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Guillaume Apollinaire

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Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire en 1911
Guillaume Apollinaire en 1911
Nom officiel Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky
Naissance 26 août 1880
Lieu de naissance Rome
Date de décès 9 novembre 1918 (à 38 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité France Français, à partir de 1916
Profession écrivain
poète
Signature de Guillaume Apollinaire
Signature de Guillaume Apollinaire
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Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky est un poète et écrivain français, né à Rome le 26 août 1880, d'un père inconnu et d'une mère russo-polonaise, et mort à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole.


Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le wikicode]

Ses racines inconnues ont débouché sur un sentiment d’identité instable chez Apollinaire. De plus, sa mère avait beaucoup de dettes et vivait ainsi dans les cabarets, augmentant ainsi la sensibilité d’Apollinaire dans cette naissance complexe. Apollinaire est  son deuxième prénom, il le choisit comme nom de poète à 19 ans en référence à Apollon, Dieu de la beauté, du Soleil et de la poésie. Apollinaire ne passe pas son bac mais fait des études de rhétorique et pars à Paris en 1889.

En Allemagne, plus précisément en Rhénanie, Apollinaire devient récepteur d’une petite fille ayant comme gouvernante Annie Playden. Il tombe alors amoureux de cette dernière. Il fut trop possessif et la jeune gouvernante prit peur, démissionna et s’enfuit en Amérique.

Installation à Paris et carrière littéraire[modifier | modifier le wikicode]

En 1905, Apollinaire va à Paris et fréquente le Bateau-Lavoir, lieu de résidence de nombreux artistes comme Picasso ou Delauney qu’il rencontre. En 1907, il rencontre Marie Laurencin, peintre, en s’aidant mutuellement dans l’art. Elle influence fortement ses poèmes. En 1911, Apollinaire est accusé de complicité dans le vol de La Joconde de De Vinci au Louvre puisque le coupable a séjourné chez lui. De plus, le soupçonner est facile puisqu’il ne dispose pas de nationalité et n’a pas de métier stable. Il sera alors arrêté et emprisonné une semaine à la prison de la Santé, événement marquant qu’il décrira dans sa série poétique A la Santé.

On l’appela “le Flâneur des deux rives” car il a vécu entre deux mondes, celui du 19e siècle où il a été influencé par le symbolisme et le 20e siècle où il a été influencé par les peintres modernes. Il va ensuite être considéré tel une figure dionysiaque, une inspiration liée à tous les mouvements du monde.

L'art d'Apollinaire n’est fondé sur aucune théorie, mais sur un principe simple : l’art de créer doit venir de l’imagination, de l'intuition, car il doit se rapprocher le plus possible de la vie, de la nature.

Il est d'abord influencé dans sa jeunesse par la poésie symboliste, puis s'affranchit de toute influence pour devenir l'un des précurseurs de la révolution littéraire de la première moitié du XXe siècle.

Apollinaire est l'inventeur du mot « surréalisme ». Il fut admiré de son vivant par les jeunes poètes qui formèrent plus tard le noyau du groupe surréaliste (André Breton, Louis Aragon, Philippe Soupault). Il fut également un grand ami de Pablo Picasso.

Apollinaire est connu pour ses Calligrammes et ses acrostiches.

Pour en savoir plus, lis l’article : Acrostiche.
Pour en savoir plus, lis l’article : Calligramme.

Guerre et dernières années[modifier | modifier le wikicode]

Affaibli par une grave blessure reçue dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, il meurt à Paris, le 9 novembre 1918, à l'âge de 38 ans, durant l'épidémie de grippe espagnole. Son nom est inscrit au Panthéon comme « Poète mort pour la France ».

Oeuvre[modifier | modifier le wikicode]

Analyse de l'oeuvre[modifier | modifier le wikicode]

Oeuvres principales[modifier | modifier le wikicode]

Extraits[modifier | modifier le wikicode]

Un calligramme
Écouter « Le pont Mirabeau », dit et enregistré par Guillaume Apollinaire lui-même le 24 décembre 1913.
Alcools001.jpg
  • Alcools (1913) :

Dès lors, Alcools peut être assimilé à un véritable manifeste de la poésie moderne. Cependant, ses poèmes marquent un grand tournant dans l’histoire de la création littéraire du XXème siècle par l’influence des plus grands poètes et artistes et est ainsi influencé de manière incontournable par le lyrisme traditionnel. Dans son recueil Alcools, Apollinaire regroupe des poèmes écrits de 1898 à 1912. Dans la veine lyrique traditionnelle, certaines chantent l'amour heureux ou malheureux, les interrogations du poète et sa quête d'identité. Mais Apollinaire y fait preuve, d'une imagination onirique et s'essaie à des formes poétiques originales qui ouvrent la voie au renouvellement de la poésie.

  • « Le pont Mirabeau »
Sous le pont Mirabeau coule la seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine...


  • « Saltimbanques »
Dans la plaine les baladins
S'éloignent au long des jardins
Devant l'huis des auberges grises
Par les villages sans églises...

Apollinaire- ALCOOLS (1898-1912)

  • « Zone »

"A la fin tu es las de ce monde ancien” énonce le poète Apollinaire dans son poème “Zone”. Ce poète indique par là un cri de lassitude face aux différentes traditions des siècles passés et ainsi, introduit la vie moderne dans ses poèmes.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

A lire et à écouter

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