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Beausoleil
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Beausoleil | |
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Place du Marché | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Arrondissement | Nice |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Riviera française |
Maire | Gérard Spinelli (2020-2026) |
Code postal | 06240 |
Démographie | |
Gentilé | Beausoleillois |
Population municipale | 13 576 hab. (2018) |
Densité | 4 866 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 11″ Nord 6° 11′ 07″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires |
Superficie | 2,79 km2 |
Liens | |
Site web | https://villedebeausoleil.fr/ |
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Beausoleil (en occitan : Bèu-Soleu, prononcé bèou-solèou) est une commune française de 13 576 habitants située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont les Beausoleillois.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
Située dans le bassin versant au-dessus de Monaco, la commune de Beausoleil est entourée par la Tête de Chien et le mont Agel. Bien que située en territoire français, la commune touristique de Beausoleil fait partie de l'agglomération urbaine de Monte-Carlo, puisque la commune est limitrophe de la principauté et constitue son extension urbaine au-delà de la frontière.
La végétation y est de type méditerranéen et on y trouve des plantes relativement rares, comme la nivéole de Nice et l'euphorbe arborescente.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
De nombreuses traces archéologiques et historiques ont été retrouvées à Beausoleil, et leur étude ne peut être dissociée de celles retrouvées sur le territoire actuel de Monaco et ses environs, et qui remontent aux époques phénicienne puis romaine, telles que le trophée des Alpes (ou d'Auguste) de La Turbie.
Sur le territoire de la commune de Beausoleil, au lieu-dit Mont des Mules, on constate la présence d'un oppidum en pierre sèche vieux de plusieurs millénaires généralement attribué aux Celto-Ligures et classé monument historique.
La commune est créée à la Belle Époque, en 1904, par Camille Blanc, qui la détache du territoire de la commune de La Turbie.
La création de la commune a été rendue nécessaire par la forte croissance démographique qui se développe à l'époque dans la région, notamment au sud de la commune de La Turbie, frontalière de la principauté de Monaco.
À cette époque, Monaco, et plus particulièrement le quartier de Monte-Carlo, se développe fortement grâce au tourisme et aux jeux d'argent, et le besoin de main d'œuvre dans la construction de bâtiments attire énormément de populations immigrées, notamment italiennes, dans les communes environnantes.
La nouvelle commune devait à l'origine s'appeler Monte-Carlo-Supérieur mais, en raison des vives protestations formulées par la principauté de Monaco, le nom Beausoleil est créé de toutes pièces pour répondre à la tendance touristique naissante.
L'urbanisation du sud de la commune de La Turbie et l'implantation de la nouvelle commune de Beausoleil ont été nécessaires en raison de la forte croissance démographique qui, au début du siècle dernier, dépasse la frontière monégasque.
En effet, à cette époque, la principauté de Monaco connaît un développement considérable, surtout grâce au tourisme, et de nombreux travailleurs frontaliers venant de Nice ou d'Italie font le trajet quotidiennement.
Ainsi, avec le développement de l'urbanisation de Monte-Carlo, les deux villes (Monaco et Beausoleil) constituent désormais une seule agglomération, séparée par une frontière pratiquement invisible.
En fait, l'urbanisation monégasque s'est également étendue à Beausoleil, et la ville en garde encore de bons souvenirs, aujourd'hui classés aux monuments historiques, comme le « Palais Riviera », et l'architecture Belle Époque de la ville. Plusieurs bâtiments de la ville sont attribués à Gustave Eiffel, comme la verrière du Riviera Palace et le marché de Beausoleil.
Le premier maire et le fondateur de la commune en 1904 fut donc Camille Blanc, encore aujourd'hui le plus célèbre beausoleillois, personnage emblématique de Beausoleil.
Une ligne de chemin de fer à crémaillère (système Riggenbach) reliait Beausoleil à La Turbie de 1893 à 1932.
L'histoire de la commune est marquée par le terrible accident ferroviaire de ce petit train qui gravissait les pentes de la montagne jusqu'à La Turbie.
En effet, à cette occasion et à cause d'un accident mécanique, le train a commencé à descendre en arrière, glissant sur la pente de la colline jusqu'au point de départ, à Beausoleil, provoquant plusieurs morts, de sorte que l'exploitation du système a été interrompue en 1932.
Héraldique[modifier | modifier le wikicode]
Les armoiries de la commune de Beausoleil sont un blason : D’azur à l'olivier d’argent terrassé d’or accompagné d’un soleil du même mouvant de l’angle senestre du chef et d’une étoile aussi d’or au canton dextre du chef.
Démographie[modifier | modifier le wikicode]
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 |
---|---|---|---|---|---|---|
12 833 | 14 144 | 12 208 | 11 664 | 12 326 | 12 775 | 14 078 |
Lieux et monuments[modifier | modifier le wikicode]
- Le Mont des Mules est un espace naturel d'une dizaine d'hectares, constitué d'une falaise rocheuse calcaire dominant la principauté de Monaco. Le Mont des Mules est un lieu de promenade pour les Beausoleillois et les touristes qui visitent la région. Il a été aménagé en sentier au début du XXe siècle par les clubs touristiques de l'époque. Son nom vient sans doute de l'utilisation fréquente de mulets par les contrebandiers qui passaient par la montagne située entre le territoire de Monaco et celui de La Turbie. La montagne abrite un oppidum, le camp ligure du Mont des Mules, long d'environ 200 mètres, et dont l'un des flancs longe la route de Beausoleil à La Turbie. Il s'agit d'un oppidum ligure classé monument historique depuis le 28 janvier 1939. Le Mont des Mules possède une végétation naturelle considérable, en particulier des euphorbes arborescentes et des nivéoles, et est un témoin de l'habitat ligure fortifié construit par ces populations qui habitent la région à l'âge du fer. Le site n'ayant pas encore fait l'objet de fouilles archéologiques, ses seuls vestiges clairement reconnaissables sont caractérisés par d'imposants murs en pierres sèches disposés en arc de cercle, délimitant une superficie de 6 000 m², non datable avec précision, qui était probablement occupée depuis le IIIe siècle puis abandonné sous l'Empire romain ;
- Le Riviera Palace est un ancien hôtel, le Riviera Palace Hotel, transformé en immeuble d'habitation, construit entre 1898 et 1902 par l'architecte Georges Chédanne pour le compte de la Compagnie des Wagons-Lits. Le bâtiment est présenté dans un style éclectique de la Belle Époque, avec des façades de couleur ocre et des balustrades en majolique bleue. Son jardin d'hiver reste l'un des plus réputés de la Côte d'Azur avec sa baie vitrée, son relief rocheux et ses plantes subtropicales. Autrefois, un train à crémaillère le reliait au casino de Monte-Carlo, et le « Riviera Palace » est inscrit au titre des monuments historiques par un arrêté du 14 décembre 1989.
Édifices religieux[modifier | modifier le wikicode]
- Église Saint-Joseph, 1913, encore inachevée ;
- Chapelle Saint-Roch.
Politique et administration[modifier | modifier le wikicode]
Période | Nom | Parti |
---|---|---|
1904-1929 | Camille Blanc | |
1929-1935 | Jacques Sublet | |
1935-1941 | Paul Joseph Chiabault | |
1941-1943 | François Rocchesani | |
1943-1944 | Arthur Audoly | |
1944-1944 | Marius Floret | |
1944-1953 | Auguste Dubar | |
1953-1971 | Paul Joseph Chiabault | |
1971-1977 | Paul Massa | |
1977-1986 | André Vanco | PCF |
1986-1989 | Roger Bennati | PCF |
1989-2001 | Gérard Spinelli | UDF |
2001-2008 | Robert Vial | |
2008- | Gérard Spinelli | |
La commune a été créée en 1904 |
Jumelages[modifier | modifier le wikicode]
- Alba (Italie)
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