Monarchie constitutionnelle
Une monarchie constitutionnelle est une monarchie qui s'appuie sur une constitution . Ce type de régime politique reconnaît un monarque héréditaire (ou parfois élu) comme le chef de l'État et du pouvoir exécutif, mais il limite ses pouvoirs, notamment pour laisser au moins une partie du pouvoir législatif au Parlement et le pouvoir judiciaire à d'autres instances encore. Une monarchie constitutionnelle ressemble à une république car elle se caractérise par la séparation des pouvoirs.
Celle-ci instaure une ou des Assemblées représentant la population du pays et exerçant le pouvoir législatif : ces Assemblées sont chargées de voter les lois et de gérer la politique du pays. La monarchie constitutionnelle est le contraire de la monarchie absolue, dans laquelle le monarque exerce tous les pouvoirs.
La limitation du pouvoir royal peut être organisée par un seul texte : c'est le cas en France avec la Constitution de 1791 ou plus tard la Charte de 1814. Elle peut aussi être le résultat d'une pratique politique qui s'appuie sur des textes différents, qui s'accumulent et se complètent au cours des siècles : c'est le cas de l'Angleterre puis du Royaume-Uni.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
La France de 1789 à 1792, puis de 1804 à 1814, de 1814 à 1830, de 1830 à 1848 et de 1852 à 1870 a connu le système de la monarchie constitutionnelle.
Actuellement[modifier | modifier le wikicode]
De nos jours, le Royaume-Uni est un exemple de monarchie constitutionnelle, de type parlementaire. Il en est de même du Japon, de la Belgique, des Pays-Bas, de l'Espagne, de la Suède, de la Norvège, du Danemark, du Luxembourg, du Maroc, de la Jordanie, de la Thaïlande...
Par exemple, au Royaume-Uni, depuis le XVIIIe siècle, le roi a à peu près les mêmes pouvoirs que le président de la République française, sauf qu'il peut, en plus, refuser de loi.
Source bonjour[modifier | modifier le wikicode]
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