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Guerre du Liban
| Guerre du Liban | |
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| Soldats syriens utilisant un missile Milan, en 1982. | |
| Informations générales | |
| Dates | 13 avril 1975 au 13 octobre 1990 |
| Lieu |  Liban |
| Cause | Tensions ethnico-religieuses, instabilité politique, retombées du conflit israélo-arabe |
| Issue | Accord de Taëf |
| Changements territoriaux | Occupation israélo-syrienne du Liban |
| Belligérants | |
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| Commandants | |
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| Pertes | |
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120 000 à 150 000
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La guerre du Liban (en arabe : الحرب الأهلية اللبنانية), parfois appelée la guerre civile libanaise, est une guerre se déroulant au Liban de 1975 à 1990. Elle est principalement causée par d'importants conflits entre les diverses communautés religieuses du pays (catholiques, musulmans, Druzes, etc...), une instabilité politique et les retombées du conflit israélo-arabe.
Le Liban, alors protectorat français, obtient son indépendance après la Seconde Guerre mondiale. Le pays se situe à un endroit stratégique, par sa position près des foyers de tensions au Proche-Orient (Israël, Syrie, Jordanie, etc...), et possède une grande variété ethnico-religieuse avec plus d'une dizaine de religions représentées et plusieurs populations existantes (Palestiniens, Arabes, Libanais, etc...). Le pays souffre d'instabilité politique, principalement causée par les divergences d'opinions sur la position à adopter sur le conflit israélo-palestinien, et est entaché de scandales de corruption. Dans les années précédant le début de la guerre, des manifestations éclatent soutenant principalement les Palestiniens, et les pays limitrophes du Liban intensifient les opérations militaires dans la zone.
Le commencement du conflit est communément fixé au 13 avril 1975, causé par le massacre du bus de Beyrouth, qui provoque la mort de 27 passagers et blessant 19 autres personnes. Les affrontements s'installent dans la durée ce jour-ci.
Les attaques se focalisent dès-lors principalement sur les camps de réfugiés et visent également des communautés religieuses entières, qui sont massacrées en masse comme à Damour. Une ligne verte est contrainte d'être édifiée en plein cœur de Beyrouth, destinée à diviser les populations musulmanes des quartiers occidentaux, des populations chrétiennes des quartiers orientaux. Chaque groupe, militaire et parfois religieux, instaure sa propre administration dans les territoires qu'il contrôle, et met en œuvre une politique distincte, réduisant ainsi grandement l'influence du gouvernement central et favorisant les tensions entre groupes.
Le 22 octobre 1989, un cessez-le-feu parvient à être signé à Taëf en Arabie saoudite, suite aux efforts d'un comité dirigé par le Maroc, la Jordanie et l'Algérie. Le président élu, René Moawad, est assassiné deux semaines après sa nomination, et le Parlement le remplace immédiatement. Néanmoins, devant le refus du général Michel Aoun d'appliquer le traité de paix, les forces libanaises, soutenues par la Syrie, mènent une offensive qui parvient à le renverser le 13 octobre 1990, mettant fin à la guerre.
Le Liban paye un lourd tribut de ces quinze ans de conflit, voyant son économie s'écrouler, un niveau de destruction nécessitant 10 milliards de dollars de réparation, l'implantation syrienne dans le pays par la présence continue d'armements et des accords protégeant ses intérêts, et l'occupation israélienne du Sud-Liban.
Au total, le conflit aura causé entre 130 000 et 250 000 morts civiles, entre 2 000 et 17 000 disparus et plusieurs centaines de milliers d'exilés123.
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Guerre du Liban : résumé de la guerre civile de 1975 à 1990 - Linternaute
- ↑ La guerre civile au Liban - Sciences Po
- ↑ La guerre civile au Liban - L'Orient-Le Jour
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
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