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Robert le Fort
Robert le Fort est un important membre de l'aristocratie à l'époque franque, né vers 820 et mort le 15 septembre 866 à la bataille de Brissarthe. Il est l'arrière-grand-père d'Hugues Capet.
Il était comte de divers comtés et fut nommé en 853 missius dominicus de ces régions par Charles II le Chauve, contre lequel il se révolte en 858, avant de se soumettre et de recevoir la marche de Neustrie bretonne. Il pris une part active dans la lutte contre les Bretons et les Normands. Ses origines familiales furent longtemps controversées, pendant longtemps on lui prêta une origine saxonne ou germanique, notamment dans les chroniques d'Aimon de Saint Fleury et et de Richer, des moines du Xe et XI siècles. Il est cependant établit avec une quasi certitude qu'il était en réalité le fils de Robert III de Hesbaye, issue d'une famille originaire de la vallée du Rhin.
Avec la signature du Traité de Verdun en 843, les fils de Louis le Pieux se partagent le territoire et Louis le Germanique obtient la partie orientale de l'Empire carolingien tandis que Charles II le Chauve hérite des terres à l'ouest du Rhône. Ainsi Robert quitte le territoire de Louis le Germanique pour celui de Charles II auquel il prête fidélité.
Cependant, en 858, Charles II confie le Maine à son fils Louis le Bègue. Ainsi, Robert se retrouve à la fois menacé par les Bretons, les Normands et Louis le Bègue. Il s'allie alors avec le roi de Bretagne, Salomon et chassent Louis le Bègue au delà de la Seine alors que dans le même temps Louis le Germanique, leur allié, envahie la Francie occidentale forçant Charles II à prendre la fuite. Cependant, Louis le Germanique repasse le Rhin et s'engage alors une période de négociation qui aboutira à la paix de Coblence en 860, cependant Robert refuse cette paix et il faudra attendre l'année suivante pour qu'il se soumette à nouveau à Charles II en échange de la restitution de tous ces biens.
Il affront dès lors les Bretons de Salomon et leur allié Louis le Bègue en 862. Il combattit également les Vikings en 865 et se vit octroyé en récompense l'abbaye de Saint-Martin-de-Tours. L'année suivante, il poursuit un groupe de vikings, mené par Hasting, ravageant l'ouest de la France, il les surprend lors de la bataille de Brissarthe mais meurt en les repoussant selon la légende devant l'église.
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