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Libération-Sud

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Durant l'Occupation, Libération-Sud est un des grands mouvements de résistance en France.

Naissance[modifier | modifier le wikicode]

Jean Cavaillès.

Avant la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel d'Astier de la Vigerie était un journaliste français, plutôt de tendance socialiste. En septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne nazie. Immédiatement, d'Astier fut mobilisé au front, comme des milliers d'autres Français. Mais devant l'avancée des troupes allemandes en mai 1940, la France perdit. Pétain accéda au pouvoir en juin. Il signa le second armistice de Rethondes. Cet armistice définit les conditions de la défaite française. Le gouvernement de Vichy se mit en place.

Démobilisé le 11 juillet, d'Astier ne pouvait pas accepter la défaite. Par ses convictions, il ne pouvait pas non plus accepter le régime de Vichy. D'Astier rejoignit Cannes dans la zone non occupée. Dès septembre, il organisa un premier mouvement de résistance intérieure, La Dernière Colonne. Raymond et Lucie Aubrac participèrent à ce mouvement. Cependant, en décembre et en janvier, nombreux de ses membres furent arrêtés.

En juin 1941, d'Astier, Jean Cavaillès, Raymond et Lucie Aubrac créèrent un nouveau mouvement dans la zone Sud : Libération-Sud. Ils associèrent autour d'eux des syndicalistes et des militants de gauche et des membres du Front populaire.

Activités[modifier | modifier le wikicode]

Dans un premier temps, le mouvement publie des tracts. Un journal clandestin, Libération, fut distribué sous le manteau. Puis des faux-papiers furent produits ; les membres du mouvement vinrent en aide à la population.

Les activités de ce mouvement s'étendirent sur toute la zone Sud ; mais il fut particulièrement actif autour de Lyon et de Toulouse. Le chef du mouvement dans la région lyonnaise s'appelait Pierre Hervé.

Rapport au gaullisme[modifier | modifier le wikicode]

Une partie des militaires français sont partis en juin 1940 à Londres. Ils espéraient pouvoir continuer le combat aux côtés des armées britanniques. Ils s'unirent autour du général De Gaulle pour former la France libre. Cette force naissance devait se faire reconnaître des mouvements de résistance intérieure. Par des opérations de sabotage, ces mouvements pouvaient préparer un éventuel débarquement sur le continent.

En janvier 1942, d'Astier rencontre le résistant Jean Moulin : celui-ci a été chargé par De Gaulle de réaliser l'unification des trois principaux mouvements de résistance dans la zone Sud. En mai 1942, d'Astier se rendit à Londres pour rencontrer le général. Libération-Sud rejoint les Mouvements unis de la Résistance aux côtés de Combat et Franc-Tireur.

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