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Pierre Bérégovoy
Pierre Bérégovoy (né le 23 décembre 1925 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime) et mort le 1er mai 1993 (à 67 ans) à Nevers Nièvre) est un homme politique français membre du parti socialiste. Il est premier ministre de 1992 à 1993 sous la présidence de François Mitterrand.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Origines et carrière professionnelle[modifier | modifier le wikicode]
Fils d'un père d'origine ukrainienne, Pierre Bérégovoy nait dans une famille modeste. Il doit abandonner ses études lorsque son père tombe malade et, dès l'âge de 16 ans, il travaille comme ouvrier dans une usine, puis il est employé à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Il participe à la Résistance contre les occupants nazis. Plus tard, il sera chargé des relations avec les syndicats dans le cabinet d'un ministre des transports. Pierre Bérégovoy terminera sa carrière professionnelle en 1978 comme directeur adjoint chez GDF (Gaz de France). Marié, il est le père de trois enfants.
Carrière politique[modifier | modifier le wikicode]
Pierre Bérégovoy devient un militant de gauche dès 1946. D'abord proche de Pierre Mendès France, il s'inscrit ensuite au Parti socialiste et, lorsque François Mitterrand est élu président, Pierre Bérégovoy obtient plusieurs postes de ministre (en particulier, à l'Économie et aux Finances). Pendant les deux cohabitations (1986-1988 et 1993), il siège à l'Assemblée nationale comme député de l'opposition. Il est nommé Premier ministre en 1992 mais il doit démissionner en mars 1993, à la suite d'une importante défaite des socialistes aux élections législatives.
Principaux mandats[modifier | modifier le wikicode]
- Maire de Nevers (1983-1993)
- Député de la Nièvre (1986-1988 et 1993)
- Ministre : Affaires sociales et Solidarité nationale (1982-1984) ; Économie, Finances et Budget (1984-1986) ; ministre d'État et Économie, Finances et Budget (1988-1992) ; Défense (mars 1993)
- Premier ministre (1992-1993)
Soupçons de corruption et suicide[modifier | modifier le wikicode]
Dans les semaines qui suivent son départ du poste de chef du gouvernement, des articles de presse mentionnent des soupçons de corruption le concernant. Très affecté par cette situation, Pierre Bérégovoy se suicide par arme à feu le 1er mai 1993.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
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