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Réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française

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Médaille de la résistance française

En France, durant l'Occupation allemande, différents réseaux et mouvements de résistance ont publié des journaux clandestins, organisé des filières d'évasion, effectué des opérations de sabotage...

Environ 45 mouvements et 270 réseaux furent recensés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Parmi ces mouvements, huit sont à retenir, car ils ont siégé au Conseil national de la Résistance (CNR). Cependant, ce recensement ne prit pas en compte les réseaux organisés par le Special Operations Executive (SOE), un organisme britannique qui organisait des réseaux de renseignement à travers toute l'Europe. Ces réseaux fournissaient des renseignements à Londres sur les mouvements des troupes allemandes.

Conseil national de la Résistance[modifier | modifier le wikicode]

Huit mouvements furent représentés au Conseil national de la Résistance.

Nom du mouvement1 Date de création2 Chefs du mouvement Tendance politique3 Remarques
Combat août 1940 Henri Frenay Nationaliste, puis gaulliste Ces trois mouvements ont fusionné pour donner les Mouvements unis de la Résistance (MUR).
Franc-Tireur Novembre 1940 Jean-Jacques Soudeille ; Antoine Avinin et Auguste Pinton

Jean-Pierre Lévy

Communiste, socialiste, républicaine et radicale
Libération-Sud 1941 Emmanuel d'Astier de la Vigerie Syndicaliste et socialiste
Ceux de la Libération Novembre 1940 Gaulliste
Libération-Nord Décembre 1940 Christian Pineau et Jean Cavaillès Syndicaliste
Organisation civile et militaire Décembre 1940 Jacques Arthuys Conservatrice et nationaliste, puis socialiste
Front national Juin 1941 Jacques Duclos et Pierre Villon Communiste Créé en réaction à l'invasion de l'URSS
Ceux de la Résistance février 1943 Jacques Lecompte-Boinet ; Pierre Arrighi (action) et Jean de Voguë (renseignement) Gaulliste et nationaliste Mouvement issu de Combat

Autres mouvements[modifier | modifier le wikicode]

Les forces Françaises libres :

  • Au moyen orient, en Afrique (Libye et Syrie).
  • À Londres ...
  • En France : les liaisons avec Londres (radio, parachutage ...) les passeurs, les réseaux de renseignement, les commandos (SAS)

Les forces Françaises de l'intérieur :

  • Le CNR, le maquis de Vercors : Les sabotages d'envergure, la préparation de débarquement (entrainement, armement, fausses informations ... ) Saint Marcel, juin 1944 ...
Pour en savoir plus, lis l’article : Conseil national de la Résistance.

Réseaux[modifier | modifier le wikicode]

Réseaux d'évasion : passage de la ligne de démarcation (zone nord, zone sud), pour l'Espagne et l'Angleterre. Réseaux de renseignement : anti-propagande, journaux et tracts. Réseaux d'actions : actes de désobéissance, sabotages, provocations.

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Certains mouvements ont pu changer de nom durant l'Occupation. N'est ici retenu que le nom sous lequel le mouvement fut le plus connu après-guerre.
  2. Les premiers membres d'un mouvement sont entrés en résistance et se sont organisés progressivement en un mouvement. Les dates retenues sont symboliques.
  3. En général, le résistant ignorait pour quel réseau il travaillait. La tendance politique réfère aux organisateurs du mouvement.
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