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Thérèse Bertrand-Fontaine
| Thérèse Bertrand-Fontaine | |
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| Thérèse Bertrand, première femme médecin des hôpitaux de Paris, en 1930. | |
| Nom | Thérèse Bertrand-Fontaine |
| Naissance | 15 octobre 1895 à Paris, Île-de-France ( France) |
| Nom de naissance | Thérèse Marcelle Bertrand |
| Mort | 24 décembre 1987 à 92 ans à Paris, Île-de-France ( France) |
| Nationalité | Française |
| Pays d’accueil | France |
| Profession | Médecin Résistante |
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Thérèse Bertrand-Fontaine est une personnalité française née le 15 octobre 1895 dans le 6e arrondissement de Paris et est morte le 24 décembre 1987 dans le 14e arrondissement de Paris. Elle était la première femme médecin des hôpitaux de Paris et résistante au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant 20 ans de carrière, elle est chef de service hospitalier et préside la Société médicale des hôpitaux. Elle est la première femme membre de l'Académie nationale de médecine en tant que médecin.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Jeunesse et études[modifier | modifier le wikicode]
Thérèse Bertrand est la fille du géologue Marcel Bertrand qui est à l'origine des explications concernant la Tectonique des plaques et de Mathilde Mascart>. Son père et ses deux grands-pères sont membres de l'Académie des sciences1.
Durant sa jeunesse, elle étudie au collège Sévigné. Elle fait des études de médecine à la faculté de médecine de Paris et se spécialise dans l'étude des pneumonies, des maladies hépatiques et rénales et de l'amylose. Elle termine ses études en 1921, après avoir réussi son internat.
Première femme médecin des hôpitaux de Paris[modifier | modifier le wikicode]
Thérèse étudie la médecine et devient interne des hopitaux de Paris pendant 4 ans, de 1922 à 1928 et en 1930, elle intègre les hopitaux de Paris en tant qu'interne. Il s'agit de la première femme à ce poste2.
En tant que médecin, elle va exercer dans plusieurs hôpitaux, tels que l'Hôpital de la Charité, puis à l'hôpital Broussais1. Enfin, elle devient chef de laboratoire à l'hôpital franco-britannique Henri-Hartmann3. Elle met en place les confrontations anatomo-chirurgicales, en plus des séances anatomo-cliniques3.
Chef de service et résistante[modifier | modifier le wikicode]
Lorsque débute la Seconde Guerre mondiale, elle doit s'occuper de la protection des habitants et des malades, à la fois de l'hôpital Lariboisière et du quartier environnant et devra remplacé un médecin qui doit partir sur le front4.
Elle intègre la résistance française en étant membre du Comité de la Résistance médicale5 en tant que chef de service à l'hôpital Fernand-Widal.
A la fin de la guerre, elle continue d'exercer la médecine en tant que chef de service pendant 15 ans, à l'hôpital Beaujon et continuera malgré sa retraite, dans un service de malades chroniques.
Publications[modifier | modifier le wikicode]
- (fr) Étude clinique et anatomique des pneumopathies à pneumo-bacilles de Friedländer, thèse de médecine, Paris, Amédée Legrand, 1926.
- (fr) Signe d'Argyll Robertson, Poitiers, 1930.
- (fr) Tumeur de la moelle cervicale évoluant sous les traits d'une sclérose latérale amyotrophique, ablation, guérison, Poitiers, 1933 .
- (fr) Sur trois cas de sarcomes à cellules géantes du sein, Paris, Masson, 1933.
- (fr) Ptérygium colli, Bobigny, 1943.
- (fr) Tumeurs du sein, Paris, Masson, 1951 (avec Henri Hartmann et Paul Guérin).
- (fr) Les Néphrites ascendantes, Paris, Masson, 1955.
Sources[modifier | modifier le wikicode]
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) Raymond Bastin, Éloge de Thérèse Bertrand-Fontaine (1895-1987), Bulletin de l'Académie nationale de médecine, G. Masson éditeur, Libraire de l'Académie de médecine, 1989.
- ↑ Josette Dall'ava-Santucci, Des sorcières aux mandarines - Histoire des femmes médecins, Calmann-Lévy, 2004.
- ↑ 3,0 et 3,1 (fr) Bertrand épouse Fontaine, Thérèse Marcelle, Comité des travaux historiques et scientifiques, 21 décembre 2008.
- ↑ (fr) Jean-Paul Martineaud, Une histoire de l'hôpital Lariboisière ou Le Versailles de la misère, L'Harmattan, 1998.
- ↑ (fr) Antoine Prost (dir.), La Résistance, une histoire sociale, Paris, Éditions de l'Atelier et Éditions ouvrières, 1997.
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- (fr) Roselyne Febvre, Le cœur des femmes, Boulogne, Timée Éditions, 2004.
Liens internes[modifier | modifier le wikicode]
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