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Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu

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Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu, duc d'Aiguillon (1720-1788).

Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu est né (31 juillet 1720) et mort (1er septembre 1788) à Paris. Il descend de Richelieu par la nièce de celui-ci, pour laquelle avait été acheté le duché d'Aiguillon.

Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu est comte puis duc d'Agenois. En 1750, il devient duc d'Aiguillon (titre par lequel il est le plus connu) et pair de France à la mort de son père Armand Louis de Vignerot du Plessis (1683-1750).

C'est un militaire et un homme d'État français. Il est principalement connu pour avoir été commandant en chef en Bretagne (1753-1768), puis ministre d'État (donc membre des Conseils de gouvernement1) et Secrétaire d'État aux Affaires Étrangères (6 juin 17712- juin 1774), ainsi que de la Guerre (1774).

Étant de la coterie et même très proche ami de Madame du Barry (dont il avait bénéficié de la protection en 1770, alors qu'il subissait les attaques du Parlement et d'une partie de la Cour), il est démis de ses fonctions moins d'un mois après la mort de Louis XV. Il ne reviendra plus au pouvoir, Marie-Antoinette lui reprochant ses liens avec l'ex-favorite royale qu'elle n'appréciait que fort peu.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. À ce propos, voici ce que déclare un jour le duc d'Aiguillon à l'historiographe Moreau qui, ensuite, nous le rapportera : « Louis XV avait un jugement droit et une telle habitude des affaires qu'il voyait ordinairement très juste. Dans certains Conseils, où les ministres dissertaient à perte de vue sur l'état de l'Europe et sur les intérêts de ses princes, il avait l'air distrait et dormeur ; mais tout à coup, sortant de là, il s'écriait : "Vous venez tous de battre la campagne ; il n'est point question de ceci ou cela, ce n'est pas de cette manière qu'ils agiraient ; voici au contraire ce qu'ils feraient..." et il devinait toujours très bien ». Mais Louis XV a souvent peur de se tromper, il a mauvaise opinion de lui, la modestie le paralyse et vingt fois il se tait quand il aurait raison de dire « je veux ». (Cité par Pierre Gaxotte, Le siècle de Louis XV, Fayard, 1974 (réédit. 1997), p. 179).
  2. "|...| finalement, le duc d'Aiguillon fut déclaré ministre d'État et secrétaire d'État des Affaires étrangères le 6 juin 1771. La déception du comte de Broglie (ndlr
    Tu peux lire la définition de ndlr sur le Dico des Ados.
     : qui, lui aussi, convoitait le poste) fut d'autant plus amère que ses espoirs avaient été grands. De brillants services à l'armée et à l'étranger, un labeur acharné et obscur autant qu'ingrat dans le Secret, restaient sans récompense. |...| Avec d'Aiguillon, le duumvirat Maupeou-Terray se transformait en triumvirat, renforcement plus quantitatif que qualitatif, car le duc n'avait pas, comme les deux autres, l'étoffe d'un grand homme d'État." (Michel Antoine, Louis XV, Fayard, 1989, p. 942).
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