Émile Zola

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Émile Zola
Émile Zola en 1902.
Émile Zola en 1902.
Naissance 2 avril 1840
Lieu de naissance Paris, France
Date de décès 29 septembre 1902
Lieu de décès Paris, France
Nationalité Français
Profession Écrivain
Journaliste
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Émile Zola, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 62 ans) également à Paris, est un écrivain (et journaliste) français du XIXe siècle. Il a passé toute sa jeunesse à Aix-en-Provence. Il a créé un mouvement littéraire nommé le naturalisme (cela consiste à décrire la réalité de façon très exacte, presque scientifique), inspiré du peintre Paul Cézanne avec qui il a été ami depuis leur enfance à Aix-en-Provence.

Émile Zola a écrit de nombreuses œuvres, en particulier des romans mais également des nouvelles. Parmi les plus célèbres romans, on peut citer Germinal, L'Assommoir et Nana.

Il est aussi connu pour avoir défendu Alfred Dreyfus, un militaire juif français accusé d'avoir livré des secrets aux Allemands.né à l’étranger et il est aussi un ancien soldat du monde

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Une enfance provençale[modifier | modifier le wikicode]

Émile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris, mais a passé toute son enfance et son adolescence à Aix-en-Provence, car son père, François Zola, un ingénieur civil, s'y est installé afin de construire un barrage pour alimenter la ville en eau potable. Mais ce dernier meurt le 27 mars 1847 à la suite d'une pneumonie, ce qui provoque la ruine de la famille. En 1848, Émile est envoyé en pension où il se lie d'amitié avec Marius Roux et Philippe Solari. Puis, au collège Bourbon, il se lie ensuite d'amitié avec le futur peintre Paul Cézanne.

En 1858, il déménage à Paris avec sa mère Émilie Aubert, il déménage souvent, il entre en seconde au lycée Saint-Louis, mais il échoue en 1859 au baccalauréat et, en 1860, il abandonne ses études et cherche du travail.

Une carrière entre l'édition et le journalisme[modifier | modifier le wikicode]

En 1862, il devient employé au bureau des expéditions puis chef de la publicité chez l'éditeur Hachette, il y restera jusqu'en 1866, cette expérience lui fit découvrir le monde du livre et de la presse. A partir de 1863, il cumule cet emploi avec celui de journaliste. Il collabore avec de nombreux journaux en tant que conteur, chroniqueur, critique, et publie son premier recueil de nouvelles, les Contes à Ninon.

En 1865, il rencontre Gabrielle Meley qui devient sa maîtresse et dont il ne se séparera plus, la même année il publie son premier roman La Confession de Claude.

En 1866, Émile Zola quitte Hachette pour vivre de sa plume, intensifie son activité de journaliste littéraire et publie en 1867 son premier succès Thérèse Raquin qui marque un tournant vers ce qui deviendra le naturalisme. C'est ainsi que, sous l'influence de Balzac, il se lance dans l'écriture des 20 volumes du cycle Les Rougon-Macquart, sous-titré Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.

En 1871, il condamne l'action et les idées des insurgés de la Commune de Paris.

En 1893, après la publication du dernier volume des Rougon-Macquart, il est fait officier de la Légion d'Honneur.

Un combat contre l'injustice[modifier | modifier le wikicode]

Dans ses romans, Émile Zola a souvent essayé de montrer à ses lecteurs que les individus, quelle que soit leur classe sociale, sont rattrapés par leurs origines familiales et leurs conditions de vie. Malgré cela, ses personnages principaux connaissent des moments où ils se révoltent contre les difficultés et les injustices qui les touchent.

De plus, il est également célèbre pour avoir défendu jusqu'au bout un homme que l'on accusait à tort d'espionnage (pour en savoir plus, lis l'article Affaire Dreyfus). En 1897, il a écrit une lettre, J'accuse…!, au président de la République Félix Faure, pour défendre le capitaine Dreyfus, et l'a publiée dans le journal L'Aurore. Condamné à un an de prison, Zola s'exile en Angleterre jusqu'à la révision du procès de Dreyfus en 1894.

Zola reste dans les mémoires comme l'écrivain français, fondateur du naturalisme en littérature, dont l’œuvre principale est une vaste fresque en vingt volumes, racontant l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Beaucoup de livres d'Émile Zola ont été adaptés à l'écran, par exemple La Bête humaine (1939), avec Jean Gabin, et dernièrement encore au théâtre, avec par exemple La Mort d'Olivier Bécaille, avec Rémy Dehame.

Mort d’Émile Zola[modifier | modifier le wikicode]

Émile Zola meurt dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902 asphyxié par le gaz de sa cheminée (monoxyde de carbone).

Les cendres d'Émile Zola ont été transférées au Panthéon le 4 juin 1908. Alfred Dreyfus était présent à la cérémonie.

Romans et nouvelles[modifier | modifier le wikicode]

Les romans les plus célèbres d'Émile Zola mettent en scène les membres d'une même famille, les Rougon-Macquart. Certains personnages reviennent d'une œuvre à l'autre. On appelle ces vingt romans le cycle des Rougon-Macquart :

  1. La Fortune des Rougon
  2. La Curée
  3. Le Ventre de Paris
  4. La Conquête de Plassans
  5. La Faute de l'abbé Mouret
  6. Son Excellence Eugène Rougon
  7. L'Assommoir
  8. Une page d'amour
  9. Nana
  10. Pot-Bouille
  11. Au Bonheur des Dames
  12. La Joie de vivre
  13. Germinal
  14. L'Œuvre
  15. La Terre
  16. Le Rêve
  17. La Bête humaine
  18. L'Argent
  19. La Débâcle
  20. Le Docteur Pascal

Parmi ses autres œuvres, il y a :

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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