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Art vietnamien
L'art vietnamien désigne les différents arts pratiqués ou originaires du Vietnam qu'ils soient anciens ou modernes. L'histoire de l'art vietnamien est particulièrement longue s'étendant de l'Âge de pierre (vers 8000 avant notre ère) jusqu'à aujourd'hui. L'influence chinoise est particulièrement visible dans l'art vietnamien en raison de la domination chinoise sur cette zone entre 111 av. J.-C. et l'invasion des Han et 939, soit près d'un millénaire. Cette influence perdure, même après l'indépendance vis-à-vis de la Chine. Cela dit, l'art vietnamien a toujours conservé certaines spécificités vis-à-vis de l'art chinois. À partir du XIXe siècle, le Vietnam est fortement influencé par l'art français donnant naissance à l'art vietnamien moderne sous l'influence de l'École des beaux-arts d'Indochine.
Les arts classiques[modifier | modifier le wikicode]
Les prémisses de l'art vietnamien : Dong Son et Sa Huỳnh[modifier | modifier le wikicode]
Des poteries d'argile remontant à l'Âge de pierre ont été découvertes à Bắc Sơn. La céramique étant donc connue au Vietnam bien avant l'arrivée des Chinois. Ces poteries sont caractérisées par leur simplicité et leur absence complète de décors, signe d'un but purement fonctionnel. Ce n'est qu'au Néolithique que la poterie et la céramique vietnamienne se développent et s'enrichissent d'éléments décoratifs à l'époque de la culture archéologique de Dong SonNote 1. Cette civilisation du nord du Vietnam est cela dit avant tout connue pour son travail du bronze à la cire perdue pour réaliser des tambours rituels, mesurant généralement autour d'un mètre d'un haut, on ignore cela dit leur réelle utilité, quand bien même ils ont été retrouvés majoritairement dans des sites funéraires. Ces tambours étaient pour la plupart décorés de manière similaire ; au centre du tympan, une étoile, représentant probablement un motif solaire ; autour des cercles concentriques ainsi que divers motifs géométriques et des scènes représentant la vie de tous les jours : l'agriculture, la construction de navires, la musique, etc. Un des tambours en bronze les mieux conservés à ce jour est le tambour de Ngoc Lu découvert en 1893 dans le delta du Fleuve Rouge, il est aujourd'hui considéré comme un des trésors nationaux du Vietnam de par son état de conservation exceptionnel et la richesse de son décor.2. Les vêtements élaborés portés par certains personnages représentés sur ces tambours laissent à penser qu'ils maîtrisaient le tissage des vêtements.
Petite coupe en terre cuite de l'époque des Dong Son, entre -300 et -50, Musée Cernuschi, Paris. Le décor est réalisé au peigne avec une petite frise géométrique sur le col. Le travail de la céramique est plus grossier que celui du bronze, les décors réalisé au peigne sont caractéristique sde cette époque.Note 3
Pied de lampe à huile figurant un personnage agenouillé, bronze, IIIe siècle av. J-C, Musée national d'Histoire du Vietnam, Hanoi
Deux vases funéraires en terre cuite, IIIe ‑ Ier siècles av. J-C, Musée national d'Histoire du Vietnam, Hanoi. On notera sur le premier pot un décor à motifs géométriques réalisé par incision sur l'argile avant cuisson.
Le savais-tu ?
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Le tambour en bronze de Co Loa | ||
Pour réaliser le tambour en bronze retrouvé dans la citadelle de Co Loa à proximité d'Hanoï il a fallu entre 1 et 7 tonnes de cuivre et utiliser pas moins d'une dizaine de creusets en même temps 3! |
A la même époque, dans le centre et le sud du Vietnam, la culture de Sa Huỳnh se caractérise par le travail du fer là où la culture Dong Son travaille davantage le bronze. Dans les sites funéraires, outre des jarres à couvercles ont été retrouvés de nombreux bijoux. On peut notamment mentionner des boucles d'oreilles avec des animaux à deux têtes, vraisemblablement de saola, ou à trois pointes (peut être des boutons de lotus), le plus souvent en néphrite ou en verre ; ou encore des perles réalisées le plus souvent en verre, mais également dans différentes pierres : agate, zircon, ou grenat. Outre son usage pour les bijoux, le verre était également utilisé pour réaliser des récipients et des bocaux. De son côté, la poterie Sa Huỳnh se caractérise notamment par ses motifs incisés, triangulaires ou en S.
Boucles d'oreilles lingling-o avec le motif à trois pointes, jade, 3000 ans avant notre ère, Musée d’histoire de Hô Chi Minh-Ville
Boucle d'oreilles lingling-o avec le motif bicéphales, jade, 3000 ans avant notre ère, Musée d’histoire de Hô Chi Minh-Ville
Plateau à fruit sur pied, les motifs ont été imprimé sur l'argile ou incisé, terre cuite, environ 2500 ans avant notre ère,
Vase avec des motifs incisés sur l'argile, terre cuite, environ 2500 ans avant notre ère,
L'art vietnamien du Tonkin et de l'Annam[modifier | modifier le wikicode]
Le Tonkin sous la domination chinoise : les périodes Giao Chi et An Nam[modifier | modifier le wikicode]
Une domination chinoise mouvementée[modifier | modifier le wikicode]
Quand bien même l'empereur Han Wudi fait de l'ancien royaume de Nanyue une province de l'Empire chinois, sous le nom de Giao Chi et que 111 a.v J.-C. marque classiquement le début de la période de domination chinoise , ces deux pays entretiennent des relations biens plus ancienne. Il était ainsi courant depuis la période des royaumes combattants que les princes défaits se réfugient plus au Sud, tel fut par exemple le cas pour An Dương Vương fondateur du royaume d'Âu Lạc en -258, qui était vraisemblablement un prince du royaume Shu. Il en fut de même en -208 où un des généraux, Zhao Thuo, envoyé par l'empereur Qin Shi Huangdi pour conquérir le nord du Vietnam, profita de la chute de la dynastie Qin pour fonder le royaume de Nanyue. Ce royaume fut à son tour conquis par l'empereur Han Wudi des Han en -111, il en fit une province de l'Empire. Toutefois, la plupart des postes importants restaient entre les mains de Dong Son puisque l'éloignement freinait l'installation de marchands chinois.
Toutefois, l'influence chinoise finit par grandir à tel point que différentes révoltes éclatent comme celles des soeurs Trưng Trắc et Trưng Nhị en 43, cette révolte étant violemment réprimé conduisant au placement du pays sous contrôle chinois direct : le chinois est imposé, renforcement du nombre de fonctionnaires chinois, organisation de l'administration, etc. Comme symbole de cette sinisation, on constate à partir du Ier siècle une évolution dans le mode d'inhumation des défunts avec la préférence pour des tombes en brique sur le modèle chinois. C'est majoritairemeœurs Trưng chevauchant des éléphants, gravure sur bois dans le style style Dong Ho.Toutefois, l'influence chinoise finit par grandir à tel point que différentes révoltes éclatent comme celles des sœt sporadiquement, elles furent toutefois systématiquement réprimées par les Han, qui firent décapiter les rebelles et leur chef. C'est également à cette époque que le bouddhisme est introduit par la mer au Vietnam, devenant peu à peu la religion majoritaire au nord du Vietnam avec par exemple la construction du temple Dâu au IIe siècle. Shi Xie, gouverneur de la province entre 187 et 226, profita de la chute des Han et de l'instabilité des débuts de la période des Trois Royaumes pour diriger sa province comme un état indépendant. Il finit toutefois par prêter allégeance à Sun Quan (royaume de Wu) afin d'obtenir un appui militaire. A sa mort, Sun Quan fit assassiner les fils de Shi Xie afin de prendre véritablement le contrôle de la région. Shi Xie est aujourd'hui une figure mythique de la culture vietnamienne et est encore vénéré aujourd'hui sous le nom de Roi Si. Une nouvelle révolte éclate en 248 menée par Dame Triệu qui remporte plusieurs victoires face aux troupes chinoises qui finirent par croire qu'elle possédait des pouvoirs magiques. Cela traduit le mécontentement croissant de la classe dirigeante vietnamienne à l'encontre des Chinois. Dans le même temps, le royaume de Champa s'étend de plus en plus face aux Khmers et entretient des relations ambiguës avec son voisin du nord, faites de pillages et de commerce.
Les Vietnamiens sont eux aussi affectés par les turbulences à la cour impériale. Profitant de cette instabilité, Lý Nam Đế se proclame empereur du Nam Việt fondant la Dynastie Lý antérieure, il conserve les usages chinois tout en affirmant l'identité vietnamienne en faisant notamment ériger un temple à Triệu Thị Trinh. Ainsi, le Vietnam du Nord fut indépendant jusqu'en 602, date à laquelle la région est de nouveau conquis par l'empereur Sui Wendi de la dynastie Sui après que Ly Phat Tu se soit ouvertement rebellé alors qu'il avait pourtant reconnu la suzeraineté de l'empereur quelques années plus tôt. La région fut par la suite annexée au territoire des Tang en 622. La domination chinoise se renforce à partir de 679 avec la création du Protectorat général pour pacifier le Sud (An Nam en vietnamien) : les impôts sont de plus en plus élevés et de nombreux fonctionnaires chinois commettent des abus. Dans le même temps, la construction de route permet de brasser les populations renforçant le sentiment nationaliste. Tout au long du Xe siècle, différentes révoltes éclatent. La domination chinoise s'assouplit à partir de 863 avec le déclin des Tang et son effondrement permet aux Vietnamiens de se libérer de la tutelle chinoise en 932 avec la victoire de Ngô Quyền qui fonde la dynastie Ngô.
L'influence artistique chinoise[modifier | modifier le wikicode]
La domination chinoise a considérablement influencé l'art vietnamien, particulièrement dans le domaine de la poterie et de la céramique. L'étude de tombes chinoises dans le nord du pays montre la présence d'objets apportés par les Han ainsi que d'objets réalisés par des Vietnamiens sur des modèles chinois, on peut mentionner les vases à alcool huNote 4 au col élancé et à la base évasée en forme de cloche, les verseuses tripodes à couvercle et les coupes dites à oreilles qui servaient à boire de l'alcool. Dans le même temps, les techniques se perfectionnent avec la généralisation du tour de potier et l'importation du sud de la Chine de fourneaux plus efficaces : les fours-dragons.
L'une des principales caractéristiques de la céramique de l'époque Giao Chi c'est la présence d'épaisse gouttelette verte résultant de la vitrification de cendres végétales présentes dans le four qui viennent se coller aux parois. Il arrivait également que les potiers roulent l'objet dans la cendre avant la cuisson afin de renforcer la présence de ses gouttelettes vertes. De manière générale, ces céramiques étaient plutôt épaisses avec une glaçure jaune ou blanche. Ainsi, les pièces d'inspiration chinoise luxueuse cohabitent à cette époque avec des céramiques plus archaïques, héritage de l'époque Dong Son, et encore utilisé pour le stockage des denrées alimentaires notamment.
Au niveau du décor on retrouve les décors incisés classiques, mais les personnages sont désormais vêtus à la chinoise. Concernant les représentations animales, on peut noter l'apparition de tortues, d'oiseaux et de dragons. Concernant ces derniers, on ne les retrouve que sur les objets à destination des populations sinisées, les Vietnamiens lui préférant l'éléphant. Cependant, le motif du dragon est en réalité plus ancien puisqu'il prend la forme d'un dragon-crocodile (giao long) chez les Dong Son. Il est uniquement représenté sur des armes, faisant de lui l'attribut des guerriers. Sous la domination chinoise, il disparaît cependant tout comme le tigre en raison d'une probable démilitarisation de la régionNote 5.
Le savais-tu ?
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Les Vietnamiens, fils de dragon | ||
Le folkore vietnamien veux que Lac Long Quân (signifiant : Roi-dragon de Lạc), un souverain légendaire de la dynastie des Hồng Bàng, soit un descendant des dragons par sa mère, il épousa Âu Cơ, une immortelle, déesse des neiges et des montagnes après l'avoir sauvé d'un monstre et lui donna cent garçons. Toutefois, ils finirent par se séparer après que Lac Long Quân ait déclaré "Je suis de la race des Dragons, vivant dans l'eau ; vous êtes de la race des Immortelles, séjournant sur la terre. L'eau et le feu se détruisent : nous ne pouvons vivre difficilement ensemble. Maintenant, il faut se séparer.". Ainsi, les cinquante qui restèrent avec leur mère s'installèrent dans la région de Viêt-Tri et élirent l'un des leurs comme leur roi, formant la dynastie Hung. Ainsi aujourd'hui les vietnamiens se désignent comme Con rồng cháu tiên, c'est-à-dire : fils du dragon, petit-fils d'Immortels. Ils adoptèrent comme symbole la grue, représentant leur mère.5 |
Verseuse tripode avec un bec en forme de tête de coq, grès blanc, musée Cernuschi Paris. Les pieds droits et le bec en forme de tête d'oiseaux, ici de coq, sont caractéristiques de l'époque Giao Chi
Vase de type hu avec deux poignées, décor de trois filets en haut et au milieu de la panse, terre cuite, époque Giao Chi, Vietnam, Ier siècle av. J-C - IIIe siècle, musée Cernuschi, Paris
Au niveau du travail du bronze, on aperçoit que des éléments de culture chinoise s'introduisent dans l'art du bronze Dong Son, tant dans les formes avec des vases hu ou lian en bronze, que dans les décors avec l'introduction d'éléments chinois comme les poignées en forme de masque pushou ou taotie des créatures fantastisques chinoises. Ces nouveaux éléments de décors viennent se mélanger aux éléments traditionnels de la culture dongsonienne davantage géométrique. On peut à ce titre mentionner un brûle-parfum se trouvant dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Boston7 pour illustrer ce mélange des deux cultures : la forme du brûle-parfum est chinoise, notamment la base à trois pieds, tandis que le décor est une hybridation entre des figures chinoises (le dragon et les losanges ajourés ) et des figures plus vietnamiennes (les cercles concentriques, le personnage adossé au niveau de l'anse en tête de dragon et surtout la prise en forme de grue).
Verseuse jiao à tête de coq, bronze, époque Giao Chi (Ier siècle av. J-C - IIIe siècle), musée Cernuschi, Paris. Assez similaire à celui en grès blanc plus haut
Coupe à deux filets sur le bord, bronze, époque Giao Chi (Ier siècle av. J-C - IIIe siècle), musée Cernuschi, Paris
Brûle-parfum tripode à anse en tête de dragon, bronze époque Giao Chi ((Ier siècle av. J-C - IIIe siècle), Metropolitan Museum of Art (New-York). Contrairement à l'exemplaire conservé au Musée des beaux-arts de Boston mentionné plus haut, ce brûle-parfum, dont il manque le couvercle, était vraisemblablement destiné à un fonctionnaire chinois des Han. En effet, tant la forme que le décor sont ici complètement chinois : dragon, losanges ajourées, oiseaux.
Sous la dynastie des Tang, les formes sont moins diversifiées et n'évoluent qu'assez peu avant la fin du Ier millénaire8 et sont assez proche des productions chinoises de la même époque, quoique le plus souvent de taille moins importantes . Les céramiques de cette époque ont une couverte craquelée et prennent une teinte allant du brun au vert-olive, caractéristique de cette époque. Ce qui l'est encore davantage c'est la présence de marques orangées laissée par les pernettes, des petites pièces en argile rectangulaire utilisé pour empiler les pièces lors de la cuisson afin d'éviter qu'elle ne se touchent. Cela témoigne d'un passage d'une production en faible quantité vers une production bien plus tourné vers la quantité et une forme d'industrialisation de la production9. Le décor géométrique persiste, mais on voit également apparaître des motifs d'inspiration clairement bouddhique tel que la fleur de lotus. En effet, le bouddhisme s'est peu à peu diffusé depuis le IIe siècle, au point qu'il deviendra la religion officielle à l'indépendance vietnamienne.
Brûle-parfum, pot et bols en bronze à usage funéraire, IIIe siècle, Musée national d'Histoire du Vietnam, Hanoi. Remarquez les deux anses à masque pushou, motif de plus en plus rare à l'époque des Tang
Verseuse ovoïde à décor de pétales sur le dessus ainsi que sur le couvercle, l'anse est en forme d'oreille, grès, ce travail bien que plus tardif (dynastie Ngo, Xe siècle) présente un certain nombre de caractéristique de la céramique de cette époque : couverte craquelé, apparitions de motifs de lotus comme sur le couvercle, simplicité de la forme. Cette pièce est conservé au Rijksmuseum d'Amsterdam
L'affirmation de l'indépendance vis-à-vis de la Chine jusqu'à la dynastie Trân[modifier | modifier le wikicode]
L'art vietnamien de Cochinchine[modifier | modifier le wikicode]
Le royaume de Fou-nan dans le delta du Mekong[modifier | modifier le wikicode]
Le sud du Vietnam absorbé par l'Empire khmer[modifier | modifier le wikicode]
Le Champa, carrefour entre l'Inde et la Chine[modifier | modifier le wikicode]
Des formes d'arts spécifiques au Vietnam[modifier | modifier le wikicode]
La peinture sur soie[modifier | modifier le wikicode]
La laque vietnamienne[modifier | modifier le wikicode]
La gravure sur bois du peuple Ðông Hồ[modifier | modifier le wikicode]
Le théâtre traditionnel Múa rối nước[modifier | modifier le wikicode]
Littérature et calligraphie[modifier | modifier le wikicode]
Arts du spectacle et musique[modifier | modifier le wikicode]
Architecture[modifier | modifier le wikicode]
Arts visuels : cinéma et photographie[modifier | modifier le wikicode]
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Voir à ce sujet la présentation de l'objet sur le site du Musée Guillemet
- ↑ (en) Décision du Premier ministre vietnamien classant notamment le tambour de Ngoc Lu en tant que trésor national : Lire en ligne
- ↑ (en) Charles Higham, The Bronze Age of Southeast Asia, Cambridge World Archaeology, 1996
- ↑ Le dragon crocodile Dong Son, Carnet de Philippe Truong
- ↑ Histoire du Vietnam en 14 minutes sur la chaîne Histoires du Monde
- ↑ Les Carnets de Philippe Truong
- ↑ Voir l'oeuvre dans les collection du MFA de Boston
- ↑ Béatrice Wisniewski, « Une approche de la tradition céramique vietnamienne du premier millénaire apr. J.-C. L’appropriation de techniques issues du monde chinois » dans Aséanie, Sciences humaines en Asie du Sud-Est, 2010, numéro 26 p. 169
- ↑ Béatrice Wisniewski, « Une approche de la tradition céramique vietnamienne du premier millénaire apr. J.-C. L’appropriation de techniques issues du monde chinois » dans Aséanie, Sciences humaines en Asie du Sud-Est, 2010, numéro 26 p. 168
Notes[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Concernant le travail de la céramique on distingue classiquement trois périodes antérieur à celle des Dong Son : les cultures Phung Nguyen (-4000), Dong Dau (-3300) et Go Mun (-3000 ans), nommés d'après différents sites archéologiques
- ↑ Cette jarre est exceptionnel en raison des petits personnages, il s'agit du seul objet de cet époque avec ces caractéristiques dans tout l'Asie du Sud-Est.
- ↑ La porcelaine Dong Son est assez grossière comparativement avec les bronze de cette époque, elle est épaisse et généralement dans des teintes allant de l'orangé au brung-rouge. Assez peu de ces poteries ont subsisté autrement qu'à l'état de fragment. En effet, en raison d'un grand nombre d'impuretés, ces porcelaines étaient extrêmement friable.
- ↑ Ce genre de vase était utilisé principalement pour stocker des boissons fermentées pour des rituels religieux, au départ en bronze ils ont peu à peu été remplacé par des vases en céramiques, moins chers à produire
- ↑ On ne retrouve que très peu d'armes datant de cette période laissant penser qu'après la révolte des soeurs Trung, les Chinois ont cherché à démilitariser la région du Tonkin
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- Articles Wikipédia en anglais : Dong Son culture, Dong Son drum, Sa Huỳnh culture, Vietnamese art, Vietnamese ceramics,
- Article Wikipédia en français : Culture Dong Son, Culture de Sa Huỳnh, Tambours de bronze, Histoire du Vietnam
- Jacques de Guerny, Les Tambours de Bronze de l'Asie du Sud-Est: L’odyssée des tambours de bronze, Belgique, Hémisphères Éditions, 2018.
- L'art vietnamien à travers les siècles sur le site come2viet.com
- Catherine Noppe, Jean-François Hubert, Arts du Viêtnam, Royaume-Uni, Parkstone International, 2018.
- Présentation de la collection vietnamienne du musée Cernuschi
- Présentation de l'exposition L'envol du dragon - L'art royal du Vietnam, au musée Guimet, 2014
- Le tigre dans l'art vietnamien, blog de Philippe Truong Lire en ligne
- Le dragon dans l'art vietnamien, blog de Philippe Truong Lire en ligne
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
Collections d'art vietnamien dans les musées du monde : Musée Cernuschi (Paris), Musée Guimet (Paris), British Museum, Metropolitan Museum
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