Drépanide mamo
Drépanide mamo | |
---|---|
Un dessin d'un drépanide mamo | |
Nom(s) commun(s) | Drépanide mamo |
Nom scientifique | Drepanis pacifica |
Classification | Oiseau,genre des Mohos |
Répartition | îles d'Hawaï |
Milieu de vie | Arbres |
Taille | 17 centimètres de long |
Poids | 30 grammes |
Statut UICN | Éteint |
Modifier | voir modèle • modifier |
Le Drépanide mamo était un oiseau vivant uniquement sur l'achipel d'Hawaï jusqu'en 1900.
Activité[modifier | modifier le wikicode]
Le drépanide vivait paisiblement tout en haut des arbres des forêts d'Hawaï et ne se montrait qu'à de rares moments.
Diversité[modifier | modifier le wikicode]
Selon certains scientifiques, Hawaï est l'endroit où le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux a disparu sur la planète depuis 200 ans.Ainsi le genre Mohos, qui comptait 4 espèces, a complètement disparu.Ces oiseaux étaient appelés par les Hawaïens les "O O" à cause de leur cri. Même s'il a été longtemps confondu avec le Moho, le drépanide mamo était une espèce bien à part. Oiseau discret, le Mamo butinait le nectar à la manière d'une abeille.Le Méliphage kioea était un grand oiseau qui lui aussi se nourrissait du nectar des fleurs, abondantes sur l'île d'Hawaï.Le Psittir ostre à gros bec était reconnaissable à son embonpoint.Cet oiseau très gourmand passait ses journées à manger.La Marouette de Laysan était, malgré sa petite taille, un oiseau agressif qui combattait des volatiles plus grands que lui.Son cri, parait-il, surprenait par son intensité.
Alimentation[modifier | modifier le wikicode]
Le drépanide mamo était un oiseau butineur comme le colibri. Il raffolait du pollen de la fleur Lobelia. Son bec long et courbe lui permettait de récolter le nectar des fleurs aux pétales refermés.
Extinction[modifier | modifier le wikicode]
Le drépanide mamo faisait partie des oiseaux butineurs de fleurs vivant uniquement sur l'île d'Hawaï. L'oiseau était très admiré des indigènes de cette île qui le capturaient pour récupérer ses plumes jaunes et brillantes comme de l'or et à orner les vêtements de cérémonie. Une seule cape nécessitait la chasse de dizaines de milliers d'oiseaux ! Les nouveaux colons européens et americains le chassèrent à leur tour dans l'intention de le vendre à des collectionneurs qui l'appréciaient pour son plumage et son chant. L'espèce se fit de plus en plus rare et finit par disparaitre au début du XX siècle. Son cousin, le drépanide noir, subit le même sort quelques années plus tard.
|
|
|