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Sadi Carnot (physicien)

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Sadi Carnot
Sadi Carnot dans son uniforme de polytechnicien.
Sadi Carnot dans son uniforme de polytechnicien.
Nom officiel Nicolas Léonard Sadi Carnot
Naissance 1er juin 1796
Lieu de naissance Paris
Date de décès 24 août 1832 (à 36 ans)
Lieu de décès Paris ou Ivry-sur-Seine
Nationalité France Française
Profession Physicien et ingénieur
Formation École polytechnique
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Sadi Carnot, né le 1er juin 1796 à Paris et mort le 24 août 1832 36 ans) à Paris ou à Ivry-sur-Seine, est un physicien français du XIXe siècle, célèbre pour ses travaux sur les machines à vapeur et sur l'énergie.

Durant sa courte carrière (il a vécu 36 ans, il meurt du choléra), il n'écrira qu'un seul livre nommé « Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance » publié à Paris en 1824. Ce livre fut le ciment d'une nouvelle branche de la physique, la thermodynamique l'étude de la chaleur.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Famille et enfance[modifier | modifier le wikicode]

Lazare Carnot, son père.

Nicolas Léonard Sadi Carnot est le fils ainé de Lazare Carnot, un des cinq Directeurs, qui gouverna la France de 1795 à 1799. Il est né le 1er Juin 1796 à Paris dans le palais du Petit Luxembourg (appelé aussi Hôtel de la présidence, car c'est la résidence du Président du Sénat) dans lequel son père, avait ses appartements. Sa mère, Sophie Dupont, provient d'une famille de bourgeois de Saint-Omer. Il entre au prestigieux lycée Charlemagne mais le jeune Sadi a soif de connaissances et veut entrer à l'École polytechnique, que son père à fondé, mais il n'a pas encore l'âge requis qui est de 16 ans.

Admis à l'École polytechnique à l'âge de 16 ans, il y est l'élève de François Arago et d'André-Marie Ampère. Il combat avec plusieurs élèves pour défendre le fort de Vincennes lors de la bataille de Paris qui oppose en 1814 les armées européennes à l'armée de Napoléon. Devenu ingénieur militaire, mais cantonné à des tâches sans intérêt, il démissionne en 1819. Il s'intéresse de plus en plus aux progrès des sciences et des techniques industrielles.


La polytechnique et l'école de Metz[modifier | modifier le wikicode]

Sadi Carnot reçoit son brevet d'écolier le 1er octobre 1814. Il entre alors à l'Ecole très réputée Il suivit les cours de mathématiques appliquées et de physique de François-Marie Dubuat et de Jacques Frédéric Français, ceux de chimie appliquée aux arts militaires et de pyrotechnie de Chevreuse. Il sort de l'école diplomée en 1817. Mais la paix qui règne à cette époque l'oblige à rester en garnison.

Le savais-tu.png
Le savais-tu ?
Qu'est ce que la polytechnique
La polytechnique c'est ce qui concerne plusieurs techniques, plusieurs sciences. Ce terme se dit d'établissements d'enseignement supérieur où l'on enseigne un ensemble de disciplines, généralement scientifiques.

Départ pour Paris et fin de vie[modifier | modifier le wikicode]

Il finit par être muté à Paris en 1819, et en profite pour suivre des cours à la Sorbonne et au Collège de France. Sa carrière militaire continue de stagner, il est autorisé à rendre visite à son père en 1821, c'est là qu'il commence à s'intéresser aux machines à vapeur. De retour à Paris, ils posent les bases de la réflexion de ce qui deviendra plus tard la thermodynamique.

Il tombe malade en 1831 de la fièvre scarlatine, lui causant des crises délirantes pendant un certain temps. Il meurt du choléra l'année suivante, ses effets personnels ayant été brulés pour empêcher la propagation de la maladie.

Travaux[modifier | modifier le wikicode]

Invention de la thermodynamique[modifier | modifier le wikicode]

L'unique ouvrage de Sadi Carnot publiée en 1824 s'intéresse à l'étude de la chaleur. Il s'y intéresse comme cause des grands mouvements se produisant sur Terre (vents, courants océaniques, ...) et non pas au refroidissement ou au réchauffement d'un objet, ni à la transmission de chaleur et ses causes comme l'était Joseph Fourier. Carnot expose ainsi que partout où il existe une différence de température cette différence peut être transformée en puissance motrice. Ce principe porte aujourd'hui son nom, bien qu'il soit aussi connu sous le nom de deuxième principe de la thermodynamique.

Il met également au point un théorique moteur parfait et le cycle qu'il suit, échangeant ainsi de façon continue avec un corps chaud et un corps froid. Il établit également que c'est la différence de température et non la différence de pression qui détermine l'énergie produit. Ce moteur idéal doit respecter une condition particulière, le fluide à l'intérieur ne doit pas être en contact avec un corps plus chaud ou plus froid que lui.

Il démontre également que ce cycle de fonctionnement peut être inversé, ainsi ce moteur consommera l'exact quantité d'énergie qu'il aurait produit pour faire un cycle en sens inverse. Cela est possible par l'absence totale de pertes de chaleurs, sans quoi le fonctionnement inversé serait impossible.

Ces travaux, peu apprécie de son vivant, furent redécouvert par Lord Kelvin et Rudolf Clausius qui posèrent alors les bases de la thermodynamique. Ainsi le principe de Carnot-Clausius permet de déterminer le rendement d'une machine thermique qui varie entre 8% et 30%.

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