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Peinture symboliste
La peinture symboliste est issue d’un mouvement artistique européen plus large nommé le symbolisme. Ce courant artistique naît au XIXe siècle et se finit au milieu de la Première Guerre Mondiale.
Le terme « symbolisme » apparaît pour la première fois en 1886 lorsque Jean Moréas publie un Manifeste du symbolisme dans Le Figaro. Les artistes de ce mouvement considèrent le monde comme étant un recueil de symboles. Seul l’artiste, véritable mage, peut décrypter la nature et voir au-delà des apparences. Pour retranscrire l’aspect véritable du monde, l’artiste joue sur la sensibilité et les sensations.
Caractéristiques[modifier | modifier le wikicode]
Dans le domaine pictural, les artistes revendiquent de ne pas être inspirés par la nature.
La place accordée à l’esprit et à l’imagination est capitale. Dans un contexte marqué par la matérialisation, l’industrialisation et le positivisme, la peinture symboliste rejette tous les éléments liés aux progrès de la science. Les artistes ne travaillent pas à partir de leur froide raison, mais insistent sur les valeurs, les sens et les expressions plus ou moins excessives de l’âme humaine.
On peut voir deux courants dans la peinture symboliste :
- le courant ésotérique-mystique ;
- le courant existentiel.
Thèmes[modifier | modifier le wikicode]
Les trois principales sources d'inspiration de la peinture symboliste sont :
- la littérature et la poésie, notamment les textes fantastiques ou visionnaires ;
- les légendes, les mythes et les contes de fées ;
- certaines formes de mysticisme qui étaient apparues avec le romantisme.
Au-delà de ces sources d’inspiration, on peut trouver les thèmes suivants :
- la vérité au-delà des apparences ;
- l’opposition entre la vertu et le vice ;
- la solitude, la mort, le sommeil ;
- le fantastique, l’imaginaire ;
- la figure féminine ;
- l’opposition entre le bien et le mal.
Par ces thèmes, on peut constater que la peinture symboliste cherche à créer une ambiance particulière.
Artistes représentatifs[modifier | modifier le wikicode]
En France[modifier | modifier le wikicode]
En Angleterre[modifier | modifier le wikicode]
En Allemagne[modifier | modifier le wikicode]
Galerie[modifier | modifier le wikicode]
Oedipe et le Sphinx, Gustave Moreau (1864)
L'île des morts, Arnold Böcklin (1880)
Le portrait de Violette Heymann, Odilon Redon (1910)
Marie-Madeleine au désert, Pierre Puvis de Chavannes (1869)
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Sources[modifier | modifier le wikicode]
- Musetti, Barbara. Le Symbolisme. 2012, [consulté le 27 mars 2014]. EPI-Université Paris 1. Université Paris 1.
- Duparc, Christiane. Montréal à l’heure symboliste. 1995, [consulté le 27 mars 2014]. L’Express. Disponible sur : http://www.lexpress.fr/informations/montreal-a-l-heure-symboliste_609456.html
- Gibson, Michael Francis. Le symbolisme (2/2) : Le courant symboliste à travers l’Europe. 2009, [consulté le 27 mars 2014]. Canal Académie. Disponible sur : http://www.canalacademie.com/ida4039-Le-Symbolisme-2-2-Le-courant-symboliste-a-travers-l-Europe.html
- Odilon Redon et l’Europe symboliste : bibliographie sélective. Mars 2011, [consulté le 27 mars 2014]. BnF. Bibliothèque nationale de France. Disponible sur : http://www.bnf.fr/documents/biblio_redon.pdf
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