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Suzanne Chevet
Suzanne Chevet | |
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Sépulture de Suzanne Chevet. | |
Nom | Thérèse Bertrand-Fontaine |
Surnom | Suzy Chevet |
Naissance | 25 septembre 1899 à Montjean-sur-Loire, Pays de la Loire ( France) |
Nom de naissance | Suzanne Goubard |
Mort | 15 septembre 1972 à 72 ans à Nice, Provence-Alpes-Côte d'Azur ( France) |
Nationalité | Française |
Pays d’accueil | France |
Profession | Militante Résistante Directrice de publication de la revue La Rue |
Famille |
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Suzanne Chevet connue aussi sous son surnom, Suzy Chevet est une militante et résistantes française est née le 25 septembre 18991 à Montjean-sur-Loire et est morte le 15 septembre 1972 à Nice. Elle était militante syndicaliste libertaire et anarchiste française. Elle a aussi été directrice de publication de la « revue culturelle et littéraire d'expression anarchiste » La Rue en mai 1968.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Elle s'est formée dans le but de devenir institutrice en allant à l'École normale d'institutrices à Angers et obtient son diplôme lui permettant d'enseigner, néanmoins, elle ne deviendra jamais enseignante.
Elle avait des convictions politiques de gauche et plus précisément de la gauche révolutionnaire et s'engage d'abord dans le Parti socialiste jusqu'en 1938 avant de rejoindre le Parti socialiste ouvrier et paysan.
Elle déménage à Saint-Malo pour travailler au service de l'emploi, dans des bureaux et va créer une auberge de jeunesse dans cette ville, s'investissant dans le mouvement des Auberges de Jeunesse.
En 1938, suite à la guerre civile espagnole, elle aide les populations espagnoles en intégrant le comité d'aide et à l'instauration du régime de Vichy, elle perd son autorisation d'enseigner et est assignée à résidence, c'est-à-dire qu'elle ne peut plus sortir de sa maison de Saint-Malo.
Malgré cette assignation à résidence, elle parvient à mettre en sécurité sa fille et à la faire fuir. Quant à elle, elle intègre la résistance française, dont sa mission principale, sera de diriger une filière d'évasion depuis l'île anglo-normande de Jersey. Malheureusement, en 1942, la Gestapo met la main dessus et l'arrête en 1942 où elle sera transférée à Angers.
Elle parvient à s'évader et à rejoindre Lorient grâce à de faux papiers d'identité et y travaillera sous cette identité, dans les bureaux du Service du travail obligatoire jusqu'à la Libération. Le travail au STO, lui permettait de continuer ses actes de résistance, en renseignant la Résistance.
Après la Libération de la France, elle est embauchée au Ministère du Travail et rencontre en 1945 Maurice Joyeux qui sera son compagnon.
Suzanne Chevet meurt le 15 septembre 1972 après un accident avec une voiture, à Port Grimaud, lorsqu'elle se fait renverser1.
Engagements[modifier | modifier le wikicode]
Elle s'engage dans la franc-maçonnerie2, tout d'abord à la loge « Raspail » du Droit humain à Paris, puis à la loge « Louise Michel »3. Elle devient membre de La Libre Pensée ainsi que de la Ligue des Droits de l'Homme4.
En 1947, avec d'autres personnes, elle fonde le syndicat Force ouvrière dont elle participera aux différents congrès entre 1948 et 19714. Elle est aussi membre de la Fédération des fonctionnaires.
Sources[modifier | modifier le wikicode]
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 et 1,1 (ca) Suzy Chevet (1899-1972), Estelnegre.
- ↑ (fr) Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Albin Michel, 1990.
- ↑ (fr) Léo Campion, Le drapeau noir, l'équerre et le compas : les Maillons libertaires de la Chaîne d'Union, Libertaire.
- ↑ 4,0 et 4,1 (fr) Jean Maitron, Chevet Suzy, Maitron, janvier 2017.
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- (fr) Cédric Guérin, Anarchisme français de 1950 à 1970, Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve-d'Ascq, Université Lille III, 2000.
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