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Kona
Kona est un village de Côte d'Ivoire situé dans la région de Kabadougou dans la sous-préfecture de Bako précisément dans le canton gbinningala, dont il en est le chef-lieu. Le canton se compose de 13 villages qui sont Kona, Sokorodougou, Yagneougou, Feremandougou, Mamoya, Tindrima-Sokoro, Mohimoussadougou, Mohia-2, Zandougou, Kahanlo, Mamouroudougou, Tindrima-Sokoura et Badouala. Kona, dont les habitants appelés Konaka sont d’origine malinké.
Origine du nom et organisation de Kona[modifier | modifier le wikicode]
Autrefois, zone de chasse de quelques habitants de Sokorodougou en particulier des chasseurs appelés des Dozos, tiraient profit de ce petit village pour faire des parties de chasse. L’animal fréquent dans cette zone était la biche rouge qu’on appelle en Malinke "Konani". Ainsi le nom du village, sous l’appellation Kona qui fut l’un des premiers villages du canton Gbinningala.
Kona est dirigé par un chef canton appelé Djamanantigui Kone Moussa. Le chef est aidé par ses notables et aussi par des comités qui règlent les problèmes de terres et les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs.
Arrivée des étrangers à Kona[modifier | modifier le wikicode]
Le village de Kona a connu l’arrivée de plusieurs peuples nationaux notamment les Baoulé, les Senoufos, les Yacouba, les Agni et d’autres peuples de différents pays en particulier ceux de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; les Burkinabés, les Maliens, les Nigériens, les Guinéens, les Togolais, les Mauritaniens, les Sénégalais, les Béninois.
Plus de la moitié des pays de la CEDEAO qui a pour mission première, l’intégration des peuples, est représentée dans le petit village du District du Denguelé. La population de Kona était estimée à environ 150 habitants avant 2010 et en 2020, elle est estimée à environ 1000 habitants. Ce peuplement de Kona est motivé en général par la recherche de terre cultivable. Kona fut le tout premier village a accepter l’intégration des peuples dans la région de Kabadougou.
Avantages économiques et religieux[modifier | modifier le wikicode]
Les habitants de Kona qui étaient des chasseurs, font maintenant de l’agriculture pour vendre sur les marchés. Grâce à l’arrivée des étrangers, il est possible de trouver sur les marchés des produits vivriers, comme l’igname, le manioc, la banane plantain, la banane douce, la salade, les feuilles de patate, le taro, la tomate, le haricot, le soja, l’attiéké, le poulet africain, le piment, l’aubergine, la patate, la pastèque… Des cultures industrielles comme l’anacarde, le cacao, le coton et le palmier à huile.
Au niveau des danses, il existe la danse des mossi, la danse des baoulé appelé Adjoss, la danse malinké appelé Didadi, la danse sénoufo appelé Kapagatchan. La liberté religieuse est respectée à Kona, en plus de la religion musulmane, il y a des Catholiques, des Missions Evangéliques et des Protestants. Tout ceux-ci ont contribué au développement du village de Kona, par exemple avec les infrastructures sanitaires à savoir le dispensaire et la maternité.
L’école qui était un bâtiment de trois classes est passée à deux bâtiments de six classes, le bureau du directeur et une salle informatique. C’est-à-dire l’effectif de l’école qui était d’environ 80 élèves à triplé, soit 255 élèves.
Vu ce développement, le village a bénéficié d’un marché qui se tient tous les dimanches attirant plusieurs commerçants à cause de ses produits vivriers de très bonne qualité. Le peuple Konaka est connu pour leur hospitalité mais a aussi le sens de la gestion pour attirer et accueillir d’autres étrangers. Il assure la sécurité de la population.
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