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Frédéric Ier le Victorieux

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Frédéric Ier le Victorieux
Portrait de Frédéric, tableau qui se trouve au château de Heidelberg.
Portrait de Frédéric, tableau qui se trouve au château de Heidelberg.
Fonctions
Prince-électeur du Palatinat
1451 - 1476
Prédécesseur Louis IV le Doux
Successeur Philippe Ier le Loyal
Biographie
Nom de naissance Frédéric de Wittelsbach
Date de naissance 1er août 1425
Lieu de naissance Heidelberg
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Frédéric Ier le Victorieux, en allemand Friedrich I. der Siegreiche, était un prince allemand issu de la Maison de Wittelsbach.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Né le 1er août 1425 à Heidelberg, il était le fils du Prince Louis III le Barbu, et de sa seconde épouse : Mathilde de Savoie. Dans sa jeunesse, il est élevé dans le meilleur environnement pour un prince : dès son jeune âge, son éducation se focalise sur la chasse et la chevalerie. Il est également formé aux Sept Arts Libéraux, c'est-à-dire : la Dialectique, la Grammaire, la Rhétorique, la Géométrie, l'Arithmétique, l'Astronomie et la Musique.

Louis IV, son frère, mourut en 1449. Le fils de Louis, Philippe, âgé d'un an, ne pouvait pas encore prendre le pouvoir. Frédéric adopta alors son neveu jusqu'à la date de proclamation de la majorité de ce dernier. Frédéric exerça alors la régence jusqu'en 1451. À cette date, il décida de se faire proclamer Prince-électeur, retirant ainsi ce titre à son neveu Philippe, ce dernier aurait dû hériter du titre de son père en 1466. Cependant, l'empereur Frédéric III refusa de donner le titre d'électeur à Frédéric. Cependant, celui-ci obtint gain de cause par la signature du traité de l'Arrogation, la même année 1451. Ce traité stipulait que : Frédéric serait électeur jusqu'à sa mort, après quoi ce serait son neveu Philippe, fils de son frère Louis IV, qui lui succèderait. Selon le traité, les enfants de Frédéric ne pourront en aucun cas succéder à leur père, à moins que Philippe ne meurt avant eux et sans descendance.

En 1459, mourut l'archevêque de Mayence, Dietrich Schenk d'Erbach. Une lutte sans merci éclata alors pour sa succession : d'un côté le margrave Charles Ier de Bade et son frère l'évêque Georges de Metz, et de l'autre un certain évêque Diether, allié à Frédéric. Celui-ci, lors de la bataille de Seckenheim, en 1462, fit prisonniers l'évêque Georges, le margrave Charles et le comte Ulrich V de Wurtemberg. Il exigea une forte rançon pour leur libération. Encore plusieurs fois en conflit avec l'empereur, puis son cousin Louis, il remporta de nombreuses batailles, ce qui lui valut le surnom du « Victorieux ». En 1474, l'empereur mit Frédéric au ban de l'Empire et proclama contre lui l'interdiction impérial, ce qui n'eut aucun effet sur le Prince.

Il meurt le 12 décembre 1476, à l'âge de 51 ans, à Heidelberg. Il fut enterré dans l'église des Capucins de Heidelberg. Cependant, après avoir été déplacé plusieurs fois, le corps de Frédéric le Victorieux se trouve depuis 1810 dans la crypte de l'église des Jésuites de Heidelberg. Comme prévu depuis 1451, c'est Philippe, neveu de Frédéric (fils du frère de Frédéric, Louis IV), qui lui succéda.

Mariage et enfants[modifier | modifier le wikicode]

Frédéric s'était marié en 1462, peut-être 1472, avec Clara Tott, demoiselle d'honneur de la duchesse Anne de Bavière-Munich. Avant leur mariage, ils avaient déjà eu deux enfants ensembles :

  • Frédéric, (1460 - 1474), chanoine à Spire et à Worms ;
  • Louis de Löwenstein, (1463 - 1523), comte impérial.
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