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À Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.

La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789. Elle est située en 1793-1794. Il s'agit des mesures décidées par le gouvernement révolutionnaire.

Il s'agit d'une période où tout l'effort des révolutionnaires était de faire face à l'invasion de la France par les armées des rois européens hostiles à la Révolution. Il leur fallait également faire face à une guerre civile surtout en Vendée mais aussi dans d'autres parties de la France.

Des mesures énergiques sont prises dans différents domaines. Il faut surtout s'assurer de l'appui de la population la plus nombreuse, c'est-à-dire les Sans-culottes des villes et les paysans qui auraient le plus à perdre d'une retour à la situation d'avant 1789. Eux seuls peuvent fournir en nombre suffisant les soldats qui permettront de rétablir une situation militaire difficile.

Dans le domaine social, le gouvernement décide la fixation d'un maximum des prix et des salaires, ainsi que la réquisition de grains chez les paysans, afin de trouver un appui parmi les couches les plus en difficultés économiques de la population.

Dans le domaine militaire, on crée une armée de type nouveau et on décrète et organise la mobilisation générale de la population pour fournir les soldats et pour équiper les armées.

Dans le domaine politique, les révolutionnaires mènent une lutte sans pitié contre leurs adversaires intérieurs (républicains modérés, royalistes, prêtres réfractaires...).

La Terreur est mise en cause dès que la situation militaire est rétablie (fin de 1793). Il y a d'abord de violentes oppositions entre partisans de l'arrêt de la Terreur (les dantonistes, les partisans d'un approfondissement de la Terreur (les hébertistes) et les partisans de Robespierre qui arrivent à éliminer leurs adversaires au printemps 1794. Après la chute des Robespierristes en juillet 1794, la Terreur est modifiée, en particulier, les mesures sociales et économiques sont abandonnées.


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