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Maison gauloise
Les maisons gauloises étaient les habitations de la Gaule avant et peu après l'arrivée des Romains. Elles étaient construites le plus souvent en bois, en terre et les toits étaient en chaume (paille ou roseaux).
Les maisons n'avaient souvent qu'une pièce où vivait toute une famille, voire plusieurs familles dans les grandes maisons, et où se déroulaient plusieurs de leurs activités.
Les maisons étaient regroupées dans un village, parfois entouré de palissades, de protections naturelles si le site le permettait ou de murs. Quand le site formait une vraie fortification, on l'appelle un oppidum.
Archéologie[modifier | modifier le wikicode]
Comme les matériaux de ces maisons sont peu durables et qu'il s'agit d'une époque ancienne, ces maisons ne se sont pas conservées. Les seules choses qu'on en retrouve sont des indices comme des traces de poteaux plantés dans le sol, quand cela n'a pas été effacé par des activités et constructions après l'époque gauloise.
Il y a aussi des textes anciens qui décrivent ces maisons, mais ils ne sont souvent pas très précis. Enfin on a trouvé aussi des maisons en miniature en céramique de cette époque, bien que ce ne soient pas des maquettes précises des vraies constructions. Ce sont tous ces éléments et les essais qui permettent aux archéologues de connaître autant que possible comment ces maisons se présentaient et comment elles étaient construites.
Description[modifier | modifier le wikicode]
En plus de la maison principale, une famille élargie qui l'habitait pouvait avoir d'autres bâtiments plus petits, comme un grenier sur pilotis pour stocker les céréales à l'abri des animaux (souris). En effet, le commerce étant limité, un village d'agriculteurs doit conserver une réserve alimentaire pour environ un an au moment des principales récoltes.
Murs[modifier | modifier le wikicode]
La maison est soutenue par une structure en gros bois : les poteaux et des poutres horizontales.
Entre les poteaux, les murs sont faits en torchis, c'est-à-dire un mélange de terre et de paille mis sur un clayonnage : du petit bois entrelacé comme un panier d'osier1.
Toits[modifier | modifier le wikicode]
Les toits étaient faits en chaume, c'est-à-dire de la paille de céréales (blé, seigle) ou des roseaux séchés, attachés par gerbes et permettant à l'eau de pluie de s'écouler sur les côtés. Sur le faîte (le sommet du toit), on met du torchis, donc un mélange de terre, souvent planté d'herbe, pour terminer la jonction entre les deux côtés du toit2.
Un toit de chaume, par son épaisseur, permettait de garder la chaleur de la maison (c'est un isolant thermique). Mais il était moins durable que les tuiles.
Intérieur[modifier | modifier le wikicode]
Les maisons gauloises n'avaient qu'une pièce, qui sert de cuisine, de chambre, de salle à manger et où on pratique plusieurs autres activités.
Le feu est fait au centre, c'est le foyer. Il servait à chauffer, à éclairer et à faire cuire les aliments. Il n'y avait pas de cheminée et la fumée s'échappait à travers le toit de chaume.
Il n'y avait souvent qu'un lit, où dormait toute une famille, ou bien plusieurs lits collectifs dans une grande maison où habitaient également des serviteurs et tout un clan appartenant à cette maison.
Intérieur d'une maison gauloise (Bibracte en Saône-et-Loire).
Un métier à tisser tel qu'on en utilisait pour fabriquer des vêtements.
L'intérieur était peu éclairé, puisque les vitres n'existaient pas, il n'y avait pas de fenêtres et les lampes ou le foyer ne faisaient pas beaucoup de lumière.
Musées montrant des maisons gauloises[modifier | modifier le wikicode]
Quelques musées proposent de voir des bâtiments refaits à la manière des Gaulois. Leurs objectifs sont en général à la fois pour les archéologues de tester et mieux connaître les techniques de construction qu'ils supposent avoir été utilisées dans l'Antiquité (c'est l'archéologie expérimentale (wp)), et montrer aux visiteurs en grandeur nature ce qu'étaient ces maisons. Les photos de cette page viennent de ce type de musée. Ce sont notamment :
En France[modifier | modifier le wikicode]
- Le musée de la civilisation celtique de Bibracte en Saône-et-Loire ;
- le Parc de Samara (wp), ainsi que le Camp gaulois d'Arebona (wp) dans la Somme ;
- le village gaulois de Saint-Julien (wp) en Haute-Garonne ;
- le village gaulois de Coriobona en Charente ([1]).;
En Suisse[modifier | modifier le wikicode]
- Le musée archéologique le Laténium (wp) dans le canton de Neuchâtel.
En Belgique[modifier | modifier le wikicode]
- De Gallische Hoeve dans la province de Flandre-Orientale ([2]) ;
- l'Archéosite d'Aubechies (wp) dans la province de Hainaut.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ La construction - Le torchis, le village gaulois de Saint-Julien - l'Archéosite
- ↑ Techniques de construction, village gaulois de Coriobona.
Article mis en lumière la semaine du 2 novembre 2015. |
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