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Frédéric II le Sage
Frédéric II le Sage, en allemand Friedrich II. der Weise, est un prince protestant allemand de la Maison de Wittelsbach.
| Frédéric II le Sage | |
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| Frédéric II, en 1546, 10 ans avant sa mort | |
| Fonctions | |
| Prince-électeur du Platinat | |
| 1544 - 1556 | |
| Prédécesseur | Louis V le Pacifique |
| Successeur | Otton Henri Ier du Palatinat |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Frédéric de Wittelsbach |
| Date de naissance | 9 décembre 1482 |
| Lieu de naissance | Wintzingen |
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Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Né le 9 décembre 1482 à Wintzingen, il est le fils de Philippe Ier, et de son épouse Marguerite de Bavière. Il grandit à Heidelberg jusqu'en 1501, date où il fut envoyé auprès du duc de Bourgogne, Philippe le Beau, pour y recevoir une éducation de chevalier. Devenant un fidèle ami des Habsbourg, il accompagna, en 1507, l'empereur Maximilien Ier dans une Guerre contre la ville de Venise, en Italie. En 1519, il fit pression sur son frère Louis V pour qu'il fasse parvenir Charles Quint, petit-fils de Maximilien, sur le trône impérial. De 1505 à 1522, il sera le tuteur de ses neveux Otton Henri et Philippe. Après la destruction, dans un incendie, en 1520, du Château de Neumarkt, il le fit entièrement reconstruire dans le style renaissance. Il devint chevalier de l'Ordre de la Toison d'or en 1516.
Frédéric II en armure, dessin d'Albrecht Dürer, en 1523
En 1544, il succéda à son frère Louis comme Prince-électeur du Palatinat. En décembre 1545, la plupart de ses sujets avaient été gagnés par le protestantisme. C'est ainsi que, en 1546, il donna à son tour son adhésion à la Réforme protestante. Cet acte entraîna la Proclamation, à son encontre, de l'Interdiction impériale et de la Mise au ban de l'Empire, sous ordres du très catholique Charles Quint. A Heidelberg, toutes les églises devinrent protestantes. Il dissout certains monastères et donnent les terres de ces derniers à l'Université d'Heidelberg. C'est sous son règne que cette ville devient l'un des bastions du Protestantisme en Allemagne.
Le 26 février 1556, il meurt à Alzey, à l'âge de 73 ans. Il est enterré dans l'église du Saint-Esprit, récemment devenue protestante, à Heidelberg.
Son mariage, le 29 septembre 1535, avec Dorothée, fille du roi Christian II du Danemark, n'avait donné aucun enfant. Comme il n'avait aucun héritier, c'est son neveu, le fils de son frère Robert de Freising, Otton Henri, qui lui succéda.
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