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Pierre-Marie Pory-Papy
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Pierre-Marie Pory-Papy est né le 3 mai 1805 à Saint-Pierre (en Martinique) et est mort le 27 janvier 1874 à Versailles. Ancien député de la Martinique et ancien avocat, c'était un homme politique français de 1848 à 1849 et de 1871 à 1874.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Pierre-Marie Pory-Papy était le fils d'un homme de couleur libre originaire de la Martinique et de Antoinette, sa mère qui était une ancienne esclave affranchie. Quand il naît, sa mère n'a pas reçu ses papiers pour être libre. Son père était un ami de Cyril Bissette, il deviendra son correspondant pendant que Cyril est banni des territoires Français.1
Après des études secondaires à Aix-en-Provence il obtient son baccalauréat 1834 et fait des études juridiques à Paris.
Ses études finies, Pierre-Marie Pory-Papy s'inscrit au barreau de Saint-Pierre le 4 novembre 1835 et réussit son examen. Pendant la révolution de 1848,Pierre-Marie voit une occasion de prouver et de montrer aux yeux de tous son engagement politique.
Politique et actions remarquables[modifier | modifier le wikicode]
Pierre-Marie fut Maire-adjoint de la Ville de Saint-Pierre puis il fut élu maire le 24 mai 1848, il deviendra représentant de la Martinique à l’Assemblée nationale constituante de la Seconde République en août 1848, jusqu’en mai 1849. Il devient président du conseil général de Martinique à la chute de l’Empire, et retrouve le Palais Bourbon en mars 1871, il y restera jusqu'à sa mort aux cotés de Victor Schoelcher en 1874.
Le 22 mai 1848 un esclave Romain se fait arrêter et emmener en prison pour avoir joué du tambour pendant que les autres esclaves préparaient le manioc. Ses collègues trouvent la punition trop forte et viennent réclamer sa libération devant la prison,la police est envoyée mais Pierre-Marie étant en charge de la police de la ville, fait libérer le prisonnier. Pierre-Hervé était le maire de Saint-Pierre et il était favorable à l'esclave,il n'approuve pas la décision de son adjoint et le convoque devant le conseil municipal en pensant que ceux-ci seraient de son côté. Le conseil municipal s’inquiétait des rassemblements et de la colère des habitant et vota en faveur de Pierre-Marie.2 Il vota aussi pour l'abolition immédiate de l'esclavage à Saint-Pierre et les esclaves manifestèrent toute une nuit et un jour et la révolte se répandit sur le sud de l'ile et la cote atlantique. Le 23 mai 1848 le gouverneur Claude Rostoland prend la décision d'abolir l'esclavage en Martinique en suivant les conseils de Pierre-Marie.
Le lendemain Pierre Hervé démissionne et laisse sa place à Pierre-Marie qui devient maire jusqu'au 30 août 1848.
Références[modifier | modifier le wikicode]
Sources[modifier | modifier le wikicode]
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