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Comité de sûreté générale

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Mandat d'arrêt de Danton et de ses amis par le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale le 30 mars 1794. Archives Nationales, Paris.
On relève les signatures de Vadier, Amar, Voulland, Le Bas, Lacoste, etc. Rühl fut le seul membre du Comité de sûreté générale à refuser de signer.

Le Comité de sûreté générale est une institution créée en 1791 de la Première République française qui avait pour mission de gérer la police et la justice révolutionnaire.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Lettre autographe adressée par le Comité de sûreté générale au Comité de salut public, signalant la présence suspecte de « cinq paquets de lettres adressées à l’étranger » , 27 janvier 1794. Archives nationales de France.

Le Comité de surveillance a été créé le 25 novembre 1791 et changea de nom le 10 aout 1792 pour devenir le « Comité de sûreté générale ». Cette institution avait pour siège l’hôtel de Brionne relié par un couloir au pavillon de Marsan. Aujourd'hui, ce bâtiment n'existe plus.

Ses missions d'origine était de diriger la police et devint progressivement une sorte de « ministère de la Terreur » lorsque le 2 juin 1793, les Girondins furent anéantis. Le Comité devait donc retrouver ses personnes considérait comme des suspects pour leur faire un procès auprès du tribunal révolutionnaire.

En novembre 1793, l'organisation du Comité était la suivante : La France était divisée en quatre régions, le département de Paris étant à lui-seul une région. Chaque région était suivie par trois membres du Comité et une dizaine d'employés. Un bureau central de seize employés était chargé de recevoir et de distribuer le courrier reçu. Il y avait un secrétariat général de sept employés, un bureau d'exécution avec deux chefs de service et dix-huit employés, plus vingt agents chargés de missions spéciales. Au total environ cent trente employés. Les membres du comité entrèrent en conflit avec Robespierre car celui-ci avait décidé d'éliminer les hébertistes.

Le 15 juin 1794, le président du Comité de sûreté générale Marc Guillaume Alexis Vadier présente à la Convention un rapport sur l'affaire Catherine Théot qui vient d'être découverte. L'objectif à travers cette affaire est de ridiculiser Robespierre et le culte de l'Être suprême. Ce dernier riposte en obligeant Fouquier-Tinville, l'accusateur public du Tribunal révolutionnaire à lui remettre le dossier.

Le Comité de sûreté générale, réorganisé après le 9 thermidor, fut remplacé, avec le Directoire, par un ministère de la Police générale, créé par la loi du 2 janvier 1796.

Membres[modifier | modifier le wikicode]

Il eut un maximum de 31 membres le 2 octobre 1792 et un minimum de 9 membres en septembre 1793. D'octobre 1793 à Thermidor an II (août 1794), il était composé de 12 membres, à savoir :

En firent partie à une certaine époque :

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie et webographie[modifier | modifier le wikicode]

  • Georges Belloni, Le Comité de Sûreté Générale de la Convention nationale (thèse de doctorat), Paris, faculté des lettres de l’université de Paris, 1924, p. XXVII ; cité dans La Révolution française : Revue d’histoire moderne et contemporaine, publié par la Société de l’histoire de la Révolution, t. 78, 1925, p. 58 (présentation en ligne).
  • Émilie Cadio, Le Comité de Sûreté Générale. Historiographie, personnel et fonctionnement (1792-1794), Paris, Institut d'histoire de la Révolution française (IHRF), mémoire de master 2 en Histoire sous la direction de Pierre Serna, 2009.
  • Albert Mathiez, Les divisions dans les comités du gouvernement à la veille du 9 thermidor : d'après quelques documents inédits aux éditions Imprimerie de Daupeley-Gouverneur, Le Puy, 1915 (Lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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