Robert Coudray

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Robert Coudray avec son chien
Robert Coudray avec son chien

Robert Coudray est un sculpteur contemporain qui vit et travaille à Lizio dans le Morbihan. Il est né en 1954, en Bretagne.

Le Voltigeur, 2004
Ondulevent, 2015

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Robert Coudray est un « bricoleur poète » qui rêvait de créer son propre manège dès qu'il était enfant. Il dit en plaisantant qu'il a reçu le « diplôme des grandes études buissonnières ». Il exerce plusieurs métiers comme cinéaste, tailleur de pierre, récupérateur (recycleur) d'objets, sculpteur et enfin éveilleur. Tout ce qu'il a fait avant le fascine et l'intéresse toujours. À 20 ans, il fait un film en lien avec ce qu'il aime, qui s'appelle J'demande pas la lune, juste quelques étoiles et, apparemment il en est sorti de bonnes choses ! À 22 ans, il rejoint la "famille" du carnaval de Nantes. À 30 ans Robert Coudray décide de se lancer dans un projet avec des amis. Ils réalisent Le secret de Mermoz.

Robert Coudray anime ses sculptures avec des mécanismes dont le modèle remonte au XIXe siècle. Il s'arrange pour que ses automates aient un mécanisme solide afin de ne pas avoir à les restaurer. C'est en autodidacte qu'il a appris la mécanique. Il n'est pas matérialiste : il consomme le strict nécessaire. L'artiste avoue qu'il n'est pas trop à l'aise dans le XXIe siècle. Pour lui, « faire le métier qui nous plait et dans lequel on se sent bien est le plus important ».

Robert Coudray cinéaste[modifier | modifier le wikicode]

Son premier film se nomme J'demande pas la lune, juste quelques étoiles1. Ce film est sorti le 5 octobre 2013. Il a été écrit et réalisé par Robert Coudray qui a suivi des études de cinéma, avec Laurent Voiturin, Juliette Pinoteau, Ludmilla Le Brun et d'autres acteurs. En 2021, il sort un deuxième film, Heureux les fêlés.

Les automates[modifier | modifier le wikicode]

  • Circus, 1986

L’œuvre est à la base un tambour qui a été coloré en rouge et jaune et mis sur quatre roulettes. Il est couvert par un dôme de métal avec trois petites ampoules lumineuses de couleur jaune, bleu et rouge. Il y a trois personnages qui sont des automates : deux font le tour du tambour à vélo, et le dernier fait des acrobaties sur le dôme. L’œuvre est animée et les lampes s'allument.

  • Une idée lumineuse et sonore

En tournant la manivelle, elle entraîne la chaîne et la roue de vélo puis la dynamo qui transmet l'énergie vers une lampe et une radio. Ce qui la fait marcher pour écouter la musique.

Machines volantes[modifier | modifier le wikicode]

  • Le voltigeur, 2004 Le voltigeur est une sorte d'avion avec une aile et plusieurs paires de chaussures en guise d'amortisseurs et de roues. Il y a une montgolfière et une hélice pour faire voler le voltigeur assis sur un siège grâce à plusieurs engrenages reliés à des câbles.
  • Ondulevent, 2015 : L'artiste qualifie cette machine volante comme une machine à haut risque. « Pas un pionnier, pas un échevelé, ni même un poète ou un ivrogne, tenterait de décoller » : le texte poétique qui accompagne cette oeuvre ajoute une note d'humour et de dérision à son interprétation. Souvent, Robert Coudray crée des machines volantes délirantes dans lesquelles il imagine pouvoir décrocher l'inaccessible étoile.
  • Horloges : pour une approche plus complète : L'Horloge poétique.

Maisons, roulotte, cathédrale ou temple[modifier | modifier le wikicode]

  • La cathédrale éveillée, 2010 :
Image de la cathédrale éveillée..jpg

Cette œuvre a été créée pour inviter les visiteurs à ceci : {{"|oubliez niveau et fil à plomb, devenez des êtres farfelus et joyeux ».

Ce bâtiment porte le nom de « cathédrale éveillée » car l'artiste voulait qu'il ait une histoire et qu'il ait l'air vivant et il y a une imitation de clocher en haut de la tour.

En bâtissant cette maison Robert Coudray a voulu construire autre chose que des automates pour se faire plaisir.

C'est une maison avec plusieurs autres maisons au-dessus, de plusieurs couleurs et de plus en plus petites. A l'intérieur il y a une main blanche dans laquelle on peut s'asseoir : c'est un siège.

Les matériaux de cette maison sont : du bois, de la brique, des galets, de la terre cuite et de la ferraille.

  • Le dôme, 2017

Cet édifice ressemblant à un petit temple est constitué d'un dôme blanc surmonté d'un clocheton blanc aux côtés d'ardoises. Le toit est en bois et à l'intérieur du dôme, il y a des fonds de bouteilles de verre incrustés dans les murs en foin, chanvre et chaux.

Le Dôme.jpg

Quand l'artiste a voulu construire cette oeuvre, il l'a érigée une première fois. Puis elle s'est écroulée. Robert a voulu abandonner ; il était désespéré. Mais il a fait des efforts et alors il a réussi. Cette œuvre montre qu'il ne faut jamais baisser les bras.

Écologie[modifier | modifier le wikicode]

L'écologie occupe une place importante dans l’œuvre de Robert Coudray.

L'écologie : étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec leur milieu.

Dans ses œuvres, Robert Coudray :

  • utilise des matériaux écologiques (bois, terre, brique cuite, plâtre, chanvre, chaux aérienne).
  • utilise des énergies renouvelables (vent, soleil, eau).
  • récupère des déchets et les recycle pour animer ses œuvres (d’où le nom ferrailleur)
Les toilettes sèches

Ces toilettes sont dans une petite cabane en bois2 et dedans il y a une cuvette en bois. Il faut faire ses « petites affaires », les recouvrir de copeaux et le tour est joué. Il n'y a aucune odeur.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Lien externe[modifier | modifier le wikicode]

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