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Los Angeles Times

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Los Angeles Times
Los Angeles Times.svg
Société
Date de fondation 4 décembre 1881
Fondateur Nathan Cole Jr.
Thomas Gardiner
Propriétaire Los Angeles Times Communications LLC
Siège Los Angeles, Californie
Produits vendus Média
Site officiel www.latimes.com/
Pays États-Unis États-Unis
Direction actuelle Patrick Soon-Shiong
État actuel Actif
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Le Los Angeles Times (ou LA Times est un journal quotidien diffusé à Los Angeles, en Californie. Il a été créé le 4 décembre 1881 et est aujourd'hui, l'un des plus important journal de la côte Ouest des États-Unis. A l'origine, ce journal couvrait l'actualité au niveau international, mais aujourd'hui, il se spécialise essentiellement sur celle de la Californie. En raison de ses articles et enquêtes, le journal à remporté 51 Prix Pulitzer. Il est aujourd'hui, de la propriété de Patrick Soon-Shiong, un chirurgien et homme d'affaire américain.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Décombres du bâtiment du Times après l'attentat à la bombe de 1910.

Débuts[modifier | modifier le wikicode]

Ce LA Times ne sortait qu'une fois chaque semaine et demi, comme un journal du soir et s'appelait à cette époque le Los Angeles Daily Times jusqu'à ce qu'il fasse faillite et soit reprit par l'imprimeur Mirror Company qui en donne la production à l'ancien lieutenant-colonel de l'Armée de l'Union Harrison Gray Otis qui réussi à lui redonner un succès qu'il n'avait plus eu et ce dernier porte alors le nom de Times-Mirror Company lorsqu'il le rachète.

Ce qui en fait un succès est le fait que le nouveau chef de production aurait la capacité de manipuler l'ensemble de l'appareil politique et de l'opinion politique pour s'enrichir1. Otis décide de spécialisé son journal en vantant le civisme et la ville de Los Angeles, ainsi que son développement et le rejet des revendications de la classe ouvrière américaine. Il participe aussi à l'idée d'appuyer l'élargissement de l'approvisionnement en eau de la ville en acquérant le bassin de l'Owens Valley.

Le Los Angeles Time subi un attentat le 1er octobre 1910 en raison de sa lutte contre les syndicats locaux. Cet attentat tuera 21 personnes et la police de Los Angeles arrêtera deux dirigeants syndicaux, James et Joseph McNamara. Suite à l'attentat, le siège du journal change et rejoint le Times Building, un point d'intérêt touristique actuel de Los Angeles.

Période Chandler[modifier | modifier le wikicode]

Lorsque l'ancien chef de production, Harrison Gray Otis décède en 1917, son beau-fils Harry Chandler reprend les commandes du journal en tant qu'éditeur du LA Times et sera à son tour remplacé par son fils, Norman Chandler au moment de l'après-guerre, conduisant à la croissance de Los Angeles. Ce dernier est marié à Dorothy Buffum Chandler qui participe à la construction du Los Angeles Music Center, dont la principale salle de concert est baptisé Dorothy Chandler Pavilion.

De 1960 à 1980, Otis Chandler reprend le contrôle du journal et le considère comme un héritage familial, il va tenter de changer l'organisation du journal pour s'inspirer de ceux qui existent déjà et qui ont déjà une très bonne réputation, tel que The New York Times et The Washington Post2. Il change de politique, en augmentant le salaire des équipes et en couvrant les évènements nationaux et internationaux au point de conduire à sa fusion avec le Washington Post pour devenir le Los Angeles Times-Washington Post News Service.

Période 1995 - 2008[modifier | modifier le wikicode]

Los Angeles Times Building en mai 2006, drapé de bannières vertes en l'honneur des 125 années d'existence de la gazette.
Le Los Angeles Times Building, vue depuis le carrefour de 1st Street et Spring Street.

Au milieu des année 1990, la vente du Los Angeles Times diminue et ne dépasse pas le million d'exemplaires en raison de son orientation liberal attribuée au journal qui aurait des positions social-démocrates ou progressistes dans un contexte politique nord-américain qui ferait fuir des lecteurs et en outre, l'apparition de nouveaux média, comme Internet, la télévision par câble et la radio. D'autres éléments pourrait remettre en cause sa baisse de popularité, lié au fait que le directeur de l'époque, Bert Tiffany, soit à la retraite et qu'il y ait eu plusieurs éditeurs se succédant sur de courtes périodes2. Enfin, certains estiment que le prix du journal avait trop augmenté3 ou la forte croissance du nombre de lecteurs de la version en ligne du journal, la préférant à la version imprimée4.

L'éditeur Jim O'Shea prend la décision en mai 2007, de licencier une partie des employés pour faire face à cette crise en estimant qu'il fallait surtout se consacrer sur la version en ligne pour retrouver une bonne croissance.

En 2008, le monde est touché par une crise économique et le journal n'est pas épargné et devra encore licencier des employés et produire moins pour faire des économie, ce qui s'avère ne pas suffire5,6.

Depuis la faillite de décembre 2008[modifier | modifier le wikicode]

La crise se poursuivant, le nombre de pages diminue toujours et des postes sont toujours supprimés pour tenter de rester stable économiquement en 2009, faisant passer à 600 employés au lieu des 1 200 à l'origine5.

En février 2016, Michael Ferro, rebaptise le groupe propriétaire du journal (et du Chicago Tribune) en Tribune Publishing Company et souhaite accélérer la version internet du journal en priorité7.

Structure[modifier | modifier le wikicode]

Le journal dispose d'une caractéristique absente des autres, il s'agit d'une colonne sur la gauche de la page de couverture, nommée Column One qui présente les informations du jour les plus étranges ou intéressantes.

Le Los Angeles Times est surtout reconnu pour ses enquêtes concernant les scandales ou les population pauvre des Etats-Unis, mais aussi sur des prise de position, comme l'article sur « la honte citoyenne et humanitaire des quartiers malfamés de Los Angeles ».

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. (en) Inventing the Dream: California Through the Progressive Era, Oxford, Oxford University Press, 1985.
  2. 2,0 et 2,1 Dennis McDougal, Privileged son : Otis Chandler and the rise and fall of the L.A. Times dynasty, Cambridge, 2002.
  3. (en) Diane Shah, The New Los Angeles Times, Columbia Journalism Review, 2002.
  4. (en) James Rainey, Newspaper Circulation Continues to Fall', Los Angeles Times, 1er mai 200.
  5. 5,0 et 5,1 (fr) Confronté à la crise, le L.A. Times taille encore dans ses effectifs, Le Monde, 1er février 2009.
  6. (en) James Rainey et Michael A. Hiltzig, Owner of L.A. Times files for bankruptcy, Los Angeles Times, 9 décembre 2008.
  7. (fr) Stéphane Lauer, Echec du mariage entre le “Los Angeles Times”, le “Chicago Tribune” et “USA Today”, Le Monde, 1er novembre 2016.

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

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