchistes.

L'Ukraine libertaire[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : Ukraine libertaire.

Déroulement[modifier | modifier le wikicode]

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Contexte et causes[modifier | modifier le wikicode]

En 1917, la Révolution russe éclate. Le tsar Nicolas II est contraint d'abdiquer. Un gouvernement provisoire démocratique, dirigé par Alexandre Kerenski, est mis en place à Saint-Pétersbourg ; cependant, malgré les supplications du peuple russe, ce nouveau gouvernement n'arrête pas la guerre pour respecter ses engagements avec les Alliés. Cela le rend très impopulaire.

Peu après, la Révolution d'Octobre, menée par Vladimir Ilitch Lénine, renverse le gouvernement provisoire et installe un pouvoir contrôlé par les Bolcheviks. Ceux-ci étendent très rapidement leur domination à la quasi-totalité du territoire russe, mais prennent vite des mesures impopulaires et autoritaires, comme la dissolution de l'Assemblée constituante qui avait refusé de voter les lois radicales de Lénine. Début 1918, les Bolcheviks signent le traité de Brest-Livotsk, qui signe la paix entre la nouvelle République socialiste fédérative soviétique de Russie (abrégé en RSFSR, le nouveau nom officiel de la Russie bolchévique) et les puissances centrales (Empire allemand, Autriche-Hongrie, Empire ottoman et Royaume de Bulgarie).

Mais les mesures arbitraires des Bolcheviks provoquent beaucoup de mécontentement dans la population ; les tsaristes, les conservateurs regrettant le gouvernement provisoire et les socialistes opposés aux Bolcheviks deviennent ce que l'on appelle les « Russes blancs », et formant les armées blanches ennemies de l'Armée rouge bolchévique. La guerre civile commence fin 1917.

1917 - 1918 : début difficile pour les Bolcheviks[modifier | modifier le wikicode]

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À partir de 1919 : premières défaites des Blancs[modifier | modifier le wikicode]

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1920 : l'effondrement des Blancs et la Grande Marche de Glace[modifier | modifier le wikicode]

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Victoire finale des Bolcheviks[modifier | modifier le wikicode]

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Le « communisme de guerre »[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Communisme de guerre.

Parallèlement aux opérations militaires, les communistes réorganisèrent l'économie, dans le but de sauver le nouveau régime politique.

C'est le communisme de guerre. Les principales caractéristiques du communisme de guerre sont :

  • Réquisition des produits venant de la ferme pour les redistribuer (ce fut le début de grandes famines car ils ne laissaient pas assez de nourriture pour les paysans, surtout les dégâts occasionnés par les opérations militaires et les représailles entre Blancs et Rouges) ;
  • Les travailleurs en usine ou partout ailleurs doivent travailler dans des conditions très strictes afin de fournir en matériel l'Armée rouge (ceux qui faisaient grève pouvaient être fusillés, par exemple) ;
  • La nourriture était donnée en ration (même part égale pour tout le monde) ;
  • Les paysans sont obligés de travailler, et une grande partie de leur production était réquisitionnée par les services de l'État pour alimenter les villes et les soldats de l'Armée rouge ;

Des choses qui se sont gardées dans l'URSS se sont mises en place à cette époque comme la censure des médias et c'est à ce moment-là que le parti communiste devient un parti unique.

Le règne de la terreur[modifier | modifier le wikicode]

Terreur blanche[modifier | modifier le wikicode]

En Finlande, qui venait d'avoir son indépendance, une guerre civile éclate en 1917. Là aussi, les Bolcheviks affrontent les Blancs. Les armées blanches russes de Finlande commettent des massacres ; plus de 35 000 finlandais communistes sont abattus, avec l'aide de l'Empire allemand. On compte 64 camps de concentration en Finlande qui contiennent environ 6% de la population adulte finlandaise. Six mois plus tard, plus de la moitié des camps sont démantelés. Partout en Russie de nombreuses personnes des deux camps sont fusillées.[Destinés à qui, organisés par qui ?]

Terreur rouge[modifier | modifier le wikicode]

Légionnaires tchécoslovaques combattant dans les armées blanches exécutés par les bolcheviks à Vladivostok.

Parallèlement aux massacres de masse commis par les troupes monarchistes, les Bolcheviks, dont l'armée est commandée par Léon Trotski, commettent eux aussi de nombreux crimes de guerre contre les populations civiles, chacun des deux camps répliquant à chaque fois plus fort, ce qui fait monter la violence des deux armées à un point très haut. De plus, le communisme décrit par Vladimir Lénine prône une terreur sanglante pour installer une dictature du prolétariat qui sauvera le communisme. On appelle cela la « Terreur rouge » (en référence au drapeau rouge du communisme), par opposition à la « Terreur blanche » pratiquée par les tsaristes.

Fin du conflit[modifier | modifier le wikicode]

Vers fin 1922, les bolcheviks contrôlent la grande majorité du territoire qui allait devenir l'URSS. Ils reconquièrent quelques pays qui avaient été momentanément indépendants comme l'Arménie, le Kazakstan, la Géorgie etc... Vers 1921, les blancs gagnent la guerre civile finlandaise.

Les Bolcheviks entrent également en guerre contre la deuxième république de Pologne en 1919, dans le but d'annexer celle-ci. Ces deux nouveaux États ne s'accordaient en outre pas sur leurs frontières. Le conflit se termine en 1921 par une victoire polonaise qui aboutit à un traité de paix.

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