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Det som engang var

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Ne pas confondre avec Det som en gang var !
Logo de Burzum utilisé dans cet album.

Det som engang var (norvégien pour « Ce qui était jadis »), graphiquement Det som engang var, est le deuxième album studio du musicien norvégien Varg Vikernes, publié sous son projet musical solo Burzum le 20 août 1993 par son label personnel, Cymophane Productions. Il s'agit d'un album d'ambient, black metal atmosphérique, de proto-black metal dépressif et de dark ambient et de dungeon synth.

Cet album est extrêmement important pour la naissance du black metal dépressif et des nombreux de ce genre musical disent que cet album est une importante source d'inspiration.

Disque[modifier | modifier le wikicode]

Varg juge cet album comme étant meilleur du précédent, Burzum, et qu'il s'agit du plus lourd et le plus étrange de sa carrière. L'album, sauf pour Når himmelen klarner, a été enregistré en avril 1992 à Grieghallen. Il a été produit par Varg et surtout par Pytten. À l'époque de l'enregistrement, Varg et Euronymous avaient des bons rapports (en effet il a même joué dans Den onde kysten), mais lors de la publication, il ne veut plus publier l'album sous le label d'Euronymous, Deathlike Silence Productions, mais après il décide de le publier sous son label personnel, Cymophane Records, en 950 CDs. D'abord il opte pour titre På svarte troner (« Sur des trônes noirs »), mais au dernier moment il opte pour le titre Det som engang var.

Chansons[modifier | modifier le wikicode]

Den onde kysten[modifier | modifier le wikicode]

Varg Vikernes en prison.

Den onde kysten (« La côte du mal ») est l'introduction de l'album. Il s'agit de la continuation de la dernière chanson du premier album studio de Varg Vikernes Burzum, Dungeons of Darkness (« Donjons des ténèbres »), étant donné que l'auteur dit que cet album est simplement la deuxième partie du premier album. Il s'agit d'une chanson de dark ambient, car le synthétiseur prend une place importante par rapport au reste. Les bruits ont été réalisées en modifiant des sons faits grâce à un gong par Euronymous, qui insista pour pouvoir jouer au moins quelque chose dans cet album. La chanson est composée de très lentes notes de synthétiseurs, accompagnées des bruits de gong et de temps en temps de bruits réalisées à l'aide du synthétiseur.

Key to the Gate[modifier | modifier le wikicode]

Key to the Gate (« Clé du portail ») est la première chanson de metal de l'album, qui commence avec une introduction qui contient un mélange cacophonique de blast beat, notes de guitare et des crash et Varg fait un son qui ressemble à celui d'un personnage ayant reçu dans un jeu vidéo comme Minecraft ou Roblox, puis à la 17e seconde on retrouve un riff qui ressemble à ceux de la première vague de black metal. Avec l'entrée du chant démoniaque de Varg dans la 30e seconde, le blast beat s'accélère et le tout est accompagné de crash à intervalles régulier. Cette partie s'étend jusqu'au début de la première minute où, après une transition de quelques notes dépressives de guitare et de basse qui durent 13 secondes, un riff plus du style de Burzum prend place accompagné d'un rythme simple de batterie. Dans cette partie on retrouve pour la première fois une technique qui sera présente dans ses trois derniers albums de black, où Varg Vikernes mélange le chant plus « traditionnel » à son chant typique, extrême et glacial. À partir de la deuxième minute, après une très courte transition de basse, le riff varie mais il garde le même tempo. Après trente secondes il y a une transition de quelques notes de basse qui dure sept secondes, puis il y a un solo de guitare et de basse long dix secondes. Pendant dix secondes il y a un riff moins dépressif par rapport aux précédents. À la troisième minute il y a l'un des solos les plus célèbres de Burzum, bien qu'il ne soit pas de black metal mais d'epic metal. Après quelques notes de basse mélancoliques, on assiste au pont qui consiste en un riff de guitare grave et qui a une sonorité particulière et innovante pour le black metal. La conclusion consiste en quelques notes de basse.

Les paroles sont hermétiques, donc l'auteur lui-même explique que ces paroles disent qu'il ne faut pas suivre les normes que la société nous impose, si cela va contre notre manière de penser et que forcer ces normes peut même pousser à la dépression ou pire au suicide.

Cette chanson a été rééditée en 2011 dans la compilation From the Depths of Darkness (« Du profond des ténèbres »).

En Ring til å herske[modifier | modifier le wikicode]

Óðinn assis sur le Hliðskjálf.

Le titre En Ring til å herske (« Un anneau pour gouverner ») d'après Varg ne fait pas référence à l'Anneau unique, mais au Draupnir d'Óðinn.

La chanson commence avec des notes funèbres de basse et de guitare, accompagnées de crash à rythme régulier et d'un chant choral. À partir de la 17e seconde, il y a un riff hypnotique de guitare accompagné d'un rythme de batterie. Après 17 secondes, il y a une courte transition de basse, puis le riff d'avant recommence, mais avec des notes plus graves et le chant choral est mis plus en valeur. À partir de 1:15 le riff est joué à un tempo plus lent et il est accompagné du chant hurlé de Varg, mais quand il n'est pas accompagné du chant, le riff reprend la vitesse. Après une minute et quinze secondes, le riff change en devenant plus atmosphérique et lent. Après une minute on assiste à une « fausse conclusion », suivie d'un riff encore plus lent, avec le chant choral du début et un cri luciférien, encore plus extrême et déchirant par rapport au chant hurlé du riff précédent. À partir de la 5e minute, on assiste à un changement de riff qui alterne des notes rapide à quelques notes lentes, avec un blast beat crée grâce à une boîte à rythmes. À partir de la 6e minute il y a un pont de 25 secondes qui est très proche du funeral doom, puis le riff redevient égal à avant jusqu'à la fin de la chanson.

Lost Wisdom[modifier | modifier le wikicode]

Lost Wisdom (« Sagesse perdue ») commence d'une manière étrange pour les standards de Burzum, avec un riff mélodique et captivant, qui dure 15 secondes. Après une courte transition de guitare, qui finit avec un rythme très rapide de caisse claire, puis un riff lent et déprimant prend place avec le chant de Varg, qui au début semble presque un sanglot, et un rythme régulier de batterie, qui augmente légèrement en vitesse à partir de 1:15. Vers la moitié de la chanson un cri arrête ce riff pour en commencer un autre, moins triste et très simple, répété jusqu'à un cri qui fait commencer un solo de guitare « électrisant » qui dure 25 secondes. Le solo est suivi du riff qui le précède. Enfin, la chanson se termine avec une conclusion qui est proche du blackened doom.

Il s'agit d'une chanson anti-chrétienne car les paroles sont une critique plein d'haine et de rancœur envers l'obscurantisme de l'Église, en mettant en valeur le fait qu'elle est aveuglée par l'excès de lumière causé par la religion, comme si c'était le Soleil. L'Église est aussi aveuglée par l'orgueil et refuse chaque théorie qui va contre ce qu'il y a écrit dans la Bible. Il y a aussi une référence au fait que le Christianisme limite les libertés et a une vision distordue du monde. Le titre critique donc toute la sagesse du passé païen qui a été perdue à cause du clergé.

Han som reiste[modifier | modifier le wikicode]

Han som reiste (« Celui qui voyageait »), souvent écrite par erreur Ham som reiste, est l'unique chanson de dungeon synth l'album et est la première chanson de ce genre musical jouée par Burzum. Il s'agit d'une chanson très minimaliste où il y au début une seule note grave (qui aura une variation en devenant légèrement plus grave dans quelques parties), qui restera à un tempo régulier lors de toute la chanson, sauf dans la moitié de la 3e, où il semble que les notes s'arrêtent, pour reprendre quelques secondes après le même rythme qu'avant. À ce rythme monotone s'ajoutent quelques notes elles aussi à un rythme régulier, puis à 1:16 il y a une mélodie qui ressemble à de la musique médiévale. Cette mélodie a quelques légères variations, comme l'ajout de réverbération. Cette mélodie continue jusqu'à la fin de la chanson.

Le rythme monotone d'accompagnement sera réutilise dans le refrain de la chanson Ansuzgardaraiwô (« Guerriers d'Ansuzgarda », de l'album Hliðskjálf (« Le trône d'Óðinn »). En outre, une réinterprétation de cette chanson se trouve sur l'album Thulêan Mysteries, dans la chanson Skin Traveller (« Voyageur de la peau »).

Når himmelen klarner[modifier | modifier le wikicode]

Når himmelen klarner (« Quand les cieux s'éclaircissent ») est la chanson la plus vieille de l'album, enregistrée en 1989. La chanson commence avec un riff très proche du doom metal, et qui n'a pas la violence du style de Burzum. Cette introduction dure pendant une demi minute, puis, pendant une minute il y a un simple riff de guitare atmosphérique et accompagné de quelques notes de synthétiseur et du basse. Après ce riff, il y a une transition de guitare et de basse ayant un tempo plus rapide et qui est plus captivant et on assiste à une superposition des sons. Le riff est joué par quelques guitares qui ne commencent pas au même moment. Après 20 secondes commence le riff le plus important de la chanson, accompagné de la batterie, qui marque le rythme. Ce riff est répété jusqu'à la fin de la chanson, avec quelques variations, comme une majeure distorsion de guitares, et avec un décrescendo progressif.

Snu mikrokosmos tegn[modifier | modifier le wikicode]

Pochette de l'album studio Blood Fire Death.

Snu mikrokosmos tegn (« Tourner le signe du microcosme » ; dans certaines versions il y a un apostrophe sur « mikrokosmos ») est la chanson la plus longue de tout l'album, qui commence directement avec un blast beat et un riff très similaire de celui de la chanson Dies Irae (« Journée de colère ») du quatrième album studio du groupe suédois Bathory, Blood Fire Death (« Sang feu mort »). À la 36e seconde s'ajoute aussi le chant hurlé et le tout est accompagné de quelques notes de synthétiseur. Pendant presque une minute la situation reste la même, puis le blast beat s'arrête et il est remplacé, après une transition de caisse claire, par un rythme plus lent, mais joué avec une intensité majeure. Après une demi minute, le rythme de batterie redevient un blast beat. Même le riff varie et devient plus mélodique, « pompeux », mais en restant sinistre. Le volume du riff est baissé lorsqu'il y a des partie de chant. Vers la moitié de la 3e minute la batterie s'arrête pendant quinze secondes, en laissant seulement la guitare et le basse, pour ensuite recommencer avec un rythme moins rapide. Le riff subit aussi une variation, en s'appuyant moins sur le basse et en devenant moins sinistre. Avec la 5e minute, la batterie s'arrête, et on entend des murmures qui semblent presque être des gémissements de désespoir ou de douleur. On entend aussi un chant choral à partir de la moitié de cette minute, qui suit le riff qui avait changé 30 seconds avant, en devenant plus glacial. Vers la fin de la 6e minute, les notes de la guitare semblent comme anticiper une mélodie différente, mais après quelques secondes, le riff redevient comme avant. Après une minute il y a un riff très lent et grave, avec un rapide rythme de batterie à partir de 8:36, qui durera jusqu'à la fin de la chanson avec un décrescendo.

Exemple de troll du folklore norvégien dessiné par Theodor Severin Kittelsen en 1911.

Les paroles sont une critique envers la société moderne, qui est de plus en plus ennuyeuse, monotone et apathique. Il plaint aussi le fait qu'à cause de la modernité il n'y ait plus de dangers dans les forêts norvégiennes, car il n'y a plus de trolls, ni de ours, de loups ou d'esprits.

Cette chanson a été rééditée en 2011 dans la compilation From the Depths of Darkness, sous le titre Turn the Sign of the Microcosm (snu mikrokosmos' tegn).

Svarte troner[modifier | modifier le wikicode]

Svarte troner (« Trônes noirs ») est l'unique chanson d'ambient et la dernière de l'album. La chanson commence avec un bruit qui semble être celui du sifflement d'un autocuiseur, avec quelques bruits métalliques. Après 12 secondes il y a le synthétiseur qui joue quelques notes obscures et 14 secondes après il y a aussi des cris de douleur qui semblent être très distants. Ces bruits, sauf le sifflement, seront reproduits de manière de plus en plus puissante, et vers la fin de la chanson, ils couvrent le sifflement. Cela donne un effet d'inquiétude.

Pochette[modifier | modifier le wikicode]

La pochette est dessinée par Jannicke Wiese-Hansen, qui s'est inspirée d'un module de Donjons et Dragons, The Temple of Elemental Evil (« Le temple du mal élémentaire »).

Titres[modifier | modifier le wikicode]

  1. Den onde kysten – 2:20
  2. Key to the Gate – 5:14
  3. En Ring til å herske – 7:10
  4. Lost Wisdom – 4:38
  5. Han som reiste – 4:51
  6. Når himmelen klarner – 3:50
  7. Snu mikrokosmos tegn – 9:36
  8. Svarte troner – 2:16

Membres[modifier | modifier le wikicode]

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