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Histoire du Canada

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L'histoire du Canada commence avec les amérindiens.

Peuple autochtones pré-coloniaux

Les amérindiens canadiens voyageaient beaucoup, peu guerriers, ils préféraient l’entente, mais pouvaient sortir les armes si la situation l’exigeait. Chaque clan avait sa culture et ses habitudes.

Au niveau politique, chaque peuple avait sa façon de se gouverner.

Ainsi, les Iroquois et les Huron, peuples sédentaires, étaient dirigés par deux conseils, un conseil de la guerre et un conseil des affaires civiles. Il y avait aussi un Grand Conseil, dont les membres étaient des hommes élus par les femmes. Les peuples nomades vivaient dans des villages, dirigés par un chef choisi pour son habilité et son intelligence, secondé par un conseil des anciens. Les indiens vivant du côté de l'Océan Pacifique avaient une structure sociale plus évoluée où se trouvaient des esclaves, des artisans, des chasseurs, des nobles et des chefs qui se réunissaient dans la séance du Potlatch.

Ce manque de structure n’empêchait pas les alliances ni les traités, aussi respectés ou rompus que les traités européens.

Nouvelle-France : 1608 à 1759

La présence française au Canada commence en 1608, date à laquelle l’explorateur Samuel de Champlain fonde la colonie du Québec. En 1612, après avoir réussi à « pacifié » les indigènes, il est nommé gouverneur du Québec, colonie qu’il dut défendre contre les corsaires britanniques et contre les Iroquois, avec l’appui des Hurons, ennemis des Iroquois. En 1627, le Cardinal Richelieu fonde la Compagnie des Cents Associés qui possède les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires au Québec, contrôlée par des inspecteurs. Mais, la Compagnie se révèle incapable de stopper les corsaires anglais. Le roi Louis XIV la fera dissoudre en 1663 après sa défaite face aux indiens Iroquois. Pour la remplacer, il nomme un vice-roi, mais qui est en réalité uniquement chargé de faire respecter les décisions du roi de France, il ne peut même pas faire une suggestion sur une réforme ! Au côté du vice-roi, se trouve un gouverneur nommé par le roi, dépendant du Ministère de la Marine, avec pour mission de diriger l’armée coloniale et de s’occuper des relations entre les français et les Indiens. Un évêque choisi par le roi administre les hôpitaux, les écoles et s’occupe de l’évangélisation des Indiens. Gouverneurs et évêques sont assistés par le Conseil Souverain. La colonie est divisée en provinces dirigées par des intendants qui, bien que subalterne des gouverneurs et des vice-rois ont plus de pouvoir qu'eux.

Pour en savoir plus, lis l’article : Acadie française.

Nouvelle-Écosse

Tandis que les Français contrôlaient le Québec, le reste du Canada était contrôlé par les Anglais, sous le nom de Nouvelle-Écosse. D’abord, le pouvoir royal dirigea sa colonie d’une main de fer avec l’aide de son gouverneur, le colonel Edouard Cornwallis qui dut défendre la colonie des Français qui voulaient prendre le reste du pays. En 1759, la guerre de Sept Ans est déclenchée, le roi d’Angleterre, Georges III, décide d’envahir tout le Canada et charge le général James Wolfe de reprendre le Canada. Celui-ci fit face à une vaillante résistance française du commandant Montcalm. Les deux officiers seront tués à la Bataille des Plaines d’Abraham en 1759, le Royaume-Uni dirigera complètement le pays.

Le Royaume-Unis gouverna durement sa colonie canadienne, les indiens furent opprimé, les Français catholique furent victimes de fortes discrimination. En 1774, le gouverneur Carleton, trouvant les positions du gouvernement canadien injuste, se lance dans ses reformes libérales (liberté de culte aux catholiques, mesurent contre les discriminations anti-française…), mais, son progressisme avait des limites, ainsi, il refusa d’accorder le pouvoir législatif à une assemblée élue et continua de gouverner avec un conseil nommé.

En 1776, alors que les américains se révoltent contre les anglais, les Canadiens français restent neutre et accueillent des Loyalistes (les pro-anglais). En 1786, les Anglais et Français canadiens demandent encore l’élection d’une chambre des députés, mais le gouverneur Carleton refusa à nouveau, jugeant les canadiens trop naïf pour être électeurs.

En 1791, le roi d’Angleterre Georges III divise le Canada en deux : le Haut-Canada qui adopte le droit anglais et le Bas-Canada qui garde le droit français. Dans les deux provinces, les catholiques ont la liberté de culte, mais les terres d’Église sont données à des pasteurs et évêques anglicans. Les pouvoirs sont séparés, l’exécutif revint à un gouverneur nommé par le roi d’Angleterre assisté par un Conseil législatif dont il nomme les membres. Le pouvoir législatif revint à une Assemblée législative élu avec un pouvoir d’opposition. Mais il y avait des abus : les gouverneurs du Bas-Canada et du Haut-Canada nommé principalement des amis au Conseil législatifs. Ses réformes déplurent à beaucoup de Canadiens qui se font appelés les réformistes qui demandent plus de libertés, un gouvernement plus responsable et la réunification du Canada.

Depuis 1837

En 1837 le gouverneur du haut-Canada, Sir Francis Bond Head truque les élections pour que sa famille soit majoritaire à l’Assemblée législative. Des canadiens, las, prennent les armes et déclenchent une rébellion. Le gouvernement britannique envoie Lord Durham en fonction de gouverneur-général et haut-commissaire de tout le Canada avec pour mission de mettre fin aux mouvements rebelles, mais il démissionna en 1838. Il rédigea un rapport dans lequel il suggérait au roi de réunifier le Canada et de lui donner un gouvernement responsable et plus libéral. Le secrétaire de la guerre et des colonies, Sir John Russel convainquit le roi de ne pas céder face aux rebelles. Le roi change d’avis et réunifie le Canada en 1840 et nomme le baron Sydenham gouverneur-général qui forme un cabinet de ministres en prenant des hommes compétents tout en refusant de nommer un Premier ministre. Le gouverneur-général suivant, Sir Charles Bagot, continua le gouvernement responsable, mais, le gouverneur-général suivant, Sir Charles Metcalfe, jugeant le gouvernement responsable utopique abandonna ce projet, ce qui provoqua un fort mécontentement. Metcalfe forcé de démissionner, laisse le gouvernorat au libéral Lord Elgin, qui recrée le gouvernement responsable, affirmant que c’était la seule façon de diriger le Canada. Lord Elgin fut également un modernisateur (construction de chemin de fer…). En 1850 naquit un nouveau mouvement : les fédéralistes, qui voulaient une fédération. Ils gagneront en 1864 et le Canada fut une fédération qui eut comme premier obstacle le mouvement Fenian qui demandait l’indépendance totale. Elle réussit à vaincre assez rapidement ce mouvement, la plupart des canadiens étant monarchiste. Le Canda commence ensuite à envahir des terres et atteint ses frontières actuelles en 1907.

Source

  • www.canadiana.ca.
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