La Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790

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Charles Thévenin - La Fête de la Fédération - avec chiffres.png


La Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 est un tableau de Charles Thevenin en 1796 de 127 cm de largeur par 183 cm de longueur qui est actuellement au musée Carnavalet à Paris.

L'événement représenté[modifier | modifier le wikicode]

La première Fête de la Fédération s'est déroulée le 14 juillet 1790 au Champ-de-Mars au début de la révolution française. C'est une grande manifestation patriotique qui célèbre l'unité de la Nation française. Depuis les grands évènements de l'été 1789 comme la Prise de la Bastille, l'abolition des privilèges le 4 août, les patriotes ressentent le besoin de se grouper, de se fédérer pour faire face aux nombreux Français qui refusent la révolution. Lors de cette première cérémonie Louis XVI prêta serment de respecter la future Constitution qui n'est achevée qu'en septembre. Aujourd'hui le 14 juillet a lieu la Fête nationale qui remplace cette Fête de la Fédération.

Louis XVI (1) était présent ce jour-là avec sa femme Marie-Antoinette (2) et leur fils Louis-Joseph (3) ; il prêta serment a la Nation et à la loi. Un grand nombre de départements avaient institué des fêtes civiques pour la prestation du serment civique. Dans ces fêtes, la milice populaire, les gardes nationales des districts fraternisèrent avec les troupes de ligne. Ce sont ces fêtes civiques spontanées qui ont inspiré l'idée d'une grande fête d'union nationale aux députés de l'Assemblée constituante et au marquis de La Fayette.

Charles Thévenin[modifier | modifier le wikicode]

Âgé de vingt-six ans, il est le fils d'un architecte travaillant dans la cour. En 1784 (à vingt ans), il gagne une troisième médaille, par surabondance, pour la figure académique. Il tente une première fois en 1787 le concours du Grand Prix, en vain. S'il ne réussit pas en 1788, il parvient, en 1789 a obtenir un second prix sur le sujet de Joseph reconnu par ses frères.

Après ce premier succès, notre artiste tente à nouveau le Grand prix en 1790 sur le sujet de La justification de Suzanne ; son tableau est perdu mais nous en connaissons la composition par un dessin et une esquisse peinte. C'est un nouvel échec et il lui faudra attendre sa cinquième tentative, en 1791, pour qu'il obtienne enfin cette distinction tant désirée.

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