Communauté  • Livre d'or
Chats noirs.jpg Actualités, astuces, interview... Venez lire la gazette de ce printemps de Vikidia ! DessinInterview.png

Utilisateur:SM/Brouillon

Aller à la navigation Aller à la recherche

Maximilien Marie Isidore de Robespierre, né le 6 mai 1758 à Arras (en Artois), et mort le 28 juillet 1794 à Paris, était un révolutionnaire français. Il était surnommé « L'Incorruptible » (car peu sensible aux pressions des autres). À partir des derniers mois de l'an 1793, il devient, en tant que leader du Comité de Salut public (un organe révolutionnaire) le dirigeant de fait du pays, et ce jusqu'à sa mort.

Un jeune avocat[modifier | modifier le wikicode]

Fils d'un avocat, Maximilien de Robespierre suit les traces de son père, et devient à son tour avocat, après de brillantes études au Collège Louis Le Grand (où il rencontre Camille Desmoulins, un autre révolutionnaire célèbre) et à la Faculté de droit de Paris. Il retourne ensuite à Arras, sa ville natale, pour y exercer sa profession, ainsi que des activités académiques. Il s'engage également dans la vie politique locale, et est élu député de l'Artois aux États généraux de mai 1789 (les États généraux sont une grande assemblée, présidée par le Roi, et qui regroupe des représentants des trois ordres féodaux : le clergé, la noblesse et le tiers-état), convoqués par Louis XVI pour tenter de résoudre la grave crise économique et financière que la France subit.

Assemblée constituante et Club des Jacobins[modifier | modifier le wikicode]

Aux États généraux, il s'exprime peu, mais noue beaucoup de contacts, notamment avec le ministre Necker (qui le déçoit très vite) et Mirabeau. Comme les autres députés du tiers-état, il vote le Serment du jeu de paume, qui prévoit que les représentants ne se quitteront pas tant qu'ils n'auront pas doter la France d'une Constitution.

Une Assemblée constituante est donc créée. Robespierre y participe activement, contribuant notamment à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, et militant pour l'abolition de l'esclavage, l'égalité ou encore le droit de vote des gens de couleur. Le 3 septembre 1791, la nouvelle constitution, instituant une monarchie constitutionnelle, voit le jour.

Parallèlement à ces activités, Robespierre devient l'un des principaux animateurs du club (aujourd'hui, on dirait parti politique) des Jacobins (partisans d'un État centralisé, c'est-à-dire avec très peu de pouvoirs locaux). Il en prend la présidence le 28 novembre 1791.

La Convention[modifier | modifier le wikicode]

Le 21 septembre 1792, l'Assemblée législative est remplacée par un nouvel organe, qui s'appelle la Convention. Robespierre y siège.

Le 16 janvier 1793, il vote la mort de Louis XVI, qui avait été arrêté quelques mois auparavant, suite à une insurrection populaire. Le roi est exécuté le 21 janvier.

La Convention est, dans un premier temps, dominé par le parti girondin, avec lequel Robespierre n'est pas vraiment en phase. Mais, mi-1793, la Convention bascule du côté des Montagnards (ainsi appelés car ils siègent en haut de l'Assemblée), auxquels sont affiliés les Jacobins de Robespierre. C'est pour celui-ci le début de la marche vers le pouvoir.

Comité de salut public et Terreur[modifier | modifier le wikicode]

Le 27 juillet 1793, Robespierre fait son entrée au Comité de salut public, l'organe exécutif de la Révolution, dont il devient l'un des membres les plus influents. Son pouvoir, et celui de ses amis, s'accroît alors sans cesse, et Robespierre parvient à imposer certains aspects de la politique qu'il souhaite voir appliquer.

Tout d'abord, de nombreux opposants vont être guillotinés : c'est la politique dite de « la Terreur ». Danton et ses partisans (plus modérés que Robespierre), mais également les hébertistes (à l'inverse plus radicaux que « l'Incorruptible ») sont condamnés et exécutés.

Robespierre parvient alors à imposer certaines de ses vues : il fait de l'égalité, plutôt que de la liberté, la pierre angulaire de sa politique, et institue par ailleurs le culte dit de « l'Être suprême », en remplacement de la religion catholique.

La chute de Robespierre[modifier | modifier le wikicode]

Sa politique devenant chaque jour plus radicale, de nombreuses inquiétudes commencent à se faire jour à la Convention. Finalement, le 27 juillet 1794, Robespierre est empêché de s'exprimer puis placé, avec ses compagnons, en état d'arrestation. Il est guillotiné le lendemain.