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Raymond Aron

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Raymond Aron en 1966.

Raymond Aron est un philosophe politique français du XXe siècle, né le 14 mars 1905 et mort le 17 octobre 1983 à Paris victime d'une crise cardiaque. C'est un intellectuel engagé à droite.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Avant son admission à l'École normale supérieure de Paris, où il fera la rencontre de Jean-Paul Sartre, Raymond Aron était en classe préparatoire littéraire au lycée Condorcet. Diplômé, il réussit en 1928 l'agrégation de philosophie. Pourtant, il renonce à la carrière d'enseignant et préfère se rendre en Allemagne où il observe l'expansion du parti nazi qui le marquera durablement.

Il rentre ensuite en France, où il devient professeur de philosophie en lycée. Devenu journaliste, il collabora au Figaro et Express. Au moment de l'occupation de la France par les nazis, il passe en l'Angleterre et rejoint le général de Gaulle.

Après la guerre, Aron s'engage en politique. Il s'oppose aux intellectuels de gauche qui, jusqu'à la crise hongroise et la dénonciation des crimes de Staline en 1956, pour la plupart « ferment les yeux » sur les actes totalitaires du communisme en URSS. De même que Karl Marx (à l'origine du communisme) a écrit « La religion est l'opium du peuple », Aron publie en 1955 L'Opium des intellectuels, dans lequel il fait l'éloge du libéralisme, et blâme les régimes totalitaires. Il y est dit une phrase qui résume l'œuvre dans ses idées : « Cherchant à expliquer l'attitude des intellectuels, impitoyables aux défaillances des démocraties, indulgents aux plus grands crimes, pourvu qu'ils soient commis au nom des bonnes doctrines, je rencontrai d'abord les mots sacrés : gauche, Révolution, prolétariat. ». De 1960 à mai 1968, il a Pierre Bourdieu comme assistant.

En effet, contrairement à Jean-Paul Sartre, il s'oppose au communisme. On dit qu'il sait mesurer les mots qu'il emploie dans ses œuvres et cherche à ne pas les rendre trop crus. Il faut également noter qu'il ne conteste pas les idées de Karl Marx dont il s'avoue admirateur, mais la façon dont celles-ci ont été utilisées par les communistes en URSS.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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